Interventions sur "pollution"

61 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...ent de reprendre. On dit que l'énergie la moins polluante est celle que l'on ne dépense pas : le même raisonnement devrait s'appliquer au télétravail. On incite les salariés à utiliser les transports en commun, ce qui est certes une excellente chose, mais si une proportion non négligeable d'entre eux pouvaient travailler depuis leur domicile, nous rendrions un bien meilleur service en matière de pollution et de bilan carbone. Je trouve donc curieux qu'on ne parvienne pas à introduire dans ce texte le fait que le télétravail mérite une réflexion plus approfondie. J'entends qu'il puisse être difficile de créer des régimes divers et variés, mais il me semblerait judicieux de progresser sur ce point. L'esprit est le même que pour le covoiturage : quatre salariés qui se déplacent ensemble, c'est bien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Cet amendement particulièrement important a failli être adopté lors de la première lecture, à une voix près. La question de l'évolution de la tarification des services de transports en commun à l'occasion des épisodes de pics de pollution est de plus en plus d'actualité. À notre avis, elle le sera de plus en plus. Dans de telles circonstances, il est désormais fréquent que des mesures de restriction de la circulation des véhicules automobiles soient édictées, à la fois dans une optique de protection de l'environnement et de prévention en matière de santé publique. Pour nécessaires qu'elles soient, ces mesures sont des dispositio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Demilly :

Je remercie M. Wulfranc de ses propos. Lorsqu'il y a des problèmes forts, il faut des réponses fortes. Face à ces pics de pollution, il faut savoir ce que l'on veut ! Je vous invite donc à prendre des actes politiques significatifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Il faut savoir ce que l'on veut ! On essaie de trouver toutes les solutions pour lutter contre le réchauffement climatique et la pollution ; or M. Demilly nous propose une solution. Qui plus est, cette mesure existe déjà – vous l'avez dit vous-même, monsieur le rapporteur – , mais elle doit être prise à l'initiative des collectivités, ce qui crée indirectement une inégalité entre les territoires dans la mesure où certaines collectivités veulent agir alors que d'autres ne le peuvent ou ne le veulent pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

L'État doit donc s'investir et décider de rendre les transports publics gratuits dès l'instant où l'on constate des pics de pollution, de sorte à faire économiser de l'argent à nos concitoyens, à dissuader ces derniers de prendre leur propre véhicule et à diminuer ainsi la pollution. Ce serait un acte fort ! Il serait bon que le Gouvernement approuve cette mesure et donne à l'amendement no 282 un avis favorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...tion des situations dégradées [… ]. » Je ne vois là aucune obligation ! D'ailleurs, cette disposition est déjà appliquée en grande partie : le projet de loi reprend les champs d'intervention possibles de la région, sans que la liste soit exhaustive, puisqu'il utilise le mot « notamment ». Alors que nous avons aujourd'hui besoin de gestes forts sur la question du réchauffement climatique et de la pollution, cet amendement permet justement d'envoyer un signal. Dans certaines circonstances, il est nécessaire d'assurer la gratuité des transports afin de lutter contre la pollution, pour des raisons tenant à la santé de nos concitoyens. Or vous baissez le rideau. Vous avez fait de même pour un autre amendement relatif à la gratuité des transports, ainsi que pour un amendement relatif à l'étalement urbai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...eur, je m'étonne de votre réponse. Vous nous expliquez aujourd'hui que les collectivités territoriales, notamment les régions, qui sont les autorités organisatrices de la mobilité, peuvent organiser la gratuité des transports publics. Or l'amendement no 282 de Francis Vercamer, défendu par notre collègue Stéphane Demilly, vise à permettre à l'État de décider, en cas de situation exceptionnelle de pollution, à l'unisson et à travers les régions de France, qu'il faut mettre en place une incitation à réduire le coût des transports, voire à rendre ces derniers gratuits. Par ailleurs, je veux m'adresser à celles et ceux d'entre nous qui sont conseillers régionaux, et donc, par nature, autorités organisatrices de la mobilité. Quelles sont les grandes régions concernées par cette mesure ? La principale r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

