Les amendements de Fabien Roussel pour ce dossier

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Ce soir, à l'initiative du groupe de la Gauche démocrate et républicaine, nous allons débattre d'un sujet essentiel, celui de la dette, qui s'élève à 2 600 milliards d'euros. Et pour commencer, s'il vous plaît, ne comparons pas la dette d'un ménage avec celle de l'État. Un État n'a rien à voir avec un ménage, qui peut s'endetter pour acheter un...

Mais voilà, la crise du covid-19 est venue bousculer ce discours : alors qu'il n'y avait pas d'argent magique en 2017 et en 2018 pour financer les besoins du pays, avec cette crise, d'un seul coup, les marges financières sont arrivées. Malgré cela, vous ne lâchez pas votre discours, monsieur le ministre de l'économie, des finances et de la rela...

… et avec des réformes dures comme celle des retraites, que vous préparez encore ! Vous préparez les Français à un énième discours sur la réduction des dépenses publiques et à la poursuite des politiques de privatisation, comme le programme Hercule, …

Ces vieux discours libéraux, on n'en peut plus ! S'il vous plaît, changez de disque : ça fait vingt ans que ça dure ! Les Français, eux, voient bien tous les efforts qu'ils ont faits ; ils se serrent la ceinture, travaillent pour des salaires de misère, mais pour eux, rien n'a changé. Dans l'autre camp, celui des riches, celui qui détient la de...

… et ils nous coûtent cher : 40 milliards en 2019, 36 milliards en 2020. En deux ans, c'est autant que le budget de l'éducation nationale. En dix ans, c'est l'équivalent du budget de la nation. Voilà ce que coûtent les intérêts au budget et aux Français ! Le collectif pour un audit citoyen de la dette publique estimait en 2014 que sans le paie...

Je comprends que ceux qui sont dans ce camp n'attendent qu'une chose : prêter et se faire payer des intérêts. Le problème, c'est qu'ils en demandent toujours plus ! Aujourd'hui, en échange de taux d'intérêt bas, la France est sommée d'engager des réformes économiques qui leur vont bien : libéraliser le marché du travail, privatiser la SNCF et l...

Lors de la crise de 2012, celle-ci a décidé de soutenir le financement des pays européens. Mais, à cause des traités européens, notamment celui que les Français ont refusé par référendum en 2005, la Banque centrale européenne ne peut pas prêter directement aux États. Alors elle a décidé de racheter la dette contractée par les États auprès des b...

Il s'agit simplement de demander, comme d'autres pays de l'Union européenne le font, que la part de la dette détenue par la Banque centrale ne soit pas à rembourser. Différentes modalités techniques sont possibles : la transformation en dette perpétuelle au bilan de la Banque centrale européenne ou l'annulation, qui occasionnerait une perte pou...

… dans une école d'ingénieur, dans la recherche, dans la santé publique, il se donne toutes les chances de produire des richesses utiles pour le pays. C'est donc tout l'intérêt de flécher l'argent de la dette vers des investissements utiles pour l'avenir de la nation. La dette devient un fardeau lorsqu'elle ne sert pas l'intérêt général et lors...

Nous en avons parfaitement conscience, et c'est bien pour cela que les députés communistes, comme une majorité de Français, demandent à sortir de ces traités et à les changer radicalement.