Interventions sur "médecin"

123 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...us avions eus en première lecture. Nous soutenons bien entendu votre engagement pour la vaccination obligatoire, madame la ministre, y compris à travers la décision de porter de trois à onze le nombre de vaccins concernés. Dans une tribune, une centaine de spécialistes en infectiologie ont confirmé l'intérêt du présent article et, dernièrement, une quinzaine de membres de l'Académie nationale de médecine ont même fustigé les propos d'un ancien prix Nobel qui avait exprimé un déni de la vaccination. Vous avez donc avec vous les scientifiques, notamment les infectiologues. Ayant moi-même rédigé plusieurs rapports sur les risques épidémiques et pandémiques, je suis certain que ceux-ci sont toujours présents, non seulement à nos frontières mais aussi sur notre territoire. Il est donc impératif de n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Nous demandons que le Gouvernement remette un rapport au Parlement sur la formation des soignants. Madame la ministre, vous qui êtes médecin, vous savez – nous l'apprenons tous – que, lorsqu'un patient est atteint d'une pathologie, il faut répondre à toutes ses questions afin qu'il accepte le traitement et que celui-ci fonctionne. Cet amendement va dans ce sens : nous pourrions avancer sur ce sujet si les auxiliaires de puériculture, les puériculteurs et les pédiatres des maternités étaient formés et s'ils avaient le temps d'expliquer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Madame Fiat, je prends presque cela comme un amendement d'appel, pour retenir l'attention de la représentation nationale sur l'importance de vérifier le bon niveau de formation et d'information des professionnels de santé dans leur ensemble – j'imagine en effet que vous ne visez pas uniquement les médecins. Votre amendement n'a donc pas pour objet l'évaluation du coût d'une formation sur les vaccins, comme le laisse croire sa rédaction, destinée sûrement à assurer sa recevabilité au titre de l'article 40. Nous avons déjà débattu en première lecture, en commission comme en séance, de la nécessité d'accompagner cette mesure législative de pédagogie auprès de la population. En outre, entre le profes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Vous m'obligez à préciser encore une fois au préalable que je suis évidemment favorable aux vaccins, monsieur le rapporteur général. Vous parlez de démocratie sanitaire au moment où je la trouve malmenée. Je voudrais retracer l'historique de ce dossier. Tout part d'une enquête de 2016, qui secoue le monde de la médecine en révélant que, parmi les citoyens de soixante-sept pays, les Français sont les plus méfiants à l'égard des vaccins : 40 % de nos concitoyens répondent non à la question « En général, je pense que les vaccins sont sûrs ». D'où l'idée d'une consultation citoyenne. Elle est d'abord logiquement confiée à la Conférence nationale de santé, dont le président, Thomas Dietrich, est évidemment favorabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Cet amendement a été présenté et rejeté en première lecture, en commission puis en séance publique – où il faut dire qu'il n'a guère été discuté. Je vais vous répondre sur le fond, madame Fiat. Au regard de ce qui a déjà été publié sur les effets des adjuvants aluminiques, un nouveau rapport n'aurait pas un immense intérêt. Il existe sur le sujet des rapports de l'Académie nationale de médecine, de l'Académie nationale de pharmacie, du Haut Conseil de la santé publique. Un rapport remis au Parlement pourrait se contenter de résumer et de synthétiser des éléments dont nous avons déjà pris connaissance. Vous avez assisté à la table ronde que j'ai organisée dans le cadre des auditions préparatoires à mon rapport. Vous avez été destinataire des rapports en question, auxquels j'avais même ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Madame la ministre, j'apprends avec un grand intérêt que l'on va encore ajouter des indicateurs. Qui va noter ? qui va évaluer ? Les médecins sont déjà peu nombreux et se plaignent tous de devoir consacrer 20 % de leur temps à des tâches de ce genre. Le groupe REM veut réduire les normes ; n'en rajoutons donc pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

