Interventions sur "rejet"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGisèle Biémouret :

...t écartés. Pouvons-nous débattre des écarts de rémunération ? L'amendement déposé par les députés socialistes et apparentés lors de l'examen en première lecture du projet de loi PACTE – plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises – , visant à introduire des incitations fiscales encourageant la réduction des écarts de salaires supérieurs à un rapport de un à douze, a été rejeté. Pourtant, outre qu'il s'agit d'une mesure de justice – considérant qu'aucune personne ne vaut 250 fois plus qu'une autre, alors même que cet écart de rémunération a cours dans plusieurs entreprises – , cela permettrait d'accroître fortement les faibles rémunérations. À défaut de nous écouter, madame la ministre du travail, écoutez Emmanuel Faber. Celui-ci, lorsqu'il était vice-président de Da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...nt aveugles que vous ne voyez pas ces gens qui doivent dormir dans leur voiture parce que leur travail ne leur permet pas de payer un loyer ? En face de cela, vous versez de grosses larmes sur les plus riches : une fois, vous pleurez sur le sort du fraudeur Carlos Ghosn ; l'autre fois, vous supprimez l'impôt de solidarité sur la fortune, puis vous refusez d'en débattre, et aujourd'hui encore, en rejetant la proposition de loi de nos camarades du groupe GDR ; une autre fois encore, vous offrez 40 milliards d'euros aux plus grandes entreprises de ce pays sans jamais leur demander la moindre contrepartie. Je vous le dis : ça suffit ! Vous avez fait la preuve que votre idéologie, c'est la protection et l'enrichissement des riches. Alors oui, il est temps. Il est temps de prendre de vraies mesures...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Non. Ce qui motive le rejet de cette proposition de loi par la majorité de La République en marche est la défense acharnée, extrémiste, des intérêts égoïstes d'une minorité de personnes au détriment de la majorité, les millions de salariés au SMIC : les femmes de ménage, aides-soignantes, intérimaires, précaires, dans tous les secteurs d'activité – le bâtiment, la santé, l'éducation – ; ces milliers de femmes et d'hommes en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...otre politique de l'offre qui est en échec. Enfin, arrêtons-nous un instant sur la réalité sociale à laquelle renvoie le SMIC. Le SMIC est supérieur de 175 euros au seuil de pauvreté. Comment peut-on parler de valoriser et d'encourager le travail quand la rémunération de ce dernier est aussi faible ? Notre proposition de loi se voulait – je parle déjà d'elle au passé car j'anticipe la motion de rejet préalable – , elle est sérieuse et étayée. Elle vise à ouvrir un débat indispensable, car depuis trente ans, on dit que le salaire est l'ennemi de l'emploi ; depuis trente ans, le chômage de masse a servi d'argument pour peser à la baisse sur les salaires. C'est la conscience de nos concitoyens de l'échec de ces politiques depuis trente ans qui les amène aujourd'hui à descendre dans la rue et à r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

...jaunes et qui dépassent largement le cadre du grand débat. Grand débat que vous érigez quasiment en solution miraculeuse, alors même qu'il n'aborde pas la question à la source de la colère : comment vivre dignement des fruits de son travail ? Grand débat que vous avez proposé partout en France, tandis qu'à l'Assemblée vous répondez, chaque mois, aux initiatives parlementaires par des motions de rejet qui coupent court aux débats. La question n'est même pas de savoir si nous sommes favorables ou non à une augmentation du SMIC : elle est de savoir si vous êtes prêts à en débattre et si nous pouvons nous accorder sur des constats, voire sur des solutions. Votre motion de rejet empêche l'un et l'autre. Elle nous amène à capituler, et revient à déclarer que la rémunération du travail et le souti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Pietraszewski :

Cher collègue Pierre Dharréville, nous allons voter cette motion de rejet car nous n'avons pas la même lecture de l'économie que vous. Certes, nous pensons que le travail doit payer, mais nous pensons aussi qu'il doit se développer, parce que la priorité est de permettre aux plus de 3 millions de nos concitoyens qui sont sans emploi d'en avoir un. Or l'emploi se crée dans les entreprises, et la politique que nous conduisons vise à permettre à nos concitoyens qui trava...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés soutiendra cette motion de rejet préalable. En effet, si nous reconnaissons la nécessité d'améliorer le pouvoir d'achat de nos concitoyens, la méthode choisie dans cette proposition de loi n'est pas adaptée aux réalités de notre pays. Même si l'augmentation du SMIC peut apparaître comme la solution idoine, il s'agirait d'un non-sens économique, car elle aurait pour conséquence d'augmenter substantiellement le coût du travail, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

...ivés d'un débat. Nous le regrettons même davantage encore que ce matin, du fait, madame la ministre, que vous avez évoqué des pistes et émis des propositions qui nous ont donné envie de continuer à débattre. Tout comme ce matin, donc, si nous vous rejoignons sur le fond, chers collègues de la majorité, nous ne vous rejoignons pas sur la forme. En conséquence, nous voterons contre cette motion de rejet préalable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...par la majorité des salariés, elle est captée, voire accaparée par une minorité. Tel est le contexte général dans lequel nous discutons. Des moyens pour y remédier existent. Encore faudrait-il que vous soyez prêts à en discuter et à prendre les mesures qui s'imposent pour répartir plus équitablement ces richesses, afin d'en faire bénéficier en priorité ceux qui les produisent. Vous choisissez de rejeter ces solutions, en vous gargarisant des mesures qui ont mené à la crise politique et économique que nous traversons. Cette attitude hallucinante révèle combien vous êtes satisfaits de vous-mêmes, alors que, depuis trois mois, des milliers de nos concitoyens sont dans la rue, soutenus par des millions de Français, pour protester contre les effets de votre politique. Or que le travail ne paie pas ...