Interventions sur "mer"

42 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...ion d'enquête parlementaire dont le rapport final n'a pas été adopté. Permettez-moi simplement d'expliquer à mes collègues comment les choses se passent en pareil cas : le groupe majoritaire vote le rejet du rapport et, dans les minutes qui suivent, les membres de la commission d'enquête reçoivent une lettre du président de l'Assemblée nationale leur expliquant qu'ils n'ont pas le droit de s'exprimer ni de rendre publics des éléments d'information contenus dans ce rapport. Monsieur le président, en tant que député de base, je veux simplement poser des questions que nous sommes en droit de vous poser. L'enquête portera-t-elle exclusivement sur les violences filmées ou ira-t-elle plus loin ? Pourquoi les comportements répréhensibles n'ont-ils pas été déclarés à la justice ? Les réunions de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Il y a un peu moins de deux heures, nous avons souhaité sa présence. Rappelez-vous : lundi 9 juillet, le Président de la République n'avait eu aucun mal à venir s'exprimer devant l'ensemble des parlementaires réunis en Congrès à Versailles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

J'apprends ce soir que le ministre de l'intérieur viendra s'exprimer devant les sénateurs au début de la semaine prochaine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

À ce stade, ma crainte est grande que la question maritime, question majeure s'il en est, ne fasse aussi les frais de cette désolante actualité. Je suis convaincue, comme beaucoup ici, que la France ne peut plus rester indifférente à l'égard des mers et des océans, en raison même des multiples enjeux qui leur sont liés. Qui peut encore nier que notre siècle est et sera de plus en plus maritime ? Pensons seulement au potentiel maritime dans le développement des énergies renouvelables. Rappelons encore que 98 % des data numériques transitent par les câbles sous-marins. Notre système juridique ignore encore trop la dimension océanique de la Fra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nos collègues connaissent la part que nous avons reconnue à la question des mers et des océans dans notre programme, en particulier durant la campagne présidentielle. Je n'ajouterai rien aux informations répétées devant vous par nos deux collègues de la Polynésie française de La Réunion. Les outre-mer, qui concentrent autour des terres émergées 80 % du territoire maritime français, sont plus sensibles sans doute à ces questions que les continentaux de notre vieille nation pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Il me semblait bien, en effet, que M. le rapporteur général et Mme la garde des sceaux n'avaient pas donné d'avis sur ces amendements en début d'après-midi. Compte tenu de l'importance de ces sujets, je regrette qu'ils se soient contentés d'exprimer un avis défavorable, sans aucune explication. La France est bordée de plus de 4 000 kilomètres de côtes et, par ses départements d'outre-mer, est également présente dans l'océan Pacifique, la mer des Caraïbes, l'océan Indien et les mers froides. C'est pour notre pays une force considérable que nous n'avons jamais su bien exploiter et pour laquelle un potentiel énorme reste à trouver. Je pense qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

