Les amendements de Géraldine Bannier pour ce dossier

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J'étais jeune collégienne le 5 mai 1992 ; je n'ai rien oublié du désarroi collectif face à l'enchevêtrement inouï de tôles et de barres de métal, ni de la sidération qu'avaient suscitée la disparition de dix-neuf de nos concitoyens et le nombre gigantesque de blessés, dont le rapporteur a rappelé en commission les séquelles encore bien présente...

… qui entraîna la mort de quatre-vingt-quatre spectateurs, dans des conditions atroces. Je ne crois pas qu'on ait interdit pour autant toute course automobile le 11 juin. Pourtant, chacun tressaille encore au souvenir de cet événement. Le groupe MODEM aurait préféré, parce que nous pensons que c'est un acte de mémoire mieux à même de parler au...

Mais nous nous interrogeons malgré tout sur la jurisprudence qu'elle pourrait créer pour d'autres événements tragiques. C'est là, finalement, le choix du coeur ou de la raison. Cela montre qu'il n'est pas toujours si facile de se prononcer, quand bien même nous partageons tous, bien évidemment, sur tous les bancs, la douleur des familles.

Le MODEM sera évidemment favorable à cet amendement et à ce sous-amendement, qui répondent vraiment à la question que nous avons soulevée dans notre intervention quant à l'importance de transmettre aux futures générations la mémoire de Furiani. Loin de la Corse, peut-être oublierait-on assez vite pourquoi il n'y a pas de matches le 5 mai. Il im...

Les députés du groupe MODEM respectent, je l'ai dit, le choix du collectif des victimes, le choix des élus corses. Nous apprécions vraiment le geste pédagogique que nous avons ajouté au texte par amendement. Il est important de transmettre aux futures générations la mémoire du scandale que fut le drame de Furiani. Nous appelons en revanche la r...