Intervention de Christian Hutin

Séance en hémicycle du jeudi 27 janvier 2022 à 9h00
Avenant à la convention fiscale france-argentine — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Hutin :

Je pensais que nous n'examinerions cette convention internationale qu'à partir de quinze heures. Vous m'excuserez donc de ne pas lire un texte rédigé, mais d'improviser mon intervention – j'ai quand même lu la convention, monsieur le ministre délégué.

Nous examinons aujourd'hui plusieurs conventions internationales, notamment celles entre la France et l'Argentine, entre la France et l'île Maurice, et entre la France et le Qatar. Cela ressemble à un tour préliminaire de Coupe du monde !

Si je choisis cette image, c'est parce que le football n'est pas entièrement en dehors du coup, en particulier s'agissant de la convention avec le Qatar, et parce que je reconnais la faiblesse de mes connaissances sur les relations entre l'Argentine et la France – cher Didier Quentin, vous êtes beaucoup plus fort que moi sur ce point.

J'ai bien quelques idées sur celles-ci. Je pense à l'affaire des missiles Exocet, qui a montré, de manière malheureusement mortifère, l'efficacité de l'industrie française de l'armement. Nos relations avec l'Argentine ne sont marquées par aucune revendication territoriale d'un côté ou de l'autre – ce n'est pas le cas de celles avec l'île Maurice, dont nous parlerons cet après-midi.

Ce week-end, ma petite-fille a proposé de m'aider à préparer mon intervention. Nous avons entré la recherche « relations France-Argentine » sur Wikipédia. Les vingt premières pages de résultats concernent des matchs de football ou de rugby entre les deux pays. Quant à la page « relations entre l'Argentine et la France », Wikipédia nous indique que presque toutes ses sections sont « vides ».

Je vous remercie donc d'autant plus, monsieur le rapporteur, d'avoir précisé l'état de nos relations avec ce pays. En effet, elles sont disproportionnées. Alors que 250 entreprises françaises ont des filiales en Argentine, seules deux entreprises argentines ont des filiales en France. Nos accords commerciaux avec ce pays sont désuets, ridicules.

Cette convention va dans le bon sens, dans la mesure où le Trésor public français a besoin d'argent ; il en bénéficiera. Par ailleurs, nous bénéficierons de la clause de la nation la plus favorisée, ce qui signifie, je crois, que nous serons dans une situation équivalente à celle des plus proches partenaires commerciaux de l'Argentine. C'est une excellente chose.

Cette convention est bonne pour nos deux pays ; elle est essentielle, même. Même si, pour reprendre mon image footballistique, je ne dirai pas qu'elle était attendue comme Messi – ou le Messie – ,

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