Interventions sur "paix"

32 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...is trop prudents, voire, comme disait le Président de la République, trop naïfs, car les récents événements montrent que pour sauver son indépendance, il vaut mieux bénéficier de l'article 5 du traité d'alliance que d'en être exclu. Si le sentiment d'insécurité était le vrai motif de l'invasion de l'Ukraine, M. Poutine n'aurait pas ignoré les efforts inlassables du président Macron pour sauver la paix en engageant avec tous nos alliés une négociation sur l'établissement d'un nouveau cadre multilatéral de sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

L'invasion brutale de l'Ukraine par la Russie, la semaine dernière, signe le retour de la guerre en Europe. La guerre retentit dans nos foyers comme un coup de tonnerre dans une journée de printemps, alors que nous pensions avoir instauré la paix entre les nations de notre continent depuis près de soixante-dix-sept ans. Alors que nous pensions pouvoir jouir des dividendes de la paix, après la chute du mur de Berlin, voilà que l'histoire – qui, par essence, n'est jamais finie – nous rappelle avec brutalité que nous sommes tous Ukrainiens. Il faut en comprendre les raisons, en gérer les enjeux immédiats et en anticiper les conséquences. Lo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...ière souveraine, sans l'aide de l'OTAN, car si Donald Trump était encore président des États-Unis, il n'est pas certain, compte tenu de ses déclarations passées et même présentes, que les chars russes s'arrêteraient à Kiev et n'iraient pas jusqu'à Brest. Ce sont dans des moments de crise tels que ceux que nous traversons que nous réalisons à quel point l'Europe est non seulement la garante de la paix et de la prospérité dans nos pays, mais aussi de notre souveraineté et de notre sécurité. Oui, l'Europe n'est pas un continent mais un héritage, celui de la philosophie et du droit, de la culture, des arts, de la science et de l'humanisme : c'est l'héritage d'Aristote et de Cicéron, de Voltaire et de Goethe, de Copernic et d'Einstein, de Da Vinci et de Shakespeare, de Picasso et de Victor Hugo, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...mais qu'elle était de retour, de façon sanglante et brutale, sur le continent européen, à 2 400 kilomètres de Paris. Aucune et aucun d'entre nous, députés de la nation, n'avions imaginé en 2017 devoir débattre un jour dans cet hémicycle de la guerre sur notre continent. Il s'agit d'un choc pour les générations que nous représentons et pour celle de nos enfants, qui s'étaient habituées à aimer la paix et à la vivre. Ceux qui croyaient qu'un retour de la guerre sur notre continent était impossible avaient sans doute oublié les leçons de nos grands-parents et de nos arrière-grands-parents qui, eux, l'avaient connue et savaient qu'elle était toujours possible. L'agression froide du dictateur russe vise à étouffer les aspirations d'un peuple ukrainien en lutte depuis 2014 pour vivre en liberté, u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...er pendant que les époux retournent combattre l'envahisseur. Les Français sont solidaires, certes, mais ils craignent aussi que le conflit ne dégénère en conflit global, touchant tout notre continent. Monsieur le Premier ministre, il faut dire la vérité aux Français qui sont capables de la comprendre, même si elle est désagréable : la France n'est pas en guerre mais elle n'est plus réellement en paix. Cela explique les sanctions économiques qui ont été décidées, mais aussi les conséquences que nous aurons à subir : l'inflation, les taux d'intérêt, le budget contraint, une croissance moindre. Nous subirons, nous aussi, les effets du conflit dont le Président de la République a dit qu'ils dureraient longtemps ; nous devons nous y préparer dès maintenant, quelles que soient nos options politiqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Quelle leçon, mes amis ! Quelle leçon ! Cette guerre est une tragédie pour le peuple ukrainien, un drame pour l'Europe tout entière et un défi pour toutes les démocraties du monde. Ne nous leurrons pas : si cette guerre est perdue et que nous ne retrouvons pas rapidement les chemins de la paix, alors le vieux continent – comme les autres nations nous nomment, avec parfois un brin d'ironie – aura définitivement démontré qu'il n'a plus rien à apporter au monde. Nous sommes aujourd'hui, avec les Ukrainiens, face à notre histoire. Le poète Taras Chevtchenko, figure de la nation ukrainienne, décrivant les déchirements et les oppressions subis par le peuple ukrainien qui vit couler tant de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

