Interventions sur "immigration"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

J'associe à mes propos M. Alexandre Holroyd, avec qui j'ai eu le plaisir de rédiger le rapport spécial sur la mission « Immigration, asile et intégration ». Les grandes lignes du budget de cette mission sont claires : dans un contexte financier contraint, les moyens du ministère de l'intérieur et de ses opérateurs sont renforcés, afin d'atteindre les objectifs fixés et réaffirmés par le Président de la République et par le Premier ministre ; je vous renvoie au discours prononcé par ce dernier le 7 octobre devant notre assemb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer, rapporteure pour avis de la commission des affaires étrangères :

La France est aujourd'hui confrontée à un véritable défi migratoire. Jusqu'à présent, le chef de l'État nous expliquait qu'il n'y avait pas de crise migratoire, estimant qu'on ne pouvait parler d'une crise de cette nature et que l'immigration constituait une chance. Il s'est même prononcé en faveur de l'élargissement de l'Union européenne aux pays des Balkans, et en faveur de l'entrée la plus rapide possible de la Roumanie dans l'espace Schengen. Aujourd'hui, nous constatons qu'il change de discours. Il a même déclaré en septembre que la France ne pouvait pas accueillir tout le monde – j'y reviendrai, et je pense qu'il y reviendra aus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlodie Jacquier-Laforge, rapporteure pour avis de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Pour la troisième année consécutive, les crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » sont en hausse. Ce budget prolonge l'élan impulsé par le plan pour garantir le droit d'asile et mieux maîtriser les flux migratoires de l'été 2017, et par la loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie que nous avons votée le 10 septembre 2018. J'ai choisi, cette année, de consacrer mon avis budgétaire à la situation des étrang...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

...a solidité de notre modèle social dans un contexte de crise économique et identitaire. La France ne peut pas être une forteresse ; elle doit rester ouverte aux échanges humains, culturels, économiques ; mais elle doit aussi préserver une capacité à vivre ensemble. Dans ce contexte, 2020 sera la première année pleine de mise en oeuvre de notre politique depuis la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie. Avec 1,82 milliard d'euros consacrés à la mission« Immigration, asile et intégration », l'État disposera de 162 millions supplémentaires pour agir dans ce domaine. La hausse de 7,68 % des crédits du programme « Immigration et asile » permettra d'absorber l'augmentation du volume des demandes d'asile tout en maintenant l'objectif d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

Nous présumions que la fin du déni concernant l'immigration, l'asile et l'intégration trouverait une traduction budgétaire. Nous fondions nos espoirs sur le débat voulu par le Président de la République, sur la mise en abyme du thème de l'immigration lors du déplacement présidentiel d'octobre à Mayotte, sur les annonces faites hier et aujourd'hui par les membres du Gouvernement. Enfin, nous semblait-il, il y aurait consensus national sur le risque de cri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

Or la mise en place de quotas annuels d'immigration économique ne réduit en rien l'immigration clandestine. La modification, pour la dix-huitième fois, des conditions du regroupement familial ne restreint en rien le flux d'arrivées illégales. Une période de carence de trois mois pour l'accès des demandeurs d'asile à l'AME ne diminue en rien la pression migratoire. Nous ne découvrons que des mesures insuffisantes, inefficaces, pour limiter l'immigr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMansour Kamardine :

...; il n'y a que de l'agitation, un rideau de fumée, de l'immobilisme grimé en action. Le groupe Les Républicains, quant à lui, propose des solutions cohérentes et responsables. En premier lieu, nous jugeons nécessaire de réaffirmer que la France n'est pas une terre sans maître, qu'il appartient au peuple, à travers ses représentants, d'accueillir ou non sur le territoire national les candidats à l'immigration ; et que notre nation multiculturelle offre suffisamment de diversité pour que ceux qui deviennent Français s'y émancipent sans avoir à imposer des us et coutumes contraires à l'idéal républicain. Nous proposons que les décisions d'obligation de quitter le territoire soient systématiquement suivies d'expulsion. Nous proposons d'expulser les délinquants étrangers, car nos propres délinquants suff...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

Qui accueillir ? Comment bien accueillir ? Sous quelles conditions et dans quelles limites ? Depuis le début de la législature, nous souhaitons répondre au mieux à ces questions. Par la loi « Asile et immigration » du 10 septembre 2018, dont la commission des lois a dressé un premier bilan de la mise en oeuvre. Par le débat sur la politique migratoire de la France et de l'Europe qui s'est tenu dans les deux assemblées au début du mois d'octobre, et qui doit aboutir ce mercredi à des annonces du Premier ministre. Par le budget que nous examinons ce soir et qui révèle l'orientation choisie par le Gouverneme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarietta Karamanli :

Les crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » augmentent. Ces missions comportent deux programmes, « Immigration et asile », qui augmente d'un peu moins de 8 % en crédits de paiement et « Intégration et accès à la nationalité française ». Un examen attentif révèle cependant des évolutions contrastées. S'agissant du programme « Immigration et asile », les crédits d'intervention qui visent à garantir l'exercice du droi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