Il y a un paradoxe, dont j'ignore s'il faut l'attribuer à l'insouciance ou à l'inconscience. J'observe que, dans leurs amendements, Mme Sage et Mme Bello n'ont jamais écrit le mot « outre-mer », afin de ne pas situer le débat. Les amendements que nous évoquons visent à vous faire prendre conscience de l'importance de ce que possède la nation. J'insiste : ces amendements évoquent la biodiversité, les mers et les océans. La France a tout de même rayonné pendant près de quatre siècles dans des combats et des conquêtes que nous, qui les avons subis à une certaine époque, avons condamnés....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...uivalent de la surface de la Chine et de la Mongolie, ou des États-Unis et du Mexique réunis, ce qui est absolument considérable. Derrière ces chiffres, il y a des richesses minières – les nodules polymétalliques – , une richesse halieutique considérable, une richesse énergétique en matière d'énergies traditionnelles comme d'énergies du futur, l'intérêt géostratégique de ces territoires et de ces mers et, naturellement, leur formidable richesse environnementale. Le paradoxe, dans tout cela, est que la France possède un potentiel extraordinaire qui n'est absolument pas valorisé, car nous avons un problème culturel dans notre relation à la mer. Rappeler ce potentiel extraordinaire dans la Constitution, c'est nous efforcer de dépasser nos difficultés pour reconquérir la place qui devrait être c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Je veux insister à mon tour sur l'importance de l'amendement proposé par Huguette Bello, qui vise à ajouter, parmi les principes fondamentaux que la loi doit déterminer, après la préservation de l'environnement, celle des mers et des océans. D'abord, en effet, nos mers et nos océans ont été beaucoup malmenés, parfois par nous-mêmes, au cours de notre histoire. Comme cela a été rappelé à plusieurs reprises, le rapport, le contact que notre pays, dans sa diversité, entretient avec la mer nous impose une responsabilité particulière, et nous devons l'inscrire dans la Constitution pour en prendre peut-être mieux conscienc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...s défavorable, que je maintiens, mais je veux vous expliquer pourquoi. Ce sujet, sur lequel nous allons débattre, mérite une réflexion commune. L'inscription à l'article 1er des mots « Elle agit pour la préservation de l'environnement et de la diversité biologique et contre les changements climatiques » nous permet, nous semble-t-il, de répondre à la question d'ensemble en intégrant le sujet des mers et des océans. J'entends des versions assez différentes de l'amendement, même si elles ne sont pas contradictoires : certains le lisent sous l'angle de la protection des mers et des océans, tandis que d'autres l'envisagent plutôt sous l'angle de l'exploitation des richesses des mers et des océans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Les deux – je ne fais pas de procès d'intention – mais, je crois que cette rédaction n'est pas mûre. J'entends votre souci et je pense que nous partageons cette idée que les mers et les richesses sont une richesse ; c'est un peu une exception française – je reconnais que nous n'avons pas bougé depuis La Pérouse, comme Mme Bello me le disait tout à l'heure dans les couloirs. Nous devons y réfléchir pendant la navette pour rechercher un meilleur emplacement, si cela est possible – je ne prends pas l'engagement de le faire, mais au moins d'y réfléchir. Doit-on lier le prob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...onté d'adjoindre le nécessaire, sans pour autant rendre le texte bavard s'il existe déjà une réponse dans d'autres articles – ce n'est pas ce que je lis dans votre amendement – , cela mérite une expertise. Voilà la réponse que je voulais apporter à ceux qui se sont exprimés sur le sujet. Ce débat n'est pas seulement technique ; il s'agit d'un débat politique de fond sur la façon dont on pense la mer et les océans.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

Je remercie le rapporteur de penser à ajouter, peut-être, les mots « mers » et « océans » dans l'article 1er car ils y auraient tout à fait leur place. Je veux à mon tour rappeler l'importance que prennent ces mots dans le débat de ce soir. Merci, mesdames et monsieur les auteurs des amendements, d'y avoir pensé. Nous savons que c'est un vrai avenir, nous savons que nous avons de vrais soucis : en 2050, i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaina Sage :

Je constate que les différentes suspensions de séance nous ont permis d'avancer aussi sur ce sujet. Merci car, compte tenu de l'actualité, nous avons craint de passer à côté du débat. Je comprends que cette affaire urgente ait surgi au milieu de nos débats mais je ne veux pas que cela se fasse au détriment de la protection de cette richesse que constituent nos océans et surtout de la responsabilité que cela nous confère, à nous qui sommes la deuxième puissance maritime au monde. Merci également d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je n'ai pas compris quelle était la réponse. Je pense qu'entre le président du groupe La République en marche, la garde des sceaux et vous-même, monsieur le président, on doit pouvoir avoir une réponse à cette question. Enfin, entre députés de La France insoumise, nous échangeons sur le fil Telegram, où j'ai vu que l'affaire s'était déroulée le 1er mai. J'aimerais savoir si le champ d'investigation de la commission se limitera aux événements du 1er mai. Pour moi, le scandale c'est surtout ce qui s'est passé à l'Élysée après le 1er mai…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Letchimy :

Après la lugubre discussion que nous avons eue autour de cette affaire, les amendements de Mme Sage, M. Castellani et Mme Bello nous ont apporté un peu de lumière sur une question essentielle et montré qu'au-delà du droit d'amendement, que vous voulez aussi réformer, il y a un devoir d'amendement, qui est aussi précieux et auquel il ne faut pas y toucher. Je vous suggère de respecter ce devoir d'amendement…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Le bien commun est reconnu par le droit international mais nous avons choisi de retenir la notion des biens publics mondiaux, que nous avons défendus et qui nous ont évité tous les débats sur la mer, l'énergie et la biodiversité. Les biens publics mondiaux représentent une vision holistique et moderne mais, comme ses visées sont très larges, nous avons précisé, à chaque fois, des options autour de la loyauté fiscale, de la protection des sols et de la souveraineté alimentaire. Nous avons fait en sorte que cette réforme constitutionnelle puisse créer une nouvelle hiérarchie entre le droit de ...