...licite concernant ces professionnels, eu égard, notamment, à leur rôle dans la pharmacie clinique. Il est nécessaire d'impliquer pharmaciennes et pharmaciens dans les expérimentations des parcours de soins pour améliorer la pertinence et l'efficience des traitements et pour lutter contre l'iatrogénie, que ce soit en ville, à l'hôpital ou dans les réseaux ville-hôpital. Sachez qu'en ma qualité de médecin, je suis une ardente défenseur de la délégation de tâches. Une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2017 permet la conduite d'expérimentations relatives à la vaccination contre la grippe saisonnière par les pharmaciens et pharmaciennes d'officine. Cette pratique est pour le moment limitée temporellement et territorialement puisqu'elle ne concerne que les régions Auverg...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Madame la ministre, j'aurais tout de même aimé connaître votre position sur la différence entre dialyse en centre et à domicile. Je suis en effet persuadé qu'en votre qualité de médecin, vous connaissez parfaitement le sujet. L'amendement no 234, issu d'un amendement que j'avais défendu en première lecture, vise à éviter que les prestataires de services ou distributeurs de matériels mentionnés à l'article L. 5232-3 du code de la Sécurité sociale ne soient sous le contrôle direct ou indirect d'une personne physique ou morale qui poursuit un but lucratif en exerçant à titre princ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...s, avec les médicaments actuellement mis sur le marché, quel texte s'applique si le traitement est inapproprié à la maladie ? Deuxièmement, vous soulignez l'absence de prise en charge du médicament par l'assurance maladie. J'ai donc proposé un amendement, destiné à être examiné après celui-ci, visant à instaurer la gratuité, afin précisément d'éviter toute rupture d'égalité ou l'apparition d'une médecine à deux vitesses, ainsi qu'à inscrire cette démarche dans le champ du crédit d'impôt recherche au titre des biotechnologies. L'article introduit par les sénateurs encadre bien le système de prescription de nouvelles molécules, en prévoyant la création d'un comité indépendant chargé de veiller à la composition des médicaments et d'en démontrer l'intérêt thérapeutique. Les fondements de la sécurit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur général de la commission des affaires sociales :

Nous tenons ici un débat parlementaire de qualité et nous efforçons de répondre sur le fond. J'ai dit tout l'intérêt de cet article et les raisons pour lesquelles il ne pouvait pas être retenu. Je n'ai même pas envie, comme parlementaire et comme médecin, de répondre à ces accusations. Ça suffit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Comme on ne peut introduire de nouvelles dispositions en nouvelle lecture, je souhaite profiter de l'article 36, relatif à la télémédecine, pour appeler votre attention sur les actes de téléradiologie, madame la ministre. La législation actuelle ne permet pas de garantir que ces actes soient réalisés conformément à la réglementation. Au côté de sociétés respectant la réglementation – souvent des médecins spécialistes installés à proximité – , des sociétés low cost sont apparues, ce qui pose des problèmes déontologiques. S'est ains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

L'article 36 du PLFSS vise à intégrer dans le droit commun tarifaire certains actes de télémédecine, c'est-à-dire la télé-expertise et la téléconsultation réalisée par vidéotransmission. Si la télémédecine n'est pas, loin de là, la seule solution sur la table pour renforcer l'accès aux soins, sa démocratisation devrait avoir un impact significatif pour bon nombre de nos concitoyens. En cela, la fixation d'une tarification de droit commun des actes de télémédecine par les partenaires convention...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

