Interventions sur "trouble"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Le constat est unanime, et il est alarmant : dans le contexte d'insécurité sanitaire, sociale et économique que nous traversons depuis deux ans, les signes de souffrance psychique dans la population se sont multipliés. La pandémie a mis en exergue et aggravé les carences de notre système de prise en charge des troubles psychiques, aussi bien en ce qui concerne la prévention qu'en matière d'accompagnement et de traitement. Il y a urgence car, hors crise sanitaire, la situation était déjà préoccupante. En France, une personne sur cinq est touchée chaque année par un trouble psychique, soit 13 millions de personnes. Le taux de suicides est de 13,2 pour 100 000 habitants, ce qui est l'un des niveaux les plus élev...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

..., voire de détresse psychologique, ont ainsi surtout augmenté chez les jeunes et les personnes en situation de précarité. Je n'oublie pas non plus les malades du covid qui ont, eux aussi, été plus exposés que les autres à l'augmentation des pathologies mentales. Deux ans après le début de l'épidémie, les chiffres sont toujours à des niveaux inquiétants : 18 % des Français présentent des signes de troubles dépressifs et 23 % un état anxieux, soit près de dix points de plus qu'en 2019. Si le problème posé par la santé mentale est déjà identifié de longue date, la crise a permis de nous faire prendre conscience plus rapidement qu'il est nécessaire d'en faire une priorité de nos politiques de santé publique. Les dépenses de santé mentale, avec plus de 23 milliards d'euros chaque année, constituent e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Je remercie également le groupe Socialistes et apparentés d'avoir évoqué un sujet aussi important. Les chiffres sont implacables : selon une enquête de Santé publique France publiée le 23 décembre, 18 % des Français présentent des signes de troubles dépressifs, 23 % un état anxieux, soit huit à neuf points de plus qu'avant la pandémie. Autre chiffre tout aussi alarmant : il y a quelques jours, le Conseil économique, social et environnemental de ma région, les Hauts-de-France, publiait un rapport y dénombrant 600 000 personnes en dépression et 200 000 souffrant d'une pathologie psychique. Notre jeunesse risque de payer le prix fort. Depuis ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...séquence en matière de reports de soins et de retards dans les dépistages et les prises en charge. L'impact de la crise est majeur sur ceux qui étaient déjà en situation de vulnérabilité. Les segments de population les plus exposés sont les jeunes, les étudiants, les personnes en difficulté financière, les inactifs et demandeurs d'emploi ainsi que les personnes ayant déjà souffert par le passé de troubles psychologiques. Tout est devenu source d'angoisse : sa santé et celle de ses proches, mais aussi sa situation économique. Que dire également des sentiments de frustration, de colère, d'impuissance éprouvés face à cette crise qui n'en finit pas ? Le sentiment de solitude, voire d'isolement, a été un facteur aggravant, la situation de nos aînés, chez qui les phénomènes de glissement ont été nombr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...s contradictoires, les restrictions excessives des droits et libertés, les menaces de déni de soins et la stigmatisation d'une partie de la population, la politique plus autoritaire que sanitaire menée depuis deux ans a plus aggravé qu'amélioré l'état psychique de la population, déjà fortement dégradé. Comme l'ont très bien rappelé les orateurs précédents, cela se traduit par une augmentation des troubles dépressifs, anxieux et de l'humeur et du stress post-traumatique, le développement de pathologies psychosomatiques de type covid long, des problèmes d'apprentissage et de développement particulièrement marqués chez les très jeunes, l'explosion de comportements suicidaires. Toutes les classes d'âge sont concernées. Mais la dégradation de la santé psychique, qui s'est accélérée, prospère sur cinq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnissa Khedher :

... incontournable. En tant que cadre de santé en psychiatrie et membre du conseil de surveillance de l'hôpital Le Vinatier à Lyon, je suis consciente du poids que font peser les problèmes de santé mentale sur notre société. Je me réjouis donc des initiatives nombreuses qu'a prises le Gouvernement et je le dis clairement ici : il faut aller encore plus loin ! Trois millions de Français souffrent de troubles psychiques sévères. Une personne sur cinq – soit 13 millions de personnes – est touchée par une souffrance psychique. La dégradation de la santé mentale des Français est une des conséquences de la covid. La question de la prévention et du traitement de la santé mentale est devenue prégnante. La distanciation sociale, les cours à distance et le télétravail, pour ne citer qu'eux, sont des facteurs...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

