Interventions sur "police"

182 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

...de traiter la question de ces retours. Chacun doit comprendre que ces Français qui reviennent sont radicalisés, embrigadés, aguerris et affiliés à des réseaux très structurés. Non, tous ceux qui rentrent ne sont pas incarcérés. La surveillance quotidienne de chacun d'entre eux, évidemment souhaitable, serait tout bonnement impossible à mettre en oeuvre, puisqu'il faut vingt-cinq fonctionnaires de police pour surveiller un individu. Mes chers collègues, quelle logique y a-t-il à bombarder les djihadistes en Syrie, en Irak ou ailleurs, pour les accueillir ensuite tranquillement en France et exposer nos compatriotes à de nouveaux attentats ? Dans son Anthologie, Jean Stobée, un penseur grec du Ve siècle, énonçait une maxime plus actuelle que jamais : « Traitez vos ennemis intérieurs comme vos enne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Cet amendement vise à étendre le champ d'application de la procédure de lecture automatisée des plaques d'immatriculation en permettant son utilisation par les services de police municipale et en dehors d'événements particuliers ou de grands rassemblements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

...ent reprend une proposition formulée dans le rapport de la commission d'enquête présidée par Georges Fenech, rapport et proposition adoptés à l'unanimité, madame la ministre, par les membres de cette commission d'enquête qui ont travaillé pendant six mois à tirer le bilan des attentats commis en France. À la différence de l'amendement de M. Ciotti, celui-ci tend à réserver aux forces de l'ordre, police nationale et gendarmerie nationale, la possibilité d'accéder directement au système de lecture automatisée des plaques d'immatriculation des sociétés privées. Cette demande avait été très clairement exprimée par le général Favier, alors directeur général de la gendarmerie nationale, qui nous avait raconté de quelle manière il avait organisé la traque des frères Kouachi depuis le bureau du Préside...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Cette demande, que reprend l'amendement de M. Marleix, a été formulée par le directeur général de la gendarmerie nationale, le général Lizurey, lors de son audition devant la commission des lois. Votre argumentation est paradoxale et contradictoire. Vous avancez le risque d'inconstitutionnalité, mais ce fut aussi votre réponse lorsque je souhaitais que les polices municipales accèdent au lecteur automatisé des plaques d'immatriculation, alors qu'elles peuvent désormais consulter le fichier des véhicules volés, après plusieurs années de débat juridique. Cela relève du même esprit. Autre paradoxe : si l'on suit votre raisonnement, les sociétés privées, notamment aéroportuaires ou portuaires, qui disposent de ce lecteur automatisé des plaques d'immatriculat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Guerel :

Dans la continuité des amendements n °s 189 et 206, je souhaite relayer une demande importante qui a été présentée à plusieurs reprises par les forces de police et de gendarmerie ainsi que les douanes lors des auditions : la centralisation des données issues de la lecture automatisée de plaques d'immatriculation – LAPI. Actuellement, les données collectées par chaque appareil sont conservées à la source, mais elles ne sont pas centralisées. L'absence de centralisation a pour effet d'entraver l'efficacité de nos forces dans la recherche d'un véhicule uti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMeyer Habib :

