Intervention de Philippe Gosselin

Séance en hémicycle du mardi 19 octobre 2021 à 15h00
Vigilance sanitaire — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

La situation l'exigeait : nous ne savions pas où nous allions et il était important qu'un cadre juridique soit posé. Aujourd'hui, dix-neuf mois après, M. le ministre des solidarités et de la santé nous ressort, si je puis me permettre cette expression, à peu près les mêmes arguments – et des arguments d'autorité ! Il serait inutile, nous dites-vous, monsieur le ministre, de réunir le Parlement puisque de toute façon, jusqu'au 31 juillet, les choses sont données ! Bravo, quelle perspicacité et quelle vision à long terme ! Avoir autant de certitudes, dix mois à l'avance, cela mérite les félicitations de la représentation nationale !

Je serai évidemment beaucoup plus critique. Depuis des mois et des mois, nous enchaînons les prorogations de l'état d'urgence et des sorties d'état d'urgence – nous n'en voyons pas le bout ! L'État de droit, c'est bien sûr un droit encadré, madame la présidente. Depuis des mois, cependant, nous vivons conformément à l'État de droit, sans doute, mais dans un État d'exception, un État exorbitant du droit commun, qui ne concilie pas toujours comme il le faudrait les libertés individuelles, les libertés collectives, les grands principes fondamentaux et la sécurité sanitaire.

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