Je remercie Mme la ministre de son ouverture sur le sujet. Je suis d'accord que la LPM maintient l'ambition d'un deuxième porte-avions, mais je pense qu'il serait bon de la réaffirmer, et pas exclusivement par rapport à nos possessions ultramarines. Je rappelle que 90 % du commerce mondial passe encore par la mer, que notre pays doit donc maintenir sa souveraineté et son rang sur les mers. Je souhaite que nos enfants n'aient pas un jour à prononcer à leur tour cette phrase du cardinal de Richelieu : « Les larmes de nos souverains ont le goût salé de la mer qu'ils ont ignorée. »