Interventions sur "venir"

79 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...ntraire, il n'a pas reçu, lui non plus, de réponse. Le Premier ministre doit formellement nous répondre et expliquer pourquoi il ne souhaite pas un débat et, s'il en souhaite un, de quelle manière il compte l'organiser. Je m'adresse à vous, madame la garde des sceaux, puisque le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement passe son temps dans les couloirs de l'Assemblée et refuse de venir dans l'hémicycle, ce qui est invraisemblable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... ce sujet – , y compris dans l'hémicycle. À quel titre, puisqu'il n'est même pas dans l'organigramme de l'Élisée ? Avec quelle autorisation ? Nous l'ignorons. Bref, les informations arrivent heure après heure. Vous prétendez parler au nom du peuple : eh bien, ce que le peuple ne comprend pas, c'est que l'Assemblée nationale ne réussit même pas, lorsqu'une affaire aussi importante éclate, à faire venir le Premier ministre ou un autre membre du Gouvernement, même M. Castaner, pour s'exprimer devant elle. Chers collègues de la majorité, je m'étonne que vous ne considériez pas, comme nous, à quel point il est méprisant pour nous d'entendre des ministres parler, l'un sur le Tour de France, l'autre à côté de l'hémicycle, sans daigner venir ici répondre à nos questions. Certes, une commission d'enq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

C'est pourquoi, je ne comprends pas que vous ne demandiez pas, comme nous, au Premier ministre de venir s'expliquer sur des faits absolument anormaux. Ces propos, croyez-moi, c'est largement au nom des Français que nous les tenons.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Monsieur le président, comme M. Jacob, j'ai écrit au Premier ministre pour lui demander de venir, dans le cadre de l'article 50, alinéa 1er, de la Constitution, à l'Assemblée nationale faire une déclaration qui donne lieu à débat. Et comme M. Jacob, je n'ai pas reçu de réponse. Monsieur le président, vous avez été vous-même destinataire de cette lettre, puisque je vous en ai adressé une copie, ainsi qu'à M. Castaner, que nous ne voyons pas, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

C'est pourquoi le Premier ministre doit venir s'expliquer aujourd'hui devant l'Assemblée nationale. Tant que cette confusion des pouvoirs ne sera pas levée, il ne sera pas possible de reprendre, dans un esprit de travail, l'examen du texte constitutionnel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

... loi en fonction de l'intérêt général, pour faire vivre les valeurs de la République et défendre une certaine conception de nos institutions. Nous avons bien l'intention de le faire, ici, dans cette assemblée. C'est ce que nous faisons depuis deux jours, mais nous ne sommes pas entendus. La situation est bloquée. Nous avons écrit, comme d'autres groupes, au Premier ministre pour lui demander de venir. Nous ne savons ce qu'il en sera, de quelle manière il pense pouvoir échanger avec nous à propos de cette crise profonde. Nous avons aperçu M. Castaner dans les couloirs, ce qui est étonnant. Sans doute n'est-il pas ici au titre de ses fonctions de secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, mais de chef de parti. Il est surprenant, en tout cas, de le voir évoluer dans nos locaux, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...e. Il souhaite que ce Parlement continue à dysfonctionner. Pour quelle raison ? Vous aurez beau vociférer, mes chers collègues, vous êtes, au fond de vous, d'accord avec moi. Vous ne comprenez pas pourquoi M. Castaner défend un castagneur, ni pourquoi il passe plus de temps dans les travées ou à la buvette, à prendre tant de cafés qu'il doit être dans un état de nervosité incomparable, plutôt que venir nous répondre calmement. Je le répète : nous nous sommes adressés au Premier ministre et nous attendons la réponse. Tant qu'il n'y en aura pas, monsieur le président, je vous l'annonce au nom de notre groupe, nous ne reprendrons pas les travaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Nous sommes prêts à entendre le Gouvernement : pourquoi ne vient-il pas s'expliquer devant nous ? Ce faisant, vous êtes complices ! Bien sûr, il y a tous vos collègues qui n'osent pas venir dans l'hémicycle pour défendre…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Nous travaillons à défendre les valeurs de la République, valeurs auxquelles nous sommes attachés. Nous sommes confrontés à une situation grave : vous avez transformé cette affaire en affaire Macron, puisque l'exécutif refuse de venir s'exprimer. Or, quand l'exécutif refuse de venir s'exprimer, c'est peut-être parce que la situation est plus grave que ce que nous avions imaginé depuis le début de cette affaire. Alors que vous ne cessez de répéter qu'une commission d'enquête a été mise en place, vous envisagez de contraindre les auditions qu'elle ménera.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Mes chers collègues, depuis 72 heures, le ministre chargé des relations avec le Parlement, M. Castaner, n'est pas entré dans cet hémicycle. Il est tout prêt d'ici mais il ne daigne pas venir devant nous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je le dis pour ceux qui ne sont là que depuis un an : la mission d'un ministre chargé des relations avec le Parlement c'est de venir ici dès qu'il y a un incident ! Je me souviens d'un temps où, au moindre incident, le ministre chargé des relations avec le Parlement venait s'asseoir au banc du Gouvernement aux côtés du ministre chargé du sujet de fond. Pourquoi ? Pour rassurer sa majorité et trouver des compromis avec l'opposition. Mais aujourd'hui il n'est pas là et il n'était déjà pas là avant même cette crise. J'ai la conv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Kamowski :

