Les amendements de Guillaume Kasbarian pour ce dossier

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Je vais essayer de faire court – et simple – car il est tard. Nous allons aborder une partie importante du projet de loi, consacrée aux investissements étrangers en France et, plus généralement, à la sécurité économique de notre pays, un sujet auquel nous sommes tous sensibles. Dans l'immense majorité des cas, les investissements étrangers en...

Puisque nous sommes attachés au contrôle parlementaire, nous sommes attachés à la transparence de la procédure IEF et à celle de l'action du Gouvernement en matière de sécurité économique. Par ce sous-amendement, nous demandons au Gouvernement de nous remettre un rapport complet sur son action à l'égard des investisseurs étrangers en France ; i...

Ce sous-amendement permettrait aux quatre membres du dispositif de se faire représenter en déléguant leur pouvoir. De fait, ils n'auront peut-être pas toujours l'envie ou le temps, compte tenu de leurs obligations, de traiter le sujet. Je veux répéter très rapidement ce qui vient d'être dit. Nous sommes tous d'accord pour renforcer le contrôle...

Nous avons donc tenu notre position sans faillir ni défaillir. Il se trouve que le Sénat a eu, sur l'idée d'une telle délégation parlementaire, des mots très forts. Clairement, il n'en veut pas.

Il est écrit, dans le compte rendu de séance du Sénat : « La création d'une délégation, ce serait un peu "l'arme nucléaire" ».

Écoutez, mes chers collègues, ce que dit le Sénat. Il faudrait, ajoute-t-il, « créer une structure spéciale plus fluide, plus ramassée ». Je veux bien essayer de forcer la main au Sénat, mais cela n'aurait aucune efficacité ! Si les sénateurs n'ont aucune envie de travailler sur le sujet, pour les motifs que j'ai cités, alors il n'y a rien à f...

J'ai une question sur le sous-amendement du Gouvernement, dont les mots : « investissements susceptibles de faire l'objet de décisions du ministre chargé de l'économie » impliquent une restriction du contrôle. Je conçois fort bien que l'on ne puisse effectuer un contrôle sur des investissements en cours : ce serait outrepasser les prérogatives...

Je ne reprendrai pas tout ce qui a été dit ; cet article vise en effet à mieux protéger les entreprises stratégiques qui seraient convoitées par des investisseurs étrangers, et plus précisément à renforcer la procédure d'autorisation préalable des investissements étrangers en France, dite procédure IEF. Il s'agit, en quelques mots, d'une procé...

Le ministre chargé de l'économie reçoit ces demandes et, au cas par cas, en fonction du secteur concerné, de l'entreprise, de l'investisseur, de la structure de marché, des savoir-faire et des secrets industriels et technologiques, décide soit d'autoriser pleinement l'investissement, soit de l'autoriser sous conditions, soit – rarement – de l'i...

Nous en avons très longuement débattu. Nous considérions de notre côté qu'Alstom ne pouvait pas rester tout seul sur un marché en forte transformation, et d'ailleurs en très grosse décroissance depuis. General Electric était le seul acteur avec lequel un mariage était possible ; aucune autre entreprise ne s'était manifestée pour reprendre Alsto...

Mais nos réflexions ont convergé sur une idée : il est nécessaire de renforcer la protection de nos pépites industrielles. Nous avons établi dix axes de travail et formulé cinquante propositions concrètes, qui ont fait relativement consensus. Si nous ne sommes pas d'accord sur le passé, nous le sommes donc sur le futur. Cet article 55 répond à...

Comme l'a très bien rappelé Mme la rapporteure, le décret offre davantage de flexibilité que la loi. Ce qui est aujourd'hui considéré comme stratégique dans le décret ne le sera plus nécessairement dans un an ; à l'inverse, il y aura peut-être, dans un an, de nouvelles technologies, de nouveaux secteurs ou de nouveaux cas d'usage qui mériteront...

L'amendement vise à ouvrir davantage de marge de manoeuvre au ministre de l'économie, en lui laissant la latitude nécessaire pour adapter au fil du temps les conditions imposées aux investisseurs étrangers dans le cadre de la fameuse procédure IEF, qui lui permet d'autoriser, de bloquer ou d'autoriser avec conditions des investissements étrange...

Je serai bref. Madame de La Raudière, permettez-moi de vous expliquer mes réticences vis-à-vis de cet amendement. Je suis d'accord avec vous, il faut rendre les choses plus flexibles afin que les petites structures ne soient pas surchargées par les charges administratives. Néanmoins, la lutte anticorruption est un objectif important, et les pet...

Je serai bref, car beaucoup de choses ont été dites. Cet article résulte d'un engagement pris par M. le ministre dans le cadre des travaux de la commission d'enquête sur les décisions de l'État en matière de politique industrielle, dont j'étais le rapporteur. Il s'agit, pour le ministère de l'économie, de publier les statistiques relatives aux ...

Ce sera ma dernière intervention sur le sujet car, là encore, je ne veux pas prolonger le débat:

il s'agit de la fameuse création d'une délégation parlementaire à la sécurité économique. Cette idée, elle aussi issue de notre commission d'enquête sur les décisions de l'État en matière de politique industrielle, vise à répondre à une demande des députés qui déploraient de ne pas être suffisamment associés, ni même informés, s'agissant du con...

Cet article tend à ce que l'État cède des parts d'ADP et je propose de nous arrêter sur deux questions : la première est de savoir pourquoi on fait cela et la seconde, pourquoi il ne faut pas en avoir peur. Pourquoi faisons-nous cela ? Tout d'abord, parce que nous n'avons pas peur de définir une doctrine claire sur le rôle de l'État actionnair...

… le modèle colbertiste du capitalisme d'État n'est pas vraiment un modèle de réussite. Enfin ce n'est pas parce que l'État est actionnaire d'une entreprise que notre souveraineté est protégée par magie. L'État dispose d'outils de contrôle bien plus puissants que l'actionnariat, à commencer par la réglementation, la régulation et la commande pu...

En effet, réguler n'est pas posséder et protéger n'est pas détenir. Pour conclure, avec cet article, l'État ne brade rien. Il garde le contrôle de nos intérêts, reste souverain et assume pleinement ses responsabilités: d'une part, il ne s'endort pas sur le confort de ses dividendes par pur conservatisme, d'autre part, il investit réellement po...