Interventions sur "Élysée"

40 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Je ne mets pas du tout en cause le président de l'Assemblée nationale ; s'il a été sollicité – peut-être de manière pressante – par l'Élysée pour attribuer un badge à tel individu, je comprends parfaitement qu'il l'ait fait.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

… dont la nomination à l'Élysée n'a pas été publiée au Journal officiel disposait d'un badge H lui permettant d'entrer dans l'hémicycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...abord, les suites données par la hiérarchie de M. Benalla à cette affaire – une simple suspension de quinze jours pour des faits de violence grave et l'usurpation de la fonction de policier. Ensuite, la dissimulation des faits à la justice et au grand public, par leur non-signalement au procureur de la République. Or l'on sait aujourd'hui que, dès le lendemain, la hiérarchie de M. Benalla, donc l'Élysée au plus haut niveau, en a été informée – le cabinet a même dit que M. Macron était au courant – , et le ministre de l'intérieur également. Enfin, les inexactitudes – je ne dis pas encore les mensonges – et les contresens qui ont été prononcés ici même, au Sénat ou dans les médias, et sur lesquels il nous faut des explications, par vous-même, madame la garde des sceaux, lorsque vous avez affirmé q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...fonctionnaire de l'obligation qui lui incombe en vertu de l'article 40 du code de procédure pénale n'est pas sanctionnée pénalement. Cela est normal, car il s'agit, pour ledit fonctionnaire, d'une obligation administrative qui engage sa responsabilité professionnelle. Néanmoins, cette inobservation devrait, à tout le moins, faire l'objet d'une sanction disciplinaire. Or le secrétaire général de l'Élysée, dont la majorité a refusé l'audition, n'a, à ma connaissance, pas été sanctionné pour ce manquement. Lui aussi, bénéficie donc, apparemment, d'une indulgence plus que coupable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... tolérer de la part d'un chargé de mission placé au coeur de la République ? Pourquoi ce monsieur avait-il son bureau au même étage que le Président de la République ? Pourquoi ce monsieur avait-il un accès illimité à l'Assemblée nationale ? Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir, disait La Fontaine ; selon que vous serez soutenu ou non par l'Élysée, la sanction sera douce ou rude.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Oui, ils trancheront ! Les Français ne sont pas en train de se demander pourquoi l'opposition ferait de l'obstruction, mais pourquoi un barbouze a été protégé à l'Élysée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

En réalité, ceux qui, aujourd'hui, blessent la démocratie, ce ne sont plus seulement M. Benalla et les barbouzes de l'Élysée. Par votre entêtement, par votre volonté de ne pas déplaire au chef, à Jupiter, vous aussi, chers collègues de la majorité, vous blessez la démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

N'écoutez plus les éléments de langage fournis par l'Élysée ! Retrouvez le bon sens qui, normalement, a présidé à votre élection ! Vous devenez aujourd'hui les caricatures politicardes que vous dénonciez hier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...our défendre l'institution. Nous ne sommes pas là pour être les relais de l'exécutif ni pour étouffer l'affaire. Vous avez cherché à le faire, chers collègues de la majorité, en mettant des heures pour créer une commission d'enquête, puis en repoussant à lundi l'audition du ministre de l'intérieur, puis en limitant les auditions que tout le monde attend, en évitant que tous les responsables de l'Élysée impliqués dans l'affaire soient entendus, ainsi d'ailleurs que ceux du parti La République en marche, également impliqués.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

...ettrait ensuite de travailler sereinement sur nos institutions. Pour l'heure, le débat est pollué par la révélation d'un système qui prévaut au sommet de l'État. Si vous parlez de fait divers ou d'affaire individuelle, c'est que vous n'avez pas pris conscience de la gravité de la situation ni de toutes les accusations qui ont été portées. À présent, quand on parle de l'existence de barbouzes à l'Élysée, vous ne réagissez même plus, parce que vous savez que c'est la réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Voilà quelque temps que nous disons que nous avons affaire à un scandale d'État. La majorité proteste qu'il n'en est rien et qu'il faut se remettre au travail. Mais enfin nous ne sommes pas là pour exécuter les basses besognes de l'Élysée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