… et on préjuge de notre culpabilité alors que nous ne faisons que faire notre travail de députés. Tels sont les termes et le ton employés ces derniers temps sur tous les bancs de cette assemblée, que certains, qui semblent se prendre pour des Fouquier Tinville, voudraient transformer en tribunal révolutionnaire et on sait à quels excès cela a mené : certains ici veulent-ils revenir au règne de la Terreur ? La terreur de parler, la terreur de s'exprimer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

J'aurais aimé moi aussi décaler mon intervention en attendant la venue du Premier ministre ou du ministre en charge des relations avec le Parlement mais malheureusement ni l'un ni l'autre ne daignera venir dans l'hémicycle aujourd'hui !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

avec un conseiller de l'Élysée autorisé à venir jusque dans l'hémicycle pour contrôler vos votes. On ne peut pas discuter sereinement d'une réforme de la Constitution qui remet en cause l'équilibre des pouvoirs dans la Ve République quand l'Élysée vérifie que chacun vote comme il faut en faisant peser directement une menace physique sur les députés d'une majorité aussi écrasante.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Fuchs :

Je vous demande, monsieur le président, d'en revenir à nos débats. Monsieur Straumann, je reçois toutes les heures des messages de nos collègues alsaciens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

...igés de changer d'éléments de langage dans peu de temps. Je ne vous le souhaite pas, mais ne portez pas de jugement définitif. Vous voulez reprendre le travail, nous aussi. Mais comment considérer que le texte que nous examinons ne sera pas entaché de soupçons ? En modifiant la Constitution, nous ne légiférons pas pour nous-mêmes – à moins que ce ne soit votre cas ? – mais pour les générations à venir. Il faut élaborer un texte dont la stabilité perdure dans le temps. Comment pouvez-vous penser, alors que notre légitimité est contestée, que ce texte ne puisse être entaché de doutes et notre institution frappée de discrédit ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Revenons aux choses sérieuses. Je rappelle quelques faits. Depuis le 2 mai, Emmanuel Macron sait que l'un des personnages centraux de l'Élysée, la veille, a frappé des manifestants. Selon l'article 40 du code pénal, il aurait dû prévenir la justice. Au lieu de cela, l'auteur des faits a été mis à pied pendant deux semaines et ce même personnage a pu continuer à gagner 10 000 euros mensuels, à avoir un appartement et une voiture de fonction, à s'occuper de la sécurité des cérémonies du 14 juillet ou de l'arrivée des Bleus, et il paraît qu'il était prêt à faire de même au Fort de Brégançon.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

… et le Premier ministre, quelles qu'aient été ses responsabilités personnelles. Ce dernier doit venir ici. Vous remarquerez une chose : depuis jeudi, les oppositions sont restées fermes. Nous avons demandé deux choses : une commission d'enquête, dont vous freinez l'action en jouant sur la liste des personnes qu'il faut interroger et sur la publicité des débats, et que le Premier ministre s'exprime. Nous n'avons jamais dévié. Vous nous demandez de faire comme si de rien n'était, de continuer à d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Autrement dit, au moment même où, à l'Assemblée nationale, nous ne parvenons même pas à faire venir le Premier ministre, vous nous dites « Circulez, il n'y a rien à voir ! Votez cette loi qui vous donnera encore moins de pouvoirs ! » Alors, chers collègues, je vais vous dire une chose : notre non est politique. Quoi que vous fassiez, nous sommes aujourd'hui à un tournant. Il y a un avant et un après cette affaire.