L'amendement de notre collègue Francis Vercamer constitue un geste fort à deux niveaux. Tout d'abord, il permet d'agir en faveur de l'environnement puisque, dans le cadre d'un changement climatique reconnu, les pics de pollution se succèdent malheureusement ; or on sait que, lors de ces pics de pollution, l'un des moyens de réduire rapidement l'émission de particules et de gaz à effet de serre consiste à promouvoir le transport collectif. Par ailleurs, cet amendement permettra de faire un geste fort en faveur de la santé de nos concitoyens, malmenée lors de ces pics de pollution. Le groupe Les Républicains votera donc c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

… d'autant que certaines régions agissent déjà dans ce sens, comme cela a été dit. Ainsi, la région Île-de-France, présidée par Mme Pécresse, module déjà le prix des transports lors des pics de pollution. Cet amendement n'entraîne pas de charge nouvelle pour les finances publiques puisqu'il crée une incitation et non une obligation à la gratuité. C'est un amendement mesuré que vous pouvez tout à fait voter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...clairement qu'il était de sa responsabilité d'arrêter les mesures relatives à l'épandage. Très concrètement, cela signifie que l'État se considère comme l'autorité légitime pour réglementer dans le domaine de la santé publique. Or nous ne débattons pas ici d'une question qui doit être tranchée : il n'est question que d'un état des lieux visant à déterminer si l'on se trouve en situation de pic de pollution attentatoire à la santé publique. J'en appelle au parallélisme des formes et à la cohérence politique, et j'invite tout député souhaitant poser un geste fort à voter cet amendement des deux mains.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bouillon :

Je vais voter cet amendement, qui me semble de bon sens. Cependant, il ne vise qu'à favoriser la gratuité des transports après avoir constaté un pic de pollution. Ce n'est pas trop tard, mais le pic est déjà là ! Aussi, au-delà des arguments relatifs à la santé publique et à l'environnement développés par mes éminents collègues, cet amendement peut aussi être l'occasion de favoriser l'appropriation des transports collectifs par nos concitoyens – c'est un aspect qu'il ne faudrait pas négliger. Beaucoup de personnes empêchées d'utiliser leur véhicule pendan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Tiegna :

...s véhicules électriques. L'amendement vise à lever cet obstacle en facilitant la charge sur le lieu de travail. L'article 26 crée un forfait mobilités durables permettant aux entreprises et aux administrations de rembourser à leurs salariés et agents une partie de leurs frais de déplacement du domicile au lieu de travail, sous forme forfaitaire, s'ils utilisent un mode de transport qui réduit la pollution, comme le vélo ou le covoiturage. L'amendement tend également à exonérer de charges sociales et d'impôt sur le revenu la charge lente, à titre gracieux, des véhicules électriques des salariés sur leur lieu de travail. Outre que même les salariés ne disposant pas d'un moyen de charge à domicile pourraient ainsi utiliser un véhicule électrique, l'exonération éviterait à l'employeur d'instaurer un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartial Saddier :

...es : les stations routières et les stations urbaines. Inutile de vous préciser que les stations routières sont toutes dans le rouge. Prenez par exemple les oxydes d'azote : les stations situées au bord des autoroutes et des grandes voies de circulation enregistrent toutes des dépassements. Quant aux stations urbaines, elles permettent de mieux identifier les populations exposées et les sources de pollution. Ensuite, le projet de loi tend à permettre de dévier la circulation, mais prenons garde de ne pas reporter chez le voisin le problème de pollution. Rien ne sert, ainsi, de désengorger une vallée pour reporter la circulation dans une autre. Il faut avoir les moyens de résoudre le problème sans le déplacer. Pour ce qui concerne les zones urbaines, la déviation vers les autoroutes peut être une pi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaetitia Saint-Paul :