La mission « Immigration, asile et intégration » doit, comme la mission « Sécurités », relever des défis majeurs. Nous devons, par conséquent, y consacrer d'importants moyens afin de lutter contre l'immigration irrégulière qui ne cesse de s'accroître, mais aussi de mieux accueillir, le cas échéant. Nous pouvons regretter le caractère tardif des annonces du Premier ministre, car nous aurions aimé en débattre ce soir. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...ez d'annoncer votre volonté de réformer l'AME, ce qui est à mettre en perspective avec la récente publication de l'IGAS et de l'IGF : nous devons lutter contre la fraude et les abus. Ce n'est pas à la solidarité nationale d'enrichir des réseaux mafieux. Nous attendons des réponses à nos questions afin de nous assurer que ce budget traduit des engagements forts et concrets en matière d'asile et d'immigration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

...ai de la France. La France, disait le général de Gaulle, c'est une certaine idée. Je voudrais vous donner celle que j'en ai. La France est avant tout une terre de passage, une terre d'accueil, une terre de brassage. Au fil des siècles, elle a su accueillir et intégrer des vagues successives de migrants, d'immigrés, de réfugiés. Quand on est Français, la question n'est pas d'être pour ou contre l'immigration, car ce serait un contresens compte tenu de l'histoire de notre pays. Quand on est Français, on est avec l'immigration. On est l'immigration. L'historien Gérard Noiriel rappelle qu'à l'échelle du millénaire, nous sommes tous issus de l'immigration. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, une immigration massive – j'utilise à dessein ce gros mot – a permis de combler la pénurie de main-d'oeuvre. Le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Dès lors, monsieur le secrétaire d'État, nous saluons la hausse des crédits alloués à la mission « Immigration, asile et intégration ». Mais, soyons honnêtes : une hausse de 7 % du budget permettra-t-elle d'anticiper les prochains mouvements migratoires, alors que le nombre de demandes a doublé en cinq ans ? Ce budget n'est pas à la hauteur de notre idée de la France et il ne permettra pas d'améliorer les conditions d'accueil des arrivants. Aujourd'hui, seuls 50 % des demandeurs d'asile sont hébergés et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Non, monsieur le ministre, notre politique d'immigration n'est pas à la hauteur de l'idée que nous nous faisons de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Le Gouvernement vante la hausse des crédits de la mission « Immigration, asile et intégration » qui, en réalité, constitue surtout un rattrapage par rapport à l'année 2019. Cette hausse est liée à la volonté de l'ancien ministre Gérard Collomb de créer de nouveaux centres de rétention administrative : c'est donc le renforcement du bâton répressif, avec quelques miettes de carotte humanitaire. Sur le fond, votre politique suit toujours la même logique : une sous-éval...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Comment ne pas remarquer que les accents humanistes qui émaillaient naguère les discours du chef de l'État et de la majorité disparaissent un à un ? Sur les réfugiés, la France devait « prendre ses responsabilités » et assumer son « devoir d'asile ». Mais ça, c'était avant… De l'eau a coulé sous les ponts depuis, une eau mauvaise : celle, d'abord, de la loi asile et immigration, adoptée dans la précipitation, sans évaluation de l'efficacité des dispositifs antérieurs, et marquant un vrai recul des droits des étrangers. Cette eau mauvaise alimente aussi le moulin de la communication qui, pour offrir au chef de l'État un adversaire supposé commode et facile à battre, lui fait la courte échelle et lui abandonne le choix du terrain. Ce plan de com' vous a conduits à convoqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

Monsieur le secrétaire d'État, 60 % des Français voient les migrants comme une menace et 65 % d'entre eux estiment que les accueillir n'améliorera pas la situation du pays. Au mois de septembre, ce sont ces inquiétudes que soulevait un sondage IPSOS, révélateur de l'exaspération des Français face à une immigration massive et déshumanisante. Et pourtant, dans cette mission « Immigration, asile et intégration », le Gouvernement continue d'encourager ce flux, parce qu'il favorise le droit d'asile, largement dévoyé, au détriment de la lutte contre l'immigration irrégulière. C'est en ne luttant pas contre ces flux clandestins que la France encourage l'action des passeurs et cette déferlante migratoire. Les Fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

En 2018, la France comptait 139 320 demandeurs d'asile alors qu'elle n'a que 40 000 places pour les accueillir. Le Gouvernement voudrait aujourd'hui augmenter la dotation de l'action « Garantie de l'exercice du droit d'asile » au lieu d'allouer cette somme à l'action « Lutte contre l'immigration irrégulière ». Moins d'un tiers des demandeurs d'asile voient leur demande acceptée. Il est donc logique de réduire à proportion le budget alloué à l'action 02 « Garantie et exercice du droit d'asile ». Monsieur le secrétaire d'État, selon un document officiel du ministère des finances, l'Allemagne a dépensé l'année dernière 23 milliards d'euros pour l'intégration sur son territoire de plus de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Monsieur le rapporteur, nous souhaitons non pas baisser les crédits de l'OFPRA mais augmenter le budget de la lutte contre l'immigration irrégulière. Nous vous donnons un exemple concret, qui révèle votre incohérence : en 2018, en effet, il y avait 139 320 demandeurs d'asile pour 40 000 places. Le bon sens voudrait qu'on consacre les crédits à tarir la source et à diminuer l'immigration irrégulière, puisque, de toute façon, nous ne pouvons pas l'accueillir. Vous, au contraire, faites l'inverse, en consacrant des crédits destinés à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot, rapporteur spécial de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Nous aurons à examiner des amendements visant à renforcer le budget de la lutte contre l'immigration irrégulière : tel n'est pas l'objet de celui-ci, qui vise uniquement à réduire le budget de l'OFPRA.