Quelle stupidité, quel renoncement à nos propres valeurs de liberté, égalité et fraternité ! Désormais, ils font croire qu'ils sont pour la paix, mais ne nous leurrons pas : ce qu'ils admiraient et admirent encore chez Poutine, ce sont sa brutalité et le renoncement à la démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...peu préparés à faire taire un agresseur qui n'en était pas à son coup d'essai, d'autant que les alertes sur les déploiements de troupes nous démontraient l'imminence de ce conflit. Nous aurions pu penser à l'Ossétie, à l'Abkhazie, à la Transnistrie, à la Crimée ou au Donbass ! Il y eut beaucoup de candeur et d'aveuglement, même si le Président de la République a eu raison de tenter de négocier la paix. Quoi qu'il en soit, notre réveil est maintenant brutal. À défaut d'avoir davantage armé l'Ukraine et démontré à l'agresseur russe que nous disposions sur notre continent des moyens immédiats de le faire taire, évitant ainsi cette guerre, nous avons cependant et heureusement réagi. La violence de l'attaque appelait une réponse ferme de la France, de l'Europe et de nos alliés. Nous devions d'auta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...e temps et, en fonction de leurs effets, adaptées ou corrigées. Je tiens à remercier vivement l'ensemble des Européens qui se mobilisent pour l'Ukraine, mais aussi les Françaises et les Français. Si leurs dirigeants agissent ainsi, c'est aussi parce qu'ils sont soutenus malgré les conséquences lourdes pour nos économies de ce conflit. La troisième des priorités est, bien entendu, le retour à la paix. Il s'agit, enfin, de mettre en place, comme je l'ai toujours réclamé, et comme l'ont réclamé avec moi de nombreux parlementaires, une véritable Europe de la défense, vieux serpent de mer. Par une ironie de l'histoire, l'agression russe va peut-être faire enfin avancer cette cause. Ce dossier figurait d'ailleurs à juste titre parmi les priorités de la présidence française. Il importe d'avancer a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Ils témoignent de l'aspiration humaine universelle à la paix. Leurs manifestations nous donnent un modèle d'action. Elles minent politiquement la cohésion de l'appareil de décision gouvernemental russe. Ne l'oublions jamais : le peuple russe n'est pas notre ennemi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... enfermés. Aucune participation à la guerre ne pourrait rester limitée : action et réaction s'enchaîneraient implacablement et sans limite. Face à une puissance nucléaire comme la Russie, la destruction nucléaire générale serait l'horizon prévisible. D'ailleurs, M. Poutine n'a pas hésité à en menacer lui-même le monde. Dès lors, si frustrant que cela soit, le seul chemin rationnel est celui de la paix. Il porte un nom clair : la désescalade.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Quel avantage pour la paix ? Mieux vaudrait prendre plutôt une initiative diplomatique radicale, c'est-à-dire accepter de traiter franchement, directement, le fond du problème posé : la sécurité de chaque nation en Europe.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

...ncore plus dangereux, plus dévastateur, car à la menace d'une guerre mondiale s'ajoute celle de l'utilisation de l'arme nucléaire. Alors, de tout notre cœur, forts de cette histoire que nous portons en nous, au nom de ces hommes et de ces femmes qui ont tout fait pour empêcher les escalades guerrières au siècle passé, au nom de ces députés comme Jean Jaurès, bien seul ici à défendre la voie de la paix, disons qu'il ne faut pas ajouter la guerre à la guerre. La course aux armements engagée au cours de ces dernières années par les grandes puissances fait peser sur le monde, sur les peuples, sur la jeunesse, la menace d'une destruction à grande échelle. Alors oui, la France a un rôle majeur à jouer. Les décisions qui seront prises dans les heures et les jours qui viennent seront capitales. D'abo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Nous apporterons notre contribution, nous ferons entendre notre voix en faveur de la paix et pour l'unité des Français. Nous serons toujours de ceux qui choisiront la paix et l'espoir car, comme le disait Aragon, il faut « croire au soleil quand tombe l'eau ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

