Interventions sur "français"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Le Président de la République a fixé hier l'objectif de son quinquennat, développé les principes de son action et indiqué la marche qu'il entendait suivre. Les récents résultats électoraux nous ont bien démontré que les Français ne voulaient plus de la façon de voir et de faire la politique qui avait prévalu jusqu'ici.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...st pourquoi il nous appartient ici de développer nos principes d'action, de construire et de faire vivre une manière plus efficace de travailler, ici même, à l'Assemblée nationale. Nous devons d'abord et avant tout rétablir le lien avec nos concitoyens, qui nous ont donné un mandat de confiance et d'exigence, et renforcer l'efficacité de l'action publique pour obtenir enfin les résultats que les Français appellent de leurs voeux. C'est cette efficacité qui nous incombe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Restaurer la confiance, c'est aussi réaffirmer le lien entre l'État et les territoires en osant l'expérimentation qui permet d'adapter la norme aux spécificités régionales ; c'est supprimer la taxe d'habitation, aujourd'hui injuste et obsolète pour l'immense majorité des Français – en discutant évidemment avec tous les territoires de métropole et d'outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Car bien sûr, nous débattrons des moyens, nous explorerons les solutions et les méthodes, nous les affinerons, les enrichirons. Mais nous ne différons pas quant au but : faire renaître l'espérance et le goût de l'avenir, ne jamais renoncer à la justice sociale et redonner à tous nos concitoyens la fierté d'être Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...s adaptées, sans présupposé et sans que les propositions des parlementaires soient vécues comme une marque d'hostilité, bien au contraire. Les défis auxquels nous faisons face aujourd'hui sont immenses et c'est pourquoi nous devons y répondre collectivement : Gouvernement et élus, mais également chaque citoyen et chaque citoyenne. Toutes les forces vives de la nation doivent être à l'oeuvre. Les Françaises et les Français ont exprimé sans détour leur lassitude envers une certaine manière de penser et de faire de la politique, une politique qui se drape parfois dans de beaux principes et de hautes valeurs mais qui ne produit pas assez de résultats. « Le kantisme a les mains pures, mais il n'a pas de mains », disait Charles Péguy ! À ce propos, nos concitoyens ont été clairs : il n'est plus questio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Les Français ont aussi exprimé leur lassitude envers une politique qui n'a pas su se réinventer et qui, depuis des générations, reproduit un modèle qui ne les satisfait pas, voire même qui les détourne de la vie publique, ce qui est une souffrance pour la démocratie. Nos concitoyens se sont donc mobilisés pour nous dire leur soif de renouvellement mais aussi leur envie de se voir proposer un autre paradigme :...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Il nous faudra retrouver ensemble la valeur ajoutée du travail parlementaire : ceci vaut tout autant pour la majorité que pour les oppositions. Les Français n'attendent pas de nous un panurgisme majoritaire, pas plus qu'ils n'attendent de l'obstruction surjouée. Par leur vote, les Français ont aussi témoigné qu'ils ne veulent plus de demi-mesures, d'ajustements à la marge, de rafistolages, mais qu'ils souhaitent une transformation réelle et profonde de notre système économique et social pour reprendre ensemble le chemin du progrès. Cette transformat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

L'instauration pour les élections législatives d'une dose de proportionnelle, conjuguée avec une limitation dans le temps du cumul des mandats, permettra à la pluralité des opinions d'être mieux représentée et élargira l'accès aux fonctions électives. Mais le renouvellement n'est pas une finalité en soi. L'enjeu est de répondre à la demande des Français d'une transformation tangible de notre modèle. Et cette mission, c'est sans attendre que nous devons commencer à la remplir. C'est ainsi que s'ouvre aujourd'hui une session extraordinaire dont l'ordre du jour témoigne à la fois des changements que nous voulons opérer et de notre volonté de réaliser dès à présent les projets qui ont été portés par le Président de la République et déclinés par le P...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...ues au cours duquel votre gouvernement nous présentera un rapport sur l'évolution de l'économie nationale et sur les orientations des finances publiques. Cela nous permettra de préciser la stratégie du Gouvernement en matière de réduction des dépenses et de préparer l'examen du projet de loi de finances à l'automne. Enfin, nous inscrirons cette volonté de rétablissement de la situation financière française dans le long terme, avec une loi de programmation des finances publiques. Pour assurer la sécurité des Françaises et des Français, notre action se déroulera en plusieurs étapes. Le Gouvernement souhaite d'abord prolonger une dernière fois, jusqu'au 1er novembre, l'état d'urgence mis en place au soir des attentats du 13 novembre 2015. Nous partageons cette décision. La loi de programmation milit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Les ordonnances nous permettront de légiférer vite et efficacement, tout en garantissant les concertations qui s'imposent avec les représentants des salariés comme avec ceux du monde de l'entreprise. Agir vite : c'est ce qu'attendent de nous les Françaises et les Français. Nous examinerons donc ce texte pour permettre à votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, de prendre des ordonnances visant à renforcer et simplifier le dialogue social, tant dans l'entreprise que dans la branche, et à sécuriser les relations de travail, tant pour les employeurs que pour les salariés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

