Interventions sur "diplôme"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Rauch :

Actuellement, les employeurs d'apprentis peuvent bénéficier de certaines aides directes ou indirectes selon la taille de l'entreprise, le nombre de salariés, l'âge de l'apprenti et le niveau du diplôme préparé. Pour mémoire, il existe actuellement sept types d'aides. L'article 12 vise à fusionner l'ensemble des aides à l'apprentissage en une aide unique, versée à l'employeur par l'État. Il répond ainsi à un objectif de simplification et de mise en place d'un système lisible et cohérent. Déjà, en juin 2013, l'inspection générale des finances et l'inspection générale des affaires sociales avaient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

Par souci de simplification administrative, l'article 12 vise à instaurer une aide unique pour les entreprises de moins de 250 salariés employant un apprenti qui prépare un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat. Cette aide unique se substituera à trois dispositifs d'aide gérés par l'État et les régions ainsi qu'à un crédit d'impôt. Si l'on peut se réjouir de cette mesure de simplification administrative, je souhaite néanmoins appeler votre attention, madame la ministre, sur le risque que ce dispositif d'aide unique rende moins vis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

... en emploi et en alternance, puisque la formation initiale n'existe pas dans ces secteurs d'activité. La professionnalisation des salariés dans l'emploi répond aussi aux difficultés qu'éprouvent ces structures à recruter les personnes qualifiées nécessaires à leur activité. D'autres secteurs ont structuré leur politique de qualification des salariés autour de certifications spécifiques, faute de diplômes ou de titres adaptés dans l'offre de formation initiale. Là encore, l'acquisition de ces certifications, parfois longues, ne peut se faire que dans l'emploi, en alternance. Dans les deux cas, les secteurs concernés recrutent en contrat à durée indéterminée, afin de fidéliser les salariés et de stabiliser l'emploi et la structure. Les entreprises de ces secteurs sont volontaristes car l'accompag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

...e apparaître officiellement cette mission de formation et de traduire dans la loi le triptyque plébiscité par l'ensemble des acteurs de l'insertion. En effet, l'aide à l'insertion passe aujourd'hui par la formation, le salarié devant s'adapter à la réalité d'un monde changeant. Il s'agit de faire de la formation un élément de parcours pour toutes les personnes qu'elle accompagne. Les actifs sans diplôme ont trois fois plus de risque d'être au chômage que les personnes possédant un niveau bac + 2 ou plus, et la formation doit venir favoriser l'accroissement des compétences des salariés. L'objectif de cet amendement est de permettre aux personnes insérées de trouver un emploi pérenne. Je propose donc de compléter le premier alinéa de l'article L. 5131-1 du code du travail par les mots : « et d'une...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

L'article 14 rénove en profondeur le dispositif français d'élaboration et de reconnaissance des certifications professionnelles. Le système actuel souffre de son caractère formel. En outre, il est insuffisamment réactif et déconnecté des nouveaux enjeux de l'économie. La modification proposée renforce la pertinence de l'élaboration des certifications, des titres et des diplômes, et confie aux partenaires sociaux, au niveau des branches, la responsabilité d'élaborer les référentiels professionnels des diplômes. Révolution en France, cette pratique est courante dans les autres pays. En outre, la mobilité internationale des individus est favorisée par la correspondance des certifications avec celles des autres États membres de l'Union européenne. Vous l'aurez compris, ch...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

L'article 14 introduit effectivement dans le code du travail un nouveau chapitre relatif à la certification professionnelle. Tout projet de création, de révision ou de suppression de diplômes sera dorénavant soumis à l'avis conforme des CPC – commissions professionnelles consultatives du travail social et de l'intervention sociale. Par ailleurs, les dispositions de l'article visent à fluidifier le processus d'enregistrement des diplômes. Parmi ces dispositions, celles qui prévoient le découpage des qualifications en blocs de compétences – lesquels feront l'objet d'une validation, do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

La première signataire de cet amendement est Mme Louwagie. En outre, compte tenu du contexte tendant à multiplier les correspondances entre les diplômes, les titres et les blocs de compétences, instaurer une unique commission professionnelle consultative interministérielle pour examiner les projets de création, de révision ou de suppression de diplômes et de titres ainsi que leurs référentiels permettrait d'assurer une vision globale et cohérente des certifications professionnelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

