Interventions sur "députés"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...nt la pertinence et les effets de notre travail qui, demain, pourront être l'alternative à toutes les impasses. C'est pourquoi nous avons voulu en premier lieu, au sein même de notre Assemblée, un renouvellement sans précédent des visages. Vous l'avez remarqué, monsieur le Premier ministre, et je vous en remercie : notre groupe donne enfin une juste place aux femmes, qui représentent 49 % de nos députés !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Notre groupe accueille 91 % de nouveaux députés, dont la majorité commencent leur tout premier mandat électif. Avec 45 ans en moyenne, soit quatorze ans de moins que la moyenne d'âge prévalant sous la précédente législature, nos députés apportent un souffle nouveau, des idées neuves…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Garder le lien avec le « terrain », comme on dit, est au centre du projet de La République en marche et restera toujours au coeur de notre action. Les députés de la majorité s'inscrivent dans cette démarche de proximité en gardant un lien privilégié avec celles et ceux qui leur ont confié leur mandat. C'est pourquoi nos députés, au-delà du travail législatif au sein de cette Assemblée, animeront et feront vivre régulièrement des ateliers citoyens sur leur territoire, en lien avec l'activité législative.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...sous forme d'ordonnances est un fait important. Les grandes questions qui y sont évoquées nous préoccupent depuis toujours. Rassurez-vous, nous n'allons pas cesser de défendre et de promouvoir ces grands sujets alors que vous semblez déterminé à agir. En revanche, recourir aux ordonnances au tout début d'une législature, sur un sujet aussi important, alors que vous disposez d'une majorité de 350 députés, cela soulève une question sérieuse sur la solidité réelle de votre majorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...emblée et l'institution parlementaire, c'est nous respecter nous-mêmes ainsi que les Français que nous représentons : cette maison est en effet celle de la nation. Elle est la nôtre et sera ce que nous en ferons. Si, comme moi, vous considérez que la séparation des pouvoirs a encore un sens et que la souveraineté parlementaire est un acquis non négociable de la Révolution française, c'est à nous, députés, de décider ce que nous voulons qu'elle incarne. Je vous le dis solennellement : nous ne serons pas d'une aventure législative qui affaiblirait le Parlement et priverait les parlementaires des droits d'exercer librement leur mandat. Si la loi de moralisation de la vie publique doit constituer le premier épisode de cette aventure, nous dirons non, comme le Tiers état a dit non au Roi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Si l'étape qui s'amorce conjugue instauration de la proportionnelle et diminution du nombre de députés, nous dirons : attention. Cela aurait en effet pour conséquence d'affaiblir notre régime et de déliter le lien entre députés et citoyens avec des circonscriptions de plus de 250 000 habitants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Nous dirons également attention s'agissant de la remise en question de l'immunité parlementaire. Cette immunité est indissociable de notre statut, pas depuis 1958, mais depuis la Révolution française, lorsque Mirabeau a posé le principe intangible de la protection des députés contre le pouvoir autoritaire. Toutes les constitutions républicaines depuis 1791 ont veillé à garantir cette protection qui assure également notre indépendance. La France moderne a besoin d'un Parlement fort et respecté : elle a besoin de parlementaires indépendants, libres et protégés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le Premier ministre, vous ne construirez rien de durable sans le Parlement, sans l'ensemble des parlementaires, ceux de votre majorité, censés vous soutenir, mais aussi ceux de l'opposition qui feront vivre le débat démocratique. Nous serons ces députés à la fois force de proposition et fer de lance d'une opposition solide quant à ses convictions et ferme sur son socle de valeurs. Une opposition, monsieur le Premier ministre, qui vous jugera sur vos actes. Une opposition qui n'avancera jamais masquée et par conséquent ne votera pas la confiance à votre gouvernement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...ge par sa violence, mais aussi parce qu'il lui injecte ce recul des libertés qui constitue le coeur de son projet et le contraire du nôtre sur tous les bancs. Coup de force en vue encore quand le président de la République menace les assemblées d'un plébiscite, si elles refusent de voter la réduction du nombre des parlementaires qu'il souhaite – sans nous expliquer pourquoi, d'ailleurs. Moins de députés, ce serait plus de démocratie ? Ah, bon ? Quoi ? C'est trop de deux sièges en Ariège ? Il y en avait cinq sous l'Ancien régime ! Je vous mets en garde contre la démagogie antiparlementaire et l'instillation d'une méfiance généralisée contre les élus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

...l'on prenne parti. Le nôtre est sans ambiguïté : le parti pris des gens contre le parti pris de l'argent. Le nôtre est sans ambiguïté : l'engagement absolu contre l'évasion fiscale, qui coûte 80 milliards d'euros par an à la France. Monsieur le Premier ministre, vous voulez libérer les entreprises. Nous, nous voulons libérer les hommes et le travail de l'emprise de la finance. Voilà pourquoi les députés communistes ne voteront pas la confiance au Gouvernement. Quant aux députés d'outre-mer, conformément à l'état d'esprit qui nous anime dans notre groupe, ils conserveront leur pleine liberté de vote.