Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mardi 13 mars 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Parcoursup

Edouard Philippe, Premier ministre :

Un seul cas particulier demeure dans les filières en tension : la filière de droit, qui garde un ancrage académique en raison de l'importance de ses implantations dans toutes les académies d'Île-de-France. Il y a toutefois une nouveauté : un étudiant peut solliciter une inscription dans une université qui n'est pas située dans son académie d'origine, sur un contingent de places qui n'existait pas jusqu'à aujourd'hui.

Le seul critère pris en compte, monsieur le président Lagarde, est la cohérence entre le profil de l'étudiant et les attendus de la formation demandée, ce qui n'était ni possible ni permis dans le système antérieur.

Tout le dispositif est public. Tout le dispositif sera transparent. C'est l'engagement que nous prenons. C'est, pour chaque lycéen, la possibilité de se voir offrir une opportunité, ou plusieurs, dans le monde de l'enseignement supérieur. Je tenais à vous apporter ces éléments de réponse, monsieur le président Lagarde.

Je mesure parfaitement l'angoisse que peuvent ressentir des lycéens et leurs familles qui ne connaissent pas encore le fonctionnement de ce dispositif, et je tiens à les rassurer : si nous avons conçu ce nouveau dispositif, c'était pour répondre à un dispositif ancien qui ne fonctionnait plus.

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