...toire national des certifications professionnelles à France compétences. Cette rénovation permet plus de lisibilité au système de certification professionnelle. Les certifications professionnelles enregistrées dans ce répertoire permettent une validation des compétences et des connaissances acquises nécessaires à l'activité professionnelle. Cet amendement, vise à prendre en compte l'ensemble des diplômes de l'enseignement supérieur dans l'exception prévue à l'article 14 et dans le respect de l'autonomie des établissements d'enseignement supérieur et des évaluations déjà mises en place à l'article L. 642-3 du code de l'éducation. Le projet de loi entend confier la gestion du répertoire national des certifications professionnelles à France compétences. Cette rénovation améliorera la lisibilité au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

Cet amendement vise à organiser une concertation concernant les projets de création, de suppression ou de révision des diplômes de l'enseignement supérieur à finalité professionnelle entre les établissements qui les délivrent et les organisations représentatives de salariés et d'employeurs. Il s'agit de faire bénéficier les établissements d'enseignement supérieur proposant des formations professionnelles de l'éclairage de représentants du monde professionnel, afin qu'ils puissent être informés des attentes et des besoins...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

La rédaction de cet amendement trahit une profonde méconnaissance du fonctionnement du milieu universitaire. Avant l'institution des masters prévalaient les diplômes d'études supérieures spécialisés et les conseils d'orientation se réunissaient systématiquement en amont, avec des professionnels. Le fait d'institutionnaliser ce dialogue est une bonne mesure, contre laquelle je n'ai rien à redire, mais je voudrais tout de même dénoncer ce regard condescendant que l'on porte sur le milieu universitaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Cet amendement tend à permettre aux commissions d'adapter les référentiels de diplômes et titres à finalité professionnelle en fonction des spécificités régionales de chaque territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

Cet amendement, dans un souci de souplesse et d'adaptation, prévoit que les référentiels de diplômes et titres à finalité professionnelle puissent être adaptés aux caractéristiques et spécificités de chaque territoire régional.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Il ne s'agit pas de délivrer un diplôme d'envergure régionale mais de pouvoir adapter en fonction des spécificités de chaque territoire régional. Le diplôme reste national.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

L'article 14 bis vise à remplacer le diplôme par une attestation de compétences professionnelles pour les travailleurs handicapés qui n'auraient pas la capacité de participer à toutes les épreuves requises pour obtenir un diplôme. Notre groupe considère que c'est de la discrimination. En effet, pour un travailleur, posséder une attestation de compétences professionnelles n'est pas la même chose que posséder un diplôme délivré par l'État. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Le sujet est important, même si je ne partage pas votre lecture de l'article 14 bis. Celui-ci apporte, en effet, une possibilité supplémentaire de reconnaissance aux personnes en situation de handicap qui ne peuvent pas valider la totalité d'un diplôme, par exemple les épreuves théoriques. Que ces personnes puissent faire reconnaître, au moyen d'une attestation, les parties du diplôme qu'elles ont passées me semble au contraire constituer une avancée. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

Cet article concerne la formation professionnelle continue. Il inscrit dans le code de l'éducation la possibilité pour les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel – universités et grandes écoles, notamment les écoles normales supérieures – d'assurer des formations de courte durée ou des formations ne débouchant pas sur la délivrance d'un diplôme conférant un grade. Dans son arrêt du 8 mars 2016, la cour administrative d'appel de Paris a considéré que les dispositions de l'article L. 711-1 du code de l'éducation n'autorise pas lesdits établissements à exercer, dans le cadre de filiales, des activités de formation continue. Pourtant, l'article L. 123-3 du code de l'éducation dispose, lui, que les missions de l'enseignement supérieur sont,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Je soutiens l'amendement défendu par M. Dharréville car, oui, permettre aux établissements d'enseignement supérieur de dispenser des formations privées sans délivrance de diplômes est une privatisation larvée. Appelons un chat un chat ! Assumez ce que vous proposez. Une telle privatisation en règle ne correspond pas à notre vision de la formation. M. Dharréville a raison et c'est pourquoi soutenons son amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Fabre, rapporteure de la commission des affaires sociales :

...rmation professionnelle. Il recentre les missions des régions en matière d'apprentissage sur le développement économique et l'aménagement du territoire. Enfin, il renforce la compétence des régions en matière d'orientation. Nous faisons donc confiance aux régions sur ces thématiques. Les branches, pour leur part, seront davantage responsabilisées pour ce qui concerne les besoins et le contenu des diplômes, et c'est très bien. Elles seront accompagnées pour cela par les opérateurs de compétences et seront incitées à se restructurer. Je pense donc, contrairement à vous, que le texte permet de redémarrer sur de bonnes bases. Il y a toutes les chances que cela réussisse et, de toute manière, nous n'avons pas le choix car le système actuel ne fonctionne pas. Allons-y donc ; engageons-nous dans cette ...