Je sais l'occasion de cet amendement pour évoquer un sujet important que j'ai déjà abordé avec le ministre de l'intérieur. À la différence des policiers, les gendarmes bénéficient d'une réduction de 75 % dans les transports publics. Près de 100 000 fonctionnaires de police détiennent une arme. On sait l'importance de la rapidité d'intervention – on a vu hélas que les délais sont trop longs, au Bataclan notamment. Nous devrions donc aligner le statut des policiers sur celui des gendarmes en matière de transports. Les policiers pourraient ainsi profiter d'une réduction de 75 % à condition d'avoir signalé leur présence au contrôleur. Je vous assure que cela rassurera...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...e genre d'idées dans mes propos. Néanmoins, ce projet de loi – né, je le répète, dans un contexte particulier, mais qui a vocation à être généralisé – ne caractérise pas assez ce que sont réellement les « actes de terrorisme » ni les « atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation ». Cela peut laisser présager que l'on s'engage sur des terrains glissants, avec le risque de voir apparaître une police politique ou des interprétations restrictives – j'en veux pour preuve certains débats qui ont amalgamé à diverses situations. Nous ne voulons pas entrer dans la prise en compte de catégories localisées mais il faut différencier les situations. Il y a, dans une démocratie ou dans un pays, des situations de conflit politique, voire de violence politique qui, même si elles sont répréhensibles, ne s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Cet amendement vise à répondre à une demande ancienne de tous les policiers en introduisant dans notre droit la présomption de légitime défense. Cette demande est parfaitement conforme à l'objet de cette loi qui porte sur la sécurité intérieure. Nous l'avons vu à Paris, les islamistes tirent sans sommation sur les forces de l'ordre. Ils attaquent la police uniquement parce qu'elle est la police. Ils l'attaquent pour ce qu'elle représente. Un policier est quelqu'un qui, par sa fonction et son uniforme, incarne l'autorité publique et représente l'État. À ce titre, il constitue – on l'a vu à de nombreuses reprises – une cible privilégiée pour les terroristes. Alors que la menace a changé, nous n'avons pas adapté notre dispositif juridique à ces attaq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...q ans d'échanges, l'Assemblée nationale, éclairée par les diverses missions d'information et commissions d'enquête, a modifié l'état du droit. La loi de février 2017 a défini un nouveau régime d'emploi des armes par les policiers, alignant pour l'essentiel ce régime sur celui des militaires de la gendarmerie nationale. La préoccupation légitime qui avait été exprimée par les fonctionnaires de la police nationale pendant les années 2012 à 2017 a été très largement satisfaite par l'évolution du droit que nous avons votée en février dernier. Néanmoins, je me tourne vers la ministre auprès du ministre de l'intérieur : il serait utile que le Gouvernement nous éclaire, dans les semaines qui viennent, sur l'application du texte de février 2017. Avez-vous déjà un retour d'expérience ? Est-on en mesure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Gauvain, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Défavorable. Nous avons déjà beaucoup fait pour sécuriser les abords des écoles et, de manière générale, la police municipale n'est pas chargée de la lutte contre le terrorisme. L'amendement introduirait une certaine confusion.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

...ommes dans du sous-texte, dans de la sous-mesure, dans du bricolage, et tout ce qui permettrait de faciliter la vie des Français, de prendre des mesures visant à lutter efficacement contre le terrorisme islamiste – des mesures concrètes, pragmatiques, par exemple avec les maires – , vous le refusez d'emblée. Dans cet hémicycle, nous avons beaucoup entendu parler de réarmement psychologique de la police, de réarmement matériel, de réarmement juridique, mais c'est du pipeau ! Tout ce qui vous est proposé, vous le refusez immédiatement. Nous avons fait le tour du sujet. Nous avons bien compris quelle était votre logique. On peut continuer sur des slogans comme « Vous n'aurez pas ma haine », mais eux, ils finiront par avoir notre peau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

Pour éradiquer la menace terroriste, tous les moyens de droit à notre disposition doivent être utilisés. Les policiers municipaux sont souvent, comme d'autres agents, notamment ceux de la police nationale, confrontés à la multiplication des crimes et délits. Ils sont en première ligne face au risque terroriste, comme en témoignent des drames récents auxquels nous avons été confrontés. Cette évolution de la menace, chaque jour plus présente, nous impose de repenser leur situation juridique. Celle dans laquelle se trouvent actuellement de nombreux policiers municipaux, qui se voient confi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