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la pollution de l'air est à l'origine de 48 000 décès par an ; c'est la troisième cause de mortalité après l'alcoolisme et le tabagisme. La pollution de l'air extérieur représente, pour la collectivité, un coût annuel total de 100 milliards d'euros, dont une large part tient aux coûts de santé. Cette pollution provoque des allergies respiratoires liées aux pollens allergisants chez 30 % de la population adult...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

... La France a été convoquée le 30 janvier 2018 par la Commission européenne pour n'avoir pas respecté ces normes. Quant au Conseil d'État, il a invité le Gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l'air. Il faut donc agir. L'instauration d'une ZFEM peut être une solution, à condition toutefois de le faire en bonne intelligence : nous devons lutter contre la pollution atmosphérique tout en permettant aux salariés de se rendre sur leur lieu de travail sans être pénalisés. Les ZFEM doivent ainsi être plus souples pour que la mesure soit applicable. À défaut, il n'y aura ni acceptation sociale ni mise en oeuvre efficace de cette disposition.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

L'amendement no 1898 rectifié vise à protéger de la pollution de l'air extérieur les publics les plus vulnérables à cette pollution, à savoir ceux qui sont hébergés dans les établissements recevant des publics sensibles – ERPS – , en en faisant les cibles prioritaires des plans d'action – qui seront enrichis par les données collectées dans les cartes stratégiques air – , dans le respect des normes européennes relatives à la qualité de l'air. L'amendement n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je rappelle au préalable que le travail réalisé en commission a permis de durcir le texte en matière de lutte contre la pollution de l'air. Nous avons ainsi prévu que les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air, dont certaines ont été citées, soient consultées avant l'adoption du plan d'action par l'EPCI concerné afin de pouvoir apporter l'appui technique nécessaire. En outre, nous avons décidé que les objectifs fixés par les plans d'action seraient biennaux. En adoptant un amendement de Mme Pompili, no...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard :

Pour revenir sur les arguments qui viennent de m'être opposés, ce n'est pas parce que les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air ne sont pas encore coordonnées entre elles qu'il ne faut pas appeler leur attention sur la cible à privilégier particulièrement, à savoir les très jeunes enfants. Certes, nous sommes tous sensibles à la pollution de l'air extérieur, mais nous savons maintenant que les jeunes enfants y sont particulièrement sensibles parce que leur organisme est en cours de développement ; nous savons que les mille premiers jours de la vie, qui vont de la conception à l'âge de 2 ans, sont une période d'extrême fragilité, parce que l'être humain réagit alors très mal à toute exposition aux perturbateurs endocriniens, mais é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

Il vise à étendre aux EPCI de plus de 50 000 habitants l'obligation d'élaborer le plan d'action mentionné à l'article 27. D'après une étude publiée en juin 2016 par Santé publique France, intitulée « Impacts sanitaires de la pollution de l'air en France : nouvelles données et perspectives », la perte d'espérance de vie est en moyenne de dix mois dans les zones comprenant entre 2 000 et 100 000 habitants. Cela montre clairement que les grandes zones urbaines ne sont pas les seules affectées par la pollution de l'air ; celle-ci touche également les habitants des villes moyennes. Je précise que l'amendement a été rédigé en lien ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Vous nous demandez, madame Bagarry, d'abaisser à 50 000 habitants le seuil à partir duquel un plan d'action est obligatoire. Ce n'est pas nécessaire, pour plusieurs raisons que je vais exposer posément, afin que les membres du Réseau Action Climat, qui ont suscité cet amendement, comprennent bien que ce n'est pas contre eux – nous travaillons tous contre la pollution de l'air, et c'est l'objectif de ce texte. Le plan d'action sera obligatoire dans toutes les zones où les seuils de pollution de l'air sont dépassés, c'est-à-dire celles qui sont soumises à un plan de protection de l'atmosphère – PPA. Cela n'a strictement rien à voir avec la taille de la commune, mais avec le fait d'être ou non en zone de dépassement. Tous les EPCI concernés, quelle que soit leu...