Les amendements de Gabriel Attal pour ce dossier

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Mes chers collègues, y a-t-il consensus dans cet hémicycle pour considérer que le burn-out est une réalité sociale et sociétale dans notre pays ? Oui. Cela a été dit, nous avons cité des témoignages et nous connaissons toutes et tous, dans notre entourage, sur le terrain, des personnes concernées.

Y a-t-il consensus pour considérer qu'il est nécessaire d'agir pour adapter notre monde du travail et notre société à la prise en compte du burn-out, notamment en matière d'indemnisation, mais aussi de prévention ? Oui. La communauté médicale s'accorde-t-elle aujourd'hui sur une définition du burn-out en tant que maladie professionnelle ? Non.

Messieurs de La France insoumise, je sais que je suis jeune et n'ai pas des années de tribune politique derrière moi, mais j'ai le droit de m'exprimer et je vous demande d'arrêter de m'interrompre !

Peut-être considérez-vous que les jeunes sont bons soit à descendre dans la rue, soit à se taire, mais ce n'est pas notre conception. Nous considérons qu'ils ont le droit de s'exprimer ici comme les autres, sans être interrompus par des vociférations.

J'en reviens à mon propos. Considérons-nous que le dialogue social est la clé qui permet de prendre en compte le burn-out dans notre organisation du travail et dans notre code du travail ? Oui. Nous procédons par étapes et faisons confiance au dialogue social. Le texte que vous présentez aujourd'hui – qui fait une page et qui n'a bénéficié d'au...

Pour toutes ces raisons, notre collègue Charlotte Lecocq a été missionnée par le Gouvernement, avec un représentant syndical et une personnalité qualifiée, pour faire des propositions – non dans des années ni des mois, mais dans quelques semaines.

Elles donneront lieu à un débat dans cet hémicycle et seront prises en compte par la majorité. J'appelle évidemment à voter cette motion de rejet. Je veux également noter qu'il est cocasse d'entendre La France insoumise nous reprocher de soutenir une motion de rejet, alors que ce groupe en dépose systématiquement une sur chacun de nos textes.