Interventions sur "université"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous savons tous que les inégalités sociales et territoriales se creusent et il est de notre devoir de parlementaires d'agir contre cette progression des inégalités. Or la sélection opérée par certaines universités va à l'encontre de ce devoir. Lorsque, par exemple, les bacheliers sont sélectionnés en fonction de leur établissement d'origine, où est l'égalité des chances ? Favoriser ainsi la reproduction sociale est une pratique discriminatoire, comme l'avait déjà observé le Défenseur des droits, Jacques Toubon, l'année dernière. Les universités de médecine sont, elles aussi, concernées. Les algorithmes u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Par souci de cohérence avec les dispositions de l'article 2, l'alinéa 24 supprime un article de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités de 2007 prévoyant que les épreuves classantes nationales du troisième cycle des études médicales comportent une épreuve de lecture critique d'un ou plusieurs articles scientifiques. Par cet amendement, nous veillons à ce que, malgré cette suppression, les étudiants de deuxième cycle des études de médecine suivent, dans le cadre de leur cursus, une formation à la compréhension critique des public...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...épublique en marche s'associe à cette démarche. Il s'agit de diversifier la formation des différents modes d'exercice et de territoires. Il faut faire évoluer, de ce fait, la maquette de stage en incluant ces nouveaux modes de stage. Il faut aussi former les maîtres de stage. La logique est la même que tout à l'heure : cette réforme étant importante, il s'agit de suivre la mise en oeuvre par les universités de ces évolutions pour s'assurer de son efficience. Une évaluation rendra compte au Parlement tous les trois ans de l'effectivité de cette réforme. Cette évaluation sera menée de concert par les ministères de la santé et de l'enseignement supérieur. Comme vous le voyez, nous accordons une attention particulière à la vérification du bon déroulement de cette réforme à tous les temps de la formati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

L'amendement no 2021 vise à ce que les étudiants découvrent lors des études, et particulièrement en cours de stage, l'exercice ambulatoire et l'exercice sur l'ensemble des territoires. Le no 2027 a pour objet d'assurer un suivi précis de la mise en oeuvre par les universités de ces évolutions et d'informer pleinement le Parlement. Je félicite la rapporteure qui, en un seul amendement, a réussi à synthétiser les deux miens. Dans ces conditions, je les retire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Les articles 1er et 2 que nous venons de voter vont améliorer l'accès social des étudiants. Un étudiant vivant dans une ville où il n'y a pas de CHU pourra dorénavant s'inscrire à l'université de sa ville, faire une licence dans une matière dans laquelle il est bon avec une mineure santé et accéder, à la fin de la première année ou de la deuxième, en deuxième année de médecine ou faire autre chose, mais il n'aura pas perdu deux ans. Ce texte de loi permettra de réduire le taux d'échec. Je crois sincèrement qu'il permettra d'améliorer socialement la différence qu'on pouvait voir jusque-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoachim Son-Forget :

...e recherche dès la troisième année d'étude tant il me semble vraiment important d'inscrire une telle mesure dans le marbre. Vous allez me répondre, je le sais, que des dispositifs existent déjà mais, en fait, la validation de stages de recherche ou de stages cliniques est à la discrétion des doyens d'UFR. J'ajoute qu'ils n'existent que dans le cadre de doubles cursus d'élite, soit dans certaines universités parisiennes, avec des cursus aménagés, soit, depuis Christian Bréchot, à l'INSERM. Par ailleurs, les médecins formateurs dont vous avez besoin pour les terrains de stage existent. Il n'en manque pas, mais les carrières hospitalo-universitaires doivent être plus attractives, ce qui implique de payer ces derniers, de leur donner envie de rester dans ces filières-là. Enfin, pour un médecin clinic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Dans certaines formations supérieures d'autres secteurs d'activité, il y a l'obligation de suivre des stages, parfois même éloignés du métier auquel se destinent les étudiants. Ceux-ci en sont informés en amont, et ils font les stages. Le tout, c'est qu'ils soient informés de cette obligation dès leur entrée à l'université. Vous appelez à faire confiance aux collectivités, et vous avez raison. Si Guillaume Garot a été maire de Laval, moi, j'ai été maire d'Alençon et président du conseil de surveillance de l'hôpital, où nous nous sommes montrés innovants, par exemple en créant une maison des internes. Une convention a été signée entre le département et la ville pour héberger les internes dans de bonnes conditions. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement tend, par conséquent, à aligner le code de la santé publique sur cette évolution. Par ailleurs, dans cet esprit, il apparaît judicieux de permettre la même évolution aux médecins étrangers q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...iers généraux, comme il s'en trouve beaucoup en ville, et qui accueillent régulièrement les internes des facultés. Le problème n'est pas tant celui de l'obligation que le manque d'information, au niveau des facultés, par les doyens. Les jeunes ne savent pas qu'ils pourraient accomplir leur stage dans les centres hospitaliers périphériques généraux des régions, plutôt que de rester enfermés dans l'université.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Dirx :

