Les amendements de François Ruffin pour ce dossier

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Nous voulons mettre des étiquettes. Allons-y – des étiquettes pour le pays d'origine du miel, pour l'origine de la bière et du vin, pour la provenance de la viande dans les restaurants, et des applications pour l'information des acheteurs ou la liste des ingrédients en cas d'achat en ligne ! Nous voterons pour sans chipoter. Toutefois, je ne v...

Je voudrais rappeler une promesse de campagne : fin de l'élevage des poules en cage. Cette promesse n'émanait pas du candidat Jean-Luc Mélenchon mais du candidat Emmanuel Macron. Nous en sommes loin avec cet amendement, puisqu'il s'agit non pas d'interdire l'élevage mais d'imposer un étiquetage pour les produits à base d'oeufs provenant de poul...

Il va devenir possible de céder des semences à titre onéreux à des jardiniers amateurs. Par cet amendement, dont mon collègue Loïc Prud'homme est le premier signataire, nous proposons d'étendre cette possibilité à des agriculteurs. Nous permettrons ainsi une circulation horizontale des semences, grâce à laquelle nous lutterons contre le fait qu...

Il vise à clarifier la rédaction de l'article L. 661-8 du code rural et de la pêche maritime. Dans sa rédaction actuelle, cet article opère une distinction, absente de la législation sanitaire, entre la production et la sélection. Nous vous proposons de la supprimer en remplaçant les mots : « relatives à la sélection et à la production », par l...

Il s'agit d'une proposition de loi balai des états généraux de l'alimentation, que l'on pourrait qualifier de « texte étiquettes ». S'agissant de l'origine du miel, nous sommes d'accord. Sur l'affinage du fromage, soit. Concernant la provenance du vin servi dans les bars, pourquoi pas ? Sur la vente des semences paysannes, cent fois oui. Sur la...

Mais quel était l'élément moteur des états généraux de l'alimentation ? Monsieur le ministre, vous faites des effets de manche sur la défense des filières et des paysans, mais on devait répondre aux agriculteurs sur un point : le prix, le prix, le prix, le prix.

Si, c'est un échec ! Une étude publiée aujourd'hui par l'UFC-Que Choisir, par exemple, montre qu'un chèque en blanc d'1,6 milliard d'euros a été signé à la grande distribution et qu'il s'est accompagné de hausses de prix pour les consommateurs sur les pâtes à tartiner, les sodas, les fromages râpés, etc. D'un autre côté, le prix du blé a baissé...