... à nos concitoyens qu'aucun territoire de la République n'est délaissé. Nous devons discuter davantage avec nos collectivités, dans une logique concertée, et leur permettre d'expérimenter ; nous devons comprendre les spécificités de chacune d'entre elles. La conférence des territoires comme les assises de l'outre-mer nous en fourniront collectivement l'occasion. Monsieur le Premier ministre, les Françaises et les Français ont exprimé clairement leurs inquiétudes, leurs attentes et leurs espérances. Il vous appartient maintenant, en première ligne, de répondre à leurs aspirations. Je sais que vous le ferez à la tête d'un gouvernement compétent et engagé, lui aussi paritaire, et divers par les origines professionnelles et politiques de ses membres, symbole du dépassement des clivages que nous appel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Vous avez été nommé pour assurer une majorité parlementaire au Président de la République, et peut-être même – les mauvaises langues le disent – pour casser la droite française.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Vous rêviez d'avoir votre groupe parlementaire charnière : il n'existe pas. Vous n'avez guère qu'une petite partie d'un petit groupe – petit, d'ailleurs, à tous points de vue. Quant au second objectif, casser la droite française, il a échoué aussi. Nous sommes là, et bien là, fiers d'incarner une opposition républicaine solide, libre et exigeante, déterminés à ne pas vous laisser le monopole dans une confrontation stérile et dangereuse avec l'extrême gauche et l'extrême droite. Le quinquennat de François Hollande a considérablement affaibli et fracturé notre pays, avec 600 000 demandeurs d'emploi de plus et une courbe ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...s rafraîchir la mémoire, même s'il s'agit d'une plate-forme programmatique qui, normalement, ne devrait pas vous être étrangère. J'ai bien compris que c'était celle d'un monde révolu, mais quelques-uns d'entre nous ont résisté et sont toujours présents dans le monde actuel… Compte tenu de l'état dans lequel se trouve notre pays, nous considérons que l'urgence est de rendre du pouvoir d'achat aux Français, et d'abord à ceux qui ont été les victimes fiscales du dernier quinquennat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...le répète, est prête à des avancées et à des convergences de vue sur cette question. Vous avez par ailleurs décidé, monsieur le Premier ministre, de proroger l'état d'urgence. Nous approuvons cette décision car nous avons toujours considéré que, sur un tel sujet, il revient à l'exécutif et à lui seul d'apprécier la situation. Nous savons que la menace est vive, et nous devons bien évidemment aux Français le maximum de protection. Cependant, cette position ne constitue pas un blanc-seing pour une loi de portée générale qui instaurerait en réalité un état d'urgence larvé qui n'assumerait pas son nom et qui, cette fois, serait attentatoire aux libertés individuelles et aux libertés publiques. Sur le fond, nous espérons que votre gouvernement entendra enfin nos propositions pour gagner la guerre d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le Premier ministre, combattre nos soldats, combattre l'armée française, c'est décider de s'exclure définitivement de la communauté nationale. Nous demandons l'expulsion automatique des étrangers présents en France qui entretiennent des liens avec des mouvances terroristes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le Premier ministre, vous connaissez le drame français des trente dernières années : nous avons collectivement entretenu un chômage de masse, en particulier des jeunes de moins de 25 ans ; 25 % de nos jeunes sont au chômage, soit quatre fois plus qu'en Allemagne. Cette situation met évidemment en cause nos systèmes de formation initiale et continue. Cela soulève aussi la question, prioritaire, de la place qu'il convient de réserver à l'enseignement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Dans cet ancien monde, on élisait le président de l'Assemblée pour la durée de la législature, conformément à l'article 32 de la Constitution ! Nous considérons que respecter la présidence de l'Assemblée et l'institution parlementaire, c'est nous respecter nous-mêmes ainsi que les Français que nous représentons : cette maison est en effet celle de la nation. Elle est la nôtre et sera ce que nous en ferons. Si, comme moi, vous considérez que la séparation des pouvoirs a encore un sens et que la souveraineté parlementaire est un acquis non négociable de la Révolution française, c'est à nous, députés, de décider ce que nous voulons qu'elle incarne. Je vous le dis solennellement : nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Nous dirons également attention s'agissant de la remise en question de l'immunité parlementaire. Cette immunité est indissociable de notre statut, pas depuis 1958, mais depuis la Révolution française, lorsque Mirabeau a posé le principe intangible de la protection des députés contre le pouvoir autoritaire. Toutes les constitutions républicaines depuis 1791 ont veillé à garantir cette protection qui assure également notre indépendance. La France moderne a besoin d'un Parlement fort et respecté : elle a besoin de parlementaires indépendants, libres et protégés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, avec l'élection du Président de la République et de l'assemblée que nous constituons, les Français ont fait le choix d'une alternance véritable et d'un bouleversement du paysage politique que nous connaissions depuis des décennies. Ce bouleversement n'est pas le fruit du hasard, mais la conséquence directe d'années d'échecs, de promesses non tenues, d'incapacité à conduire les réformes profondes que le pays attendait. Finalement, ce choix nous oblige tous. Monsieur le Premier ministre, le go...