Les amendements de Emmanuelle Ménard pour ce dossier

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Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, il y a beaucoup de bon sens dans cette proposition de résolution. Au-delà de la rhétorique – Karl Marx dont on fête le bicentenaire de la naissance n'est manifestement pas mort, contrairement à toutes les apparences – , une bonne partie des...

Une impression corroborée par l'attitude parfois particulièrement sectaire de certains face à d'autres députés, pourtant eux aussi élus du peuple, mais qui n'ont pas l'heur de partager leurs opinions. Mais passons, difficile manifestement pour ceux-là de cesser d'être un tantinet hémiplégiques. Et puis, j'ai un peu de mémoire. Cette Constituti...

Au point qu'on serait tenté de se dire qu'on critique la Constitution quand on siège dans l'opposition, et qu'on s'en sert, sans beaucoup d'états d'âme, quand on est au pouvoir.

Mais, c'est vrai, il y a maintenant longtemps que mes collègues communistes n'ont pas usé leurs fonds de culotte autour de la table du Conseil des ministres.

Si, je l'ai dit, je partage une grande partie de l'état des lieux brossé dans ce texte, je suis plus circonspecte sur la remise en question de l'article 40. Je ne crois pas qu'on puisse – à moins de faire preuve de beaucoup de démagogie et, quand on siège dans l'opposition, la tentation est grande – ajouter sans cesse des dépenses sans jamais s...

Lui qui avait promis de renforcer la démocratie et ses institutions n'a pas tenu parole. Comme ses prédécesseurs, il a continué de faire de l'Élysée le coeur et de Matignon les poumons de notre pays, et de maintenir le Parlement au rang de simple figurant. J'ai encore à l'esprit – et ce n'est pas anecdotique – la loi sur la moralisation de la ...

Mais je le répète, je partage, avec mes collègues à gauche de cet hémicycle, l'idée que permettre à l'opposition de jouer pleinement son rôle ne peut être que profitable à notre pays. Oui, j'en suis persuadée, le débat est toujours fructueux, enrichissant. Georges Clemenceau disait ; « Gloire aux pays où l'on parle, honte aux pays où l'on se ta...

Mais, avec vous, députés de la majorité, qui obtempérez si docilement aux consignes venues d'en haut, je ne pense pas que ce soit pour demain. Aussi, je crains que Thomas Jefferson ait encore raison lorsqu'il disait qu'en démocratie, la politique est l'art de faire croire au peuple qu'il gouverne. Essayons de le faire mentir.