Écoutez-moi, nous vous écoutons également. Quand vous prétendez que nous faisons de l'obstruction, vous adoptez la politique de l'autruche. Ce n'est pas possible ! Il y a vingt-quatre heures, M. Ferrand nous a lancé : « Vous êtes ridicules ! » Pardonnez-moi, mais j'ai envie de retourner le compliment. Je termine, monsieur le président. Tout à l'heure, M. Le Fur a indiqué que six personnes de l'Élysée détenaient le badge de l'Assemblée nationale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

… ne sont plus le centre de ce scandale. Comment ce qui ressemble à un service d'ordre privé, à une sorte de milice privée a-t-il pu prospérer à la tête même de l'État ? De quelle complicité ses membres ont-ils bénéficié, non seulement à l'Élysée mais également au ministère de l'intérieur et à la préfecture de police, peut-être – qui sait ? Qui leur a assuré une impunité qui n'a pris fin, il y a seulement quelques jours, que lorsque la presse a dévoilé le pot aux roses ? De quels secrets sont-ils les dépositaires, qui les mettaient à l'abri des enquêtes et des sanctions ? Voilà quelques-unes des questions que vous ne voulez pas, mesdames ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

...r débattre, mais un minimum de confiance entre le Parlement, notamment l'opposition, et le Gouvernement. Or, mes chers collègues, monsieur le président, madame la ministre, cette confiance n'existe pas à ce moment du débat, car le Gouvernement et la présidence de la République nous ont menti. Je pourrais recenser dix, quinze mensonges, mais je n'en citerai que deux. D'abord, le porte-parole de l'Élysée nous a dit que M. Benalla avait été sanctionné très sévèrement…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Oui, vous savez que cette affaire a des conséquences politiques, puisqu'il semblerait que M. Benalla souhaitait modifier le fonctionnement du groupe de sécurité de la présidence de la République – GSPR – et le soustraire à l'autorité de la police nationale pour le placer sous la tutelle de l'Élysée. Le but était de pouvoir choisir les personnes intervenant dans les opérations, au GSPR ou en dehors de celui-ci, avec des gens qui ne seraient ni policiers ni gendarmes et qui relèveraient de ces fameuses polices privées qu'évoquait, avec beaucoup de naïveté, Mme Gourault sur ma propre interpellation. Oui, des sujets très importants se cachent derrière cette affaire Benalla. Ils touchent à l'éq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...ublique du plus haut niveau, ne lui avait été retiré qu'hier. Selon le président, ce badge a été délivré en juillet 2017, c'est-à-dire au moment de l'avènement du nouveau monde, celui de la transparence, de la nouvelle lumière et de tous ces bons sentiments qui ont nourri l'illusion ayant frappé notre pays au printemps 2017 – aujourd'hui, les Français se réveillent douloureusement. Personne, à l'Élysée, n'a demandé que cette accréditation, qui permet d'accéder au coeur du fonctionnement parlementaire, soit suspendue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Pourtant, le porte-parole de l'Élysée nous a indiqué, jeudi matin, que M. Benalla avait fait l'objet d'une sanction particulièrement grave, d'une gravité jamais atteinte sous la Ve République pour un membre du cabinet de la présidence de la République. Dès lors, mes chers collègues, si l'on en croit le président de l'Assemblée nationale, le porte-parole personnel de M. Macron a menti à la presse, à la représentation nationale et aux...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Pourquoi le badge à l'Assemblée nationale, le salaire, le logement quai Branly, dans un bâtiment normalement réservé aux plus hautes personnalités de l'Élysée ? Pourquoi cette nomination au grade de lieutenant-colonel de réserve de la gendarmerie nationale à vingt-six ans ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

..., madame le garde des sceaux ! Le troisième scandale d'État, Éric Ciotti vient de le rappeler : manifestement, le porte-parole de la présidence de la République a menti hier à la presse – et à travers elle aux Français – en affirmant que M. Benalla avait été puni, alors même qu'il a été filmé aux côtés du couple présidentiel ainsi que dans le car de l'équipe de France de football, sur les Champs-Élysées, il y a quelques jours à peine. Tous ces sujets, madame le garde des sceaux, sont bien des affaires d'État. Dès lors, comment prétendre que nous sommes dans une situation de sérénité pour réviser notre Constitution, laquelle fonde notre État de droit ainsi que l'équilibre des pouvoirs publics ?