Monsieur le rapporteur, je comprends le sens de votre réponse, mais si les parlementaires demandent un certain nombre d'informations et de précisions, et donc de rapports, c'est parce qu'ils ressentent le besoin d'être plus et mieux informés. Il me semble qu'on ne peut pas, comme vous le faites, fermer la porte à toute communication d'information au Parlement. Nous avons besoin de communication, nous avons besoin d'en savoir plus, nous avons besoin de savoir mieux, nous avons besoin de bases de travail et de bases de discussion. Nous ne demandons pas l'équivalent de l'Encyclopédie Universalis, ni une communication de l'Académie française. Nous demandons simplement des éléments d'information.
Je peux comprendre votre réponse, en un sens. Si vous ne voulez pas entendre parler de rapport, parlons au moins de communication : le canal de la communication doit être maintenu, et les parlementaires doivent pouvoir demander au Gouvernement des informations complètes et détaillées sur un certain nombre de thématiques. Je trouve votre réponse, monsieur le rapporteur, trop ferme, trop forte et trop facile.