...ltiples stratégies ont été appliquées pour limiter les risques sanitaires et les restrictions qu'elles comportaient ont eu des conséquences lourdes pour une partie importante de la population. Certes, le virus est toujours là et il faut maintenir une certaine vigilance mais à l'aide d'outils élaborés à travers un dialogue avec les acteurs de terrain. Les indicateurs révèlent un accroissement des troubles psychiques. Chaque jour, des psychologues alertent sur l'augmentation des demandes de thérapie ou de consultation. Ils disent même parfois n'être pas en mesure d'y répondre, tant elles sont nombreuses. Il est inacceptable qu'en 2021, 18 % des Français, soit près d'un citoyen sur cinq, présentent des signes de troubles dépressifs et 23 % un état anxieux. Ça l'est d'autant plus que ces chiffres ét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Geismar :

... premiers jours des enfants. Il convient toutefois d'aller plus loin, notamment dans la reconnaissance du rôle de la santé psychique dans la santé et la nécessité d'agir dès le plus jeune âge sur ces pathologies pour qu'elles ne s'installent pas durablement chez l'adolescent et l'adulte. Il faut donc agir en amont et former massivement le monde éducatif à repérer le plus précocement possible les troubles qui peuvent affecter les enfants. Cette attention particulière portée à la santé psychique des plus jeunes, et ce dès le plus jeune âge, est fondamentale. Elle répond à une urgence grandissante. Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés soutient donc pleinement les avancées apportées en matière de financement de la pédopsychiatrie et d'accès aux soins psychiques pour les pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

... anciens. Compte tenu de l'évolution de la pyramide des âges, la perte d'autonomie constitue pourtant un défi majeur pour notre système de santé. Si elle n'est pas une maladie, la vieillesse s'accompagne souvent de souffrances, y compris psychiques : l'isolement, la perte de ses proches, la défaillance des sens, la diminution de la mobilité, l'angoisse de la mort deviennent aisément le terreau de troubles majeurs ou en accélèrent l'évolution. Près de 20 % des personnes âgées de plus de 60 ans sont ainsi atteintes d'un trouble de santé mentale ou neurologique. Il en résulte anxiété, désorientation, dépression, voire ce que l'on appelle pudiquement le syndrome de glissement. De tels états nécessitent donc une prise en charge médicale accrue. Pourtant, il existe peu d'initiatives spécifiques à dest...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Selon le dernier bilan de Santé publique France, on enregistre depuis le début de l'année 2021 une augmentation des passages aux urgences pour gestes, idées suicidaires et troubles de l'humeur chez les enfants de 11 à 17 ans, ainsi que parmi les jeunes de 18 à 24 ans. De son côté, l'UNICEF a mené auprès de 25 000 jeunes en France une enquête dont le résultat est plus qu'alarmant : un jeune sur dix, entre 13 et 18 ans, a déjà tenté de se suicider – un jeune sur dix ! La souffrance psychique est une lame de fond qui submerge les Français. Or malgré l'augmentation manifeste ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

Nous le savons, la crise sanitaire et les confinements successifs ont eu un impact sur la santé psychique, les addictions, à l'alcool ou au tabac par exemple, augmentant en parallèle des troubles anxieux et dépressifs. Ainsi près d'un quart des fumeurs déclarent avoir augmenté leur consommation de tabac pendant le premier confinement. Si les politiques de prévention ont été renforcées à cet égard, l'apparition de nouvelles dépendances doit nous alerter sur la nécessité de protéger notamment les populations les plus jeunes. On peut évoquer la recrudescence de la prise de drogues de synth...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Templier :

J 'aimerais associer à cette question mon collègue Éric Poulliat, député de Gironde. Cela a été rappelé par les orateurs précédents : la crise sanitaire ainsi que les mesures de freinage nécessaires ont eu un impact majeur sur la santé psychique des Français. Cela dit, nous savons bien que le problème était antérieur à la pandémie. Chaque année, un Français sur cinq est touché par un trouble psychique et 3 millions de nos compatriotes souffrent de troubles sévères. La crise a malheureusement aggravé certaines situations déjà fragiles. En Haute-Marne, par exemple, on constate un besoin accru d'intervention de psychologues auprès de jeunes accompagnés par les missions locales ou par les résidences sociales. Les besoins en pédopsychiatrie sont criants et, faute d'accès à ces soins, on ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

...lerter et nous mobiliser : 10 % des Français auraient eu des pensées suicidaires au cours de l'année écoulée, soit cinq points de plus que la normale, et ils sont 18 % à montrer les signes d'un état dépressif, soit huit points de plus que la normale. Le premier confinement aurait entraîné un doublement des syndromes dépressifs chez les 15-24 ans, et plus de 20 % d'entre eux présenteraient de tels troubles. Derrière ces chiffres se cachent de douloureuses réalités – celles de tant d'étudiants qui ont sombré, reclus dans le noir de leur minuscule studio, loin de leur famille et de leurs amis, privés des rencontres qui font la jeunesse, privés de projets, de job et parfois de ressources. Je pense notamment à ceux que nous avons rencontrés dans ma circonscription pendant le confinement, à Malakoff, ...