Interventions sur "parcours"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...mais si nous ne partageons pas exactement la stratégie thérapeutique, nous pouvons au moins partager le diagnostic. Convenons que nos concitoyens sont conscients qu'ils bénéficient d'un haut niveau de qualité des soins. Cependant, nous savons tous aussi que les inégalités territoriales et sociales persistent, que notre système de santé est assez mal coordonné entre le public et le privé et que le parcours de soins est souvent opaque pour nos concitoyens et pour les patients. Enfin, si le déficit de l'assurance maladie s'est bien réduit, la dette de la caisse d'amortissement de la dette sociale – CADES – reste à un niveau élevé, à près de 120 milliards d'euros. Les professionnels de santé connaissent un profond malaise. D'abord, les médecins ont le sentiment de ne pas faire le métier pour lequel i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Sanquer :

...nt. Une place plus grande doit notamment être accordée à la tarification au forfait, à côté de la tarification à l'acte. Notre système de santé se caractérise également par un fonctionnement trop cloisonné entre médecine de ville et hôpital, ou entre privé et public. Il est fondamental de revoir l'organisation de l'offre de soins entre médecine de ville et hôpital, pour mettre enfin en oeuvre un parcours de soins coordonné. Le dossier médical partagé, qui permettrait une plus grande efficacité et une amélioration du parcours de soins, peine par ailleurs toujours à se déployer. Conjugué aux avancées de la télémédecine, il permettrait pourtant d'améliorer considérablement la prévention, la qualité, la continuité et la prise en charge coordonnée entre professionnels de santé, dont nous avons besoin....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

... la prévention, d'autres visent à réformer la formation aux métiers de la santé, d'autres se rapportent à l'accès à la santé dans les territoires, certaines concernent l'exercice libéral de la médecine, mais aussi l'innovation et l'accès aux données de santé. Enfin, vos dernières propositions concernent le financement de la santé, notamment le passage d'un financement à l'acte à un financement au parcours de soins. Pour la petite histoire, la fameuse tarification à l'acte avait été instituée en 2004 par Jean-François Mattei, député UMP. Sans aucune provocation, je constate que la droite en reconnaît les limites et la nécessité de faire évoluer cette tarification pour l'adapter aux réalités actuelles. Toutefois, il serait imprudent de croire que, d'un coup de baguette magique, le financement au pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

La plupart de vos propositions sont déjà annoncées par le Gouvernement, qu'il s'agisse du parcours de soins, de la réforme des études de santé, des politiques de prévention ou de la réorganisation territoriale de la santé. Ainsi, nous aurons l'occasion d'examiner nombre de vos propositions dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, dans les prochaines semaines. Pour toutes ces raisons, monsieur Grelier, malgré l'intérêt de certaines de vos propositions, le groupe Socialiste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

... tous les pans de la santé et qui doit être traité à la hauteur des occasions qu'il nous donne. Toutes ces ambitions ne se réaliseront pas sans la jeunesse. Il ne suffira pas de créer de nouveaux statuts ou de réformer la PACES à la marge : il faut ouvrir et décloisonner les études de santé pour retrouver la diversité des profils. Mettons fin au numerus clausus, élargissons les formations et les parcours, donnons de la mobilité aux étudiants : c'est ce que prévoit « Ma Santé 2022 ». Offrons une chance aux étudiants, donnons-leur la capacité de rendre le système de santé de demain plus ouvert et plus juste, afin de lui permettre de répondre aux défis posés par la pénurie de médecins. Cette proposition de loi, vous l'avez souligné, monsieur le rapporteur, n'appelle pas au « grand soir », mais prév...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...duit pas au champ médical : tel est le point sur lequel je souhaite faire porter mon propos. Vous consacrez un chapitre à la réforme des études paramédicales, qui, étonnamment, m'est assez familier puisqu'il s'inscrit dans l'orientation voulue et portée par notre stratégie de santé. Vous préconisez, monsieur le rapporteur, la création d'une conférence pédagogique, afin de mettre en cohérence les parcours de formation en favorisant les échanges entre les professionnels de santé. Or telle est l'orientation que nous avons donnée depuis déjà près d'un an à nos travaux. Face aux défis actuels du vieillissement de la population, du développement des maladies chroniques et de la persistance d'inégalités territoriales dans l'accès aux soins, nous avons naturellement pris acte que la qualité de notre sys...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...ce à un système d'orientation progressive qui incite moins au bachotage, laisse plus de place à la pratique et permette de diversifier les profils des étudiants. Nous ne voulons plus d'une appréciation livresque des connaissances, sans lien avec les compétences réellement mises en oeuvre dans les métiers de la santé. Nous ferons du premier cycle des études de santé un véritable tremplin vers des parcours variés, au lieu d'être un sas à échec pour un nombre considérable d'étudiants brillants. Nous axerons la formation sur la coopération entre professionnels et non sur la compétition, qui produit des effets délétères durables. Oui, notre système de formation passera d'un mode compétitif à un mode collaboratif. Nous supprimerons dès 2020 les épreuves classantes nationales, ces épreuves de fin de s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

... » se retrouvent dans votre proposition de loi, cette dernière n'aborde que certains aspects de la politique de santé publique, alors que le Gouvernement propose une réforme globale et ambitieuse, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de santé. Permettez-moi de prendre deux ou trois exemples. S'agissant du dossier médical partagé, je vous rejoins sur la nécessité d'y intégrer les parcours de prévention. Cependant, quatorze ans après son lancement, ce dossier sera peu à peu généralisé très prochainement. Laissons-lui la chance de répondre aux attentes des professionnels de santé et de remporter l'adhésion des patients avant d'y apporter toute modification. Ce dossier du patient s'est souvent limité à une succession de briques applicatives pas toujours intégrées. Il a fallu beaucoup...