Intervention de Frédérique Vidal

Séance en hémicycle du mardi 13 mars 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Parcoursup

Frédérique Vidal, ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :

Madame la députée, votre question porte sur la plate-forme Parcoursup, dont vous estimez qu'il s'agit d'une usine à gaz. Je peux vous dire qu'à trois heures de sa fermeture, plus de lycéens ont été en capacité de formuler des voeux sur cette plate-forme que sur celle fonctionnant l'an dernier, la plate-forme APB – Admission post-bac.

Oui, nous avons remis de l'humain dans le système puisque les recteurs ont été en capacité de suivre le processus, de demander aux proviseurs de mobiliser les professeurs principaux là où l'on en avait le plus besoin pour mieux accompagner les élèves dans leurs choix. C'est ce qui se passe aujourd'hui : le taux de formulation de voeux sur la plate-forme Parcoursup est largement supérieur à celui existant l'année dernière sur Admission post-bac.

Concernant les craintes relayées par certains et que vous relayez à votre tour devant la représentation nationale, je tiens à vous indiquer que j'ai fait le tour de l'ensemble des établissements. J'ai vu l'ensemble des équipes pédagogiques qui, toutes, m'ont présenté les dispositifs qui seraient mis en place à la rentrée.

Oui, les choses s'amélioreront progressivement. Nous avons toujours souhaité remettre de l'humain pour prendre en compte ce qui fonctionne et être en capacité d'améliorer en permanence la situation. Croyez-moi, l'ensemble des équipes pédagogiques de l'enseignement supérieur comme de l'enseignement secondaire sont parfaitement mobilisées car il est de notre devoir d'accompagner les élèves et les futurs étudiants vers la réussite.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.