...doivent-ils pas empêcher la circulation, mettre des camions ou des plots en pierre, précisément pour préserver la sécurité de nos compatriotes ? Bien sûr que la libre administration existe, mais lorsque nous sommes en face d'un ennemi comme les fondamentalistes islamistes, qui veulent frapper – et frapper fort, permettez-moi de le rappeler – , je ne vois pas en quoi le fait de décider d'armer la police municipale pour disposer de gens susceptibles de répondre en cas d'attaque, dans le respect des conditions de sécurité et de formation que l'on connaît, puisse être considéré comme contraire au principe de libre administration des communes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Ce souci de précision vous honore, monsieur le président ! Faisons un peu de droit. Pardon, mais l'amendement et l'état du droit c'est la même chose. L'état du droit dit que les polices municipales ne sont pas armées sauf si le maire et le conseil municipal décident qu'elles le seront. L'amendement consiste à dire qu'elles seront armées sauf si le conseil municipal en décide autrement. Dans les deux cas, la libre administration existe. Pour peu qu'on veuille faire un peu de droit et que l'on soit un peu honnête, j'ai l'impression que, pour une fois, nous sommes tous d'accord.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Tentons de revenir à un peu de sérieux dans cette discussion et d'éviter toute surenchère sécuritaire qui ne serait pas efficace. Nous le répétons depuis le début de la discussion : la meilleure manière de lutter contre les actes terroristes, c'est de donner les moyens aux forces de police et de renseignement d'enquêter convenablement, sans revenir sur un acquis historique qui remonte à 1789 : la fin des lettres de cachet et de l'arbitraire royal. Cessons donc de voter des lois dont on n'évalue jamais l'efficacité. Si l'on affirme que l'état d'urgence a été efficace dans les tout premiers mois, il ne l'est plus à présent. Les dispositions que vous voulez faire entrer dans le droit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaManuel Valls :

...d'un rapport parlementaire bipartisan, le rapport Urvoas-Verchère, auquel beaucoup d'entre vous ont participé. C'est aussi pour cela que des moyens supplémentaires en hommes, en techniciens, en spécialistes, en experts, ont été alloués à la DGSE comme à la DGSI. C'est également vrai pour le renseignement militaire. Le travail doit évidemment s'effectuer au niveau local. Il faut s'appuyer sur la police nationale, sur les polices municipales quand elles existent, ou sur les sociétés privées. Nous y reviendrons. Rien ne remplace l'humain. Mais derrière, nous avons aussi besoin de techniques qui s'adaptent à la réalité du monde. Quand j'ai présenté la loi Renseignement et quand, en tant que Premier ministre, je l'ai défendue à la tribune de l'Assemblée, notre pays ne s'était pas doté d'une loi sur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Je serai bref, car nous avons déjà eu ce débat. Cet amendement vise à transposer dans le texte les dispositions de la loi du 3 avril 1955 sur l'état d'urgence en ce qui concerne les contrôles d'identité, la fouille des bagages et les visites des véhicules, qui seront désormais impossibles dans un cadre de police administrative. Ils resteront naturellement possibles – je le dis aux Décodeurs du Monde, qui m'accusent de mensonge – dans le cadre judiciaire. J'insiste sur le fait que l'on parle ici de mesures de police administrative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Sincèrement, madame la ministre, je ne comprends absolument pas votre position : les arguments que vous venez de développer n'ont aucun rapport avec le fond du problème ; j'avoue ne pas comprendre celui selon lequel cette disposition risquerait de déstabiliser le secteur de sécurité privé. Vous avez par ailleurs renvoyé ce débat à l'examen du texte sur la « police de proximité ». En utilisant cette expression, vous avez bien montré que l'intitulé de ce texte, censé porter sur la « sécurité du quotidien », n'est qu'un habillage, et que vous voulez en réalité revenir à la police de proximité de MM. Lionel Jospin et Daniel Vaillant, qui a pourtant laissé le souvenir que l'on sait parmi les services de police, compte tenu de son efficacité : une augmentation d...