Mes chers collègues, la guerre est revenue en Europe. Avec la déclaration de guerre de la Russie à l'Ukraine et la violation de son territoire par l'armée russe, le 24 février, la paix au sein de l'Union européenne est aujourd'hui plus menacée qu'elle ne l'a jamais été depuis la fin de la guerre froide. Plus de trente ans après la fin du rideau de fer, un dirigeant étranger a demandé à son armée d'envahir un pays souverain pour renverser son gouvernement démocratique et l'asservir. Plus de trente ans après la chute du Mur de Berlin, un régime autocratique tente de forcer des p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Castaner :

...ce. Depuis, le président ukrainien a fait appel à la France comme partenaire et comme intermédiaire, et les échanges n'ont pas cessé. La France a choisi une position qui l'honore, tant en se tenant aux côtés des Ukrainiens qu'en facilitant le dialogue, quand cela est nécessaire et possible, avec les Russes. Nous devons faire preuve d'une résolution ferme afin de répondre à cette attaque contre la paix et la stabilité en Europe menée par la Russie avec la complicité coupable de la Biélorussie. On le sait : cette guerre durera et laissera des traces. Nous savons que les sanctions que nous adoptons auront de lourdes conséquences pour nos propres économies, pour la vie de nos concitoyens, pour nos habitudes les plus élémentaires. Les prix de certaines matières premières vont s'en ressentir, de mê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

En prenant la décision unilatérale d'envahir l'Ukraine, Vladimir Poutine vient d'engager le continent européen dans une ère d'incertitude et de briser la paix, la prospérité, la stabilité et la sécurité en Europe. Certes, que ce soit en ex-Yougoslavie, en Géorgie, au Donbass ou dans le Haut-Karabakh, les signes avant-coureurs étaient là, mais désormais, c'est la guerre qui est de retour en Europe avec le déploiement de chars, d'avions de combat, de forces au sol et de troupes fanatisées venues de Tchétchénie. Au moment même où nous débattons à l'Assem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...texte de l'histoire pour justifier son action en Ukraine, nous aussi, nous connaissons notre histoire, nous aussi, nous connaissons le prix du sang et nous savons ce qu'il en coûte d'abandonner les peuples. Voilà pourquoi nous n'abandonnerons pas le peuple ukrainien, voilà pourquoi nous sommes à ses côtés, comme nous avons toujours été aux côtés des peuples opprimés, avec une seule obsession : la paix maintenant, la paix toujours et la paix ensemble. La France, puissance d'équilibre, pays des droits de l'homme, soldat de l'idéal, doit avoir une place singulière pour parvenir à cet objectif de paix et de stabilité en Europe. Ce fut le cas avec Nicolas Sarkozy lorsqu'il parvint à mettre fin au conflit entre la Géorgie et la Russie. Son leadership, son autorité, son sang-froid et son sens de la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

On ne négocie pas la paix en jouant sur l'émotion ou en jetant de l'huile sur le feu par des propos va-t-en-guerre. On ne négocie la paix que de manière collective et concertée, en offrant à ses interlocuteurs une porte de sortie claire et acceptable par tous. Notre seul objectif doit être le retour à la paix. Ce n'est pas une chose facile, tant nos institutions multilatérales sont vieillissantes et peu efficaces La Franc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...nde a changé pour nous, Européens, et c'est à la France d'être l'un des moteurs de ce changement. Le rôle de l'OTAN devra lui aussi être redéfini. Trop souvent, son élargissement a pu être vécu comme une provocation par la Russie, trop souvent des malentendus, des non-dits ont pu vicier les relations entre Américains et Russes depuis la chute de l'URSS en 1991. Comme le disait Albert Camus, « la paix est le seul combat qui vaille la peine d'être mené ». Les députés du groupe Les Républicains demandent que soit organisée une grande conférence sur la sécurité en Europe avec les Russes, l'Union européenne et le soutien des Américains, et que soit adopté un grand plan d'urgence, afin que la voix de la paix soit toujours plus forte que la voix des armes. D'abord, nous demandons bien sûr un cessez...