L'intégration dans le droit commun tarifaire des actes de télémédecine et de téléconsultation est une excellente option, qu'il faut saluer. Ces actes ne sauraient toutefois se substituer à la relation entre un patient et un médecin – ce n'est évidemment pas à vous, médecins, que je l'apprendrai. À cet égard, je rappelle – vous direz sans doute que je me répète, madame la ministre – que cette mesure fait partie du plan du Gouvernement pour l'égal accès aux soins da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Madame la ministre, vous connaissez mon intérêt pour la télémédecine, en particulier la téléconsultation. Je suis d'ailleurs en train de mettre en place un réseau sur les territoires les plus fragiles de la région Centre. Après avoir rencontré l'ARS, je m'entretiendrai dans quelques heures avec le conseil régional, qui participera financièrement au projet. Nous avons à présent reçu l'engagement que nous pourrons mettre en place ce dispositif dans des communes en ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Il s'agit d'un amendement de prudence et de bon sens, qui vise à circonscrire le champ des expérimentations de télémédecine aux seuls professionnels définis par l'article L. 4111-1 du code de la santé publique. On sait que la télémédecine, médecine à distance, pourrait être pratiquée par une structure employant des professionnels de santé dont l'exercice n'est pas forcément reconnu ou, pire, sous-traitant à des structures employant des professionnels non reconnus sur le sol français ou à l'étranger. Il s'agit donc d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

...us dites, madame la ministre, mais comment pourrez-vous vous assurer que ces actes ne soient pas sous-traités ? Tel est le problème. Nous avons tous des téléphones mobiles, et, quand nous appelons quelqu'un, nous ne savons pas où son opérateur se trouve ni qui il est. Il est donc prudent et de bon sens d'interdire, et vous le ferez peut-être au niveau réglementaire, toute sous-traitance de la télémédecine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Hôpital de Béthune : les services de soins intensifs et de cardiologie sont menacés en raison du départ d'un cardiologue – je sais que vous êtes informée de ces difficultés, madame la ministre. Hôpital de Lens : fermeture du service de pneumologie faute de médecins. Ces deux hôpitaux se trouvent dans le bassin minier du Pas-de-Calais, un territoire de la taille d'un grand département où vivent 1,1 million d'habitants. Les médecins et les élus s'y battent pour conserver des unités de soins de proximité. Dans le bassin minier, on meurt six ans plus jeune qu'en Île-de-France. Le taux de surmortalité y est le plus élevé du pays. Ces hôpitaux ont besoin du sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Vous le savez, les médecins veulent consacrer leur temps à soigner plutôt qu'à effectuer des tâches administratives supplémentaires. C'est la raison pour laquelle nous proposons de supprimer les alinéas 2 et 3 de l'article. En effet, avec ces dispositions, les médecins seront tenus d'indiquer sur l'ordonnance le caractère non remboursable d'une prestation ou d'un produit, ou de préciser que la prise en charge est subordon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...e saisis cette occasion pour appeler l'attention de Mme la ministre sur un point relatif à la demande d'accord préalable. Ce dispositif, qui avait été ignoré ces dernières années, est selon moi nécessaire : avant d'engager certains traitements ou de prendre des décisions concernant certaines interventions, il faut effectivement que l'accord préalable des caisses intervienne, après consultation du médecin-conseil. Toutefois, il me semble indispensable que les demandes d'accord préalable soient cachetées, sans quoi le diagnostic y figurant pourrait être diffusé, en contradiction avec le secret médical. La prudence est de mise, d'autant que l'accord préalable intéresse également les kinésithérapeutes, les infirmières et plus généralement les professionnels de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...tement – pour ne pas dire en catimini – et adopté à la va-vite par l'Assemblée nationale lors de la séance de nuit du vendredi 27 octobre dernier, a conduit à supprimer la généralisation du tiers payant à l'ensemble de la population, qui devait entrer en vigueur le 30 novembre prochain. Par manque de courage politique, le Gouvernement et sa majorité ont cédé à la pression de certains syndicats de médecins libéraux, opposés à ce progrès social, et sacrifié la dispense d'avance des frais chez le médecin. Le Gouvernement a envoyé des signaux contradictoires, ambigus sur le tiers payant généralisé et sa mise en oeuvre n'a donc pas avancé. Le rapport de l'IGAS, auquel Mme la ministre des solidarités et de la santé se réfère souvent, est beaucoup plus nuancé. Il précise que cette mesure est réalisable...