On explique souvent par le manque d'attractivité la désertification médicale dans certains territoires ruraux ou villes moyennes. Or, en Saône-et-Loire où j'ai été élu, ont été ouvertes des maisons de santé dans lesquelles les médecins sont salariés. Depuis, une trentaine de médecins sont revenus dans la partie la plus rurale de notre territoire. Après avoir discuté avec les médecins et l'université de Bourgogne, j'ai réalisé qu'aucun cours d'entrepreneuriat n'était délivré tout au long du cursus universitaire. Vous me répondrez sûrement qu'il n'est pas possible de légiférer en la matière, mais j'aimerais avoir votre avis. Si nous voulons inciter nos médecins à s'installer dans nos territoires, il conviendrait, me semble-t-il, de combler ce manque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...hme d'innovations le plus effréné, notamment depuis quelques années. Ces innovations concernent tous les secteurs et se traduisent notamment par de nouveaux diagnostics, de nouveaux dispositifs médicaux, de nouvelles thérapies ou biothérapies, sans même parler du développement de l'intelligence artificielle. Dans ce contexte, ne conviendrait-il pas d'associer à la procédure de recertification les universités et les établissements de recherche dédiés ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Cet amendement est identique à celui qu'avait déposé ma collègue Carole Grandjean et fait écho à l'amendement qui vient d'être présenté. Associer les universités à la procédure de certification périodique des professionnels de santé semble pertinent, notamment au regard de l'actualisation des connaissances permise par la recherche.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Même s'il paraît logique que l'université participe à la formation continue, comme elle est associée à la formation initiale, la méthode à suivre doit encore être définie avec l'ensemble des acteurs, ainsi que nous l'avons dit tout à l'heure. L'avis sera donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaël Le Bohec, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Il vise à affirmer dans la loi le rôle que les universités peuvent jouer dans le processus de certification. J'ai bien entendu que les universités ne seraient pas nécessairement les seules à assumer cette tâche. C'est pourquoi l'amendement vise à insérer les mots « notamment universitaires ». L'affirmation du rôle possible des universités permettrait de faire évoluer les programmes pédagogiques de manière réactive et agile, en lien direct avec les prati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...ier les voies d'accès aux études de médecine. Ainsi, les profils seront plus diversifiés, des passerelles seront créées, les parcours « sciences humaines et sociales » ou « sciences technologies santé » donneront la possibilité d'une orientation vers la médecine. C'est une sélection intelligente, une orientation fondée sur l'humain. Le nombre d'admis en deuxième et troisième années, fixé par les universités sur avis conforme de l'agence régionale de santé, comme une offre de formation au plus près des territoires, répondra progressivement au besoin des zones sous-denses. Cette réforme de la première année de médecine est très attendue pour lutter contre la désertification médicale. Si ses bénéfices ne seront perceptibles que d'ici à une dizaine d'années, notre majorité agit aussi sur le court term...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...ces en santé… Mais comment s'opérera la sélection ? Car il en faudra bien une pour parvenir à 10 000 étudiants sur les 60 000 de départ. On nous parle aussi de parcours de formation antérieure dans l'enseignement supérieur… Nous, le groupe Les Républicains, proposons un portail santé comme parcours de formation. Il faudrait voir quel serait le mieux des deux. Rien n'a à ce jour été prévu avec les universités pour qu'elles soient en mesure d'accepter les nouveaux étudiants. Les conférences des doyens se sont d'ailleurs interrogées sur ce point. Dès lors, je crois qu'il n'est pas souhaitable de remplacer l'actuel premier cycle par un cycle de licence en santé car, selon les doyens, cela se traduirait par une dilution de l'apprentissage des compétences et par une impossibilité de dispenser un enseigne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

À partir de quels critères le dispositif sera-t-il déclenché ? Va-t-on réellement former plus de professionnels de santé pour les années qui viennent ou seulement se contenter des moyens existants, notamment dans les universités – qui ne sont déjà pas suffisants ? Toutes ces interrogations soulèvent une question fondamentale : celle de l'ambition que se donne ce texte. Vous avez dit, madame la ministre, que vous ambitionniez de former 20 % de médecins en plus… C'est une ambition estimable, mais il reste pour nous encore trop d'inconnues et nous attendons des réponses à nos questions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...is faire trois remarques préalables à l'examen des amendements sur cet article. La première porte sur l'idée même de la suppression du numerus clausus. Certains croient que c'est l'ouverture des vannes et que demain, des milliers et des milliers de jeunes étudiants deviendront médecins… Gardons la tête froide : la capacité de notre pays à former de nouveaux médecins est liée à la capacité de nos universités à dispenser cet enseignement. Et s'il n'y a pas d'engagement du Gouvernement sur les moyens alloués à la formation et à son accompagnement, on se paie de mots. Attention aux annonces en trompe-l'oeil ! S'agissant des moyens pour former les futurs médecins, qu'ils soient engagés ou non – on n'a pas entendu Mme la ministre de l'enseignement supérieur s'exprimer sur ce point cet après-midi – , il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Les mots ont un sens : ce texte ne supprime pas le numerus clausus. Le supprimer reviendrait à éliminer toute sélection. Tel n'est pas le but de ce projet de loi, qui permettra d'augmenter de 20 % le nombre de médecins – ce qui correspond à la capacité supplémentaire de formation de nos universités. Ne jouons donc pas avec les mots : il nous faut expliquer que tous les étudiants de première année de médecine ne passeront pas en deuxième année. Ne nous drapons pas non plus dans notre vertu. En 2000, 3 600 médecins étaient formés chaque année. Aujourd'hui, ils sont 8 000. Leur nombre a donc plus que doublé, reconnaissons-le !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

La suppression du numerus clausus signifie la fin de la gestion étatique du nombre d'étudiants admis en deuxième année des études de médecine. Je comprends votre crainte que certaines universités réduisent le nombre d'étudiants admis. Cependant, le texte répond à votre inquiétude, puisque le nombre des étudiants admis en deuxième année sera déterminé par la capacité des universités à les former, mais après un avis conforme de l'ARS s'appuyant sur la conférence régionale de la santé et de l'autonomie – CRSA. Ce nombre dépendra ainsi des besoins du territoire. Je donne par conséquent un a...