Interventions sur "revalorisation"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... travail. Cette proposition de loi est née d'un constat sans appel : le montant du salaire minimum stagne depuis de nombreuses années alors que le montant des dividendes distribués atteint des niveaux sans précédent. Cette situation provoque une explosion des inégalités et constitue une menace pour notre cohésion sociale. La rente ne doit pas payer plus que le travail. En l'absence de véritable revalorisation, le rythme de croissance du SMIC réel a été divisé par dix entre la décennie 2000 et la décennie 2010. En conséquence, le SMIC ne préserve plus de la précarité. Cette stagnation est d'autant plus incompréhensible que les dividendes, eux, ont très fortement augmenté : 51 milliards d'euros de dividendes ont été versés en 2021, ce qui représente une hausse de 22 % par rapport à 2020 et de 38 % par r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

L'augmentation du SMIC doit être le point de départ d'une meilleure rémunération du travail. Pour y parvenir, nous proposons d'inviter les partenaires sociaux à se réunir pour ouvrir des négociations autour de la revalorisation des salaires minima conventionnels. Cette conférence nationale sur les salaires devra être l'occasion de réfléchir collectivement à un certain nombre de sujets d'importance majeure. Je pense aux moyens de lutter contre le temps partiel subi, contre les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, contre les trop grands écarts de rémunération ou encore aux mesures pour renforcer l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

...r l'économie des bas salaires, car ce sont eux, ces femmes et ces hommes en première ligne, caissiers, professionnels du ménage ou de l'aide à domicile qui souffrent le plus de la perte de pouvoir d'achat. Contraints de comprimer des dépenses déjà bien incompressibles, leur vie devient une survie. La question du pouvoir d'achat est donc centrale et prioritaire. Avec depuis dix ans une absence de revalorisation du SMIC, hors inflation, l'ascenseur social n'est pas seulement à l'arrêt, il est en chute libre. Pour rétablir la cohésion nationale et offrir des perspectives de progrès à celles et ceux qui souffrent d'une véritable paralysie salariale, il est urgent d'avancer des mesures concrètes et de faire cesser cette exclusion par la pauvreté. Premièrement, la croissance ne peut se faire sans une exigen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Ledoux :

...ssi spectaculaires sur la santé économique de nos très petites entreprises – TPE – et petites et moyennes entreprises – PME –, le coup de pouce se transformant en coup de poignard pour les entreprises fragilisées qui se relèvent à peine de la crise sanitaire. Pour cette même raison, en novembre dernier, le groupe d'experts sur le SMIC préconisait de ne pas augmenter le salaire minimum au-delà des revalorisations automatiques. J'ajoute que le premier facteur de pauvreté des travailleurs est le nombre d'heures travaillées, bien avant le niveau de salaire. Il est donc nécessaire de limiter les temps partiels courts. C'est le sens du système de bonus-malus introduit par la réforme de l'assurance chômage : sanctionner les entreprises recourant de manière excessive aux contrats courts et valoriser les employ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...e avec moins de 1 300 euros par mois alors que les prix de l'énergie et du logement s'envolent ? Travailler au salaire minimum, c'est compter en permanence : loyer, électricité, factures de téléphone, cantine. Une fois ces dépenses incompressibles payées, que reste-t-il au bout du compte ? Il n'est pas juste non plus de devoir compter sur les aides sociales pour compléter un salaire trop bas. La revalorisation de la prime d'activité, que ce gouvernement a décidée en réponse au mouvement des gilets jaunes, a certes permis de soulager un certain nombre de personnes, mais agir sur le seul levier de la prime d'activité expose au risque que jamais les salaires ne soient augmentés, incitant les employeurs à maintenir le statu quo. Surtout, cette revalorisation n'entre pas dans le décompte des indemnit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...le SMIC ; nous soutenons donc son passage à 1 425 euros nets par mois – cette augmentation étant également accompagnée de celle du salaire brut, tout aussi nécessaire puisque le salaire socialisé est un revenu collectivisé du travail. À cela, et dans ce même objectif d'augmentation des salaires et de réduction des inégalités, nous ajoutons d'autres propositions à appliquer immédiatement comme la revalorisation du traitement des fonctionnaires, qui subissent le gel du point d'indice depuis 2010, d'où une lourde perte en pouvoir d'achat. Dans l'immédiat, nous proposons de rattraper en urgence le gel du point d'indice depuis les années Sarkozy. Il faut également prendre acte des inégalités salariales entre les femmes et les hommes. La lutte contre les discriminations salariales doit être une priorité mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...entretien, des caissières, des aides à domicile, des ouvriers du bâtiment. À une écrasante majorité, ces travailleurs « essentiels », ces salariés de la seconde ligne, sont payés 30 % de moins que la moyenne des Français. Ils sont précarisés par les contrats courts et le temps partiel subi et beaucoup plus souvent exposés aux accidents du travail. Tous ces constats appellent indéniablement à des revalorisations salariales massives à l'heure de la reprise économique et de l'envolée des prix. L'inflation a atteint 2,8 % en 2021 et elle devrait suivre la même évolution en 2022. Plusieurs secteurs, à l'instar de l'hôtellerie-restauration, connaissent des difficultés de recrutement, lesquelles s'expliquent en grande partie par des salaires insuffisants et des conditions d'emploi difficiles. Le débat sur la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

...t jusqu'à 15 % selon l'ancienneté et l'expérience. En outre, une conférence multipartite conviant tous des financeurs sera réunie en février pour prolonger les travaux sur l'ensemble du champ social et médico-social en vue de définir les priorités nécessaires à l'attractivité des métiers et la pérennité du secteur. En tant qu'employeur, l'État a pris ses responsabilités et a ainsi contribué à la revalorisation des salaires d'actifs dans des professions en première et deuxième ligne dans la gestion de la crise sanitaire. Au-delà de ces hausses de salaires et de rémunérations, nous avons depuis le début de ce quinquennat agi pour redonner du pouvoir d'achat aux Français. La suppression de la taxe d'habitation représente une économie de 738 euros en moyenne par an et par ménage. Les baisses d'impôts hist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Bagarry :

...s pour sortir collectivement de la crise ne sont pas reconnus, qu'en dépit de la reprise économique le revenu disponible à la fin du mois diminue – car les loyers augmentent, les prix de l'immobilier augmentent, le beurre, l'essence, l'électricité, tous les biens nécessaires à la vie augmentent, et cette inflation risque de durer. En outre, ce qui frappe n'est pas à proprement parler le défaut de revalorisation, mais sa disparité : depuis 2008, le salaire des 10 % de Français les plus riches a augmenté trois fois plus vite que celui des 10 % les plus pauvres. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, la reprise qui a succédé aux confinements ne se traduit pas toujours par un partage plus équitable de la valeur ajoutée – bien au contraire. Ainsi, alors que les femmes représentent 70 % des travailleur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...ent deux chiffres. 165 milliards d'euros : tel est, selon la Banque de France, le montant de l'épargne covid, c'est-à-dire de l'épargne supplémentaire de nous tous, des Françaises et des Français qui disposent de revenus suffisants pour épargner. Un smicard, lui, touche 1 269 euros par mois. Je vous laisse apprécier le gouffre entre ces deux chiffres et l'abîme que vous creuseriez en refusant une revalorisation du travail et une augmentation du SMIC.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il vise à inciter les branches à accélérer la négociation. En décembre dernier, 108 branches sur 171 présentaient une grille comportant au moins un coefficient inférieur au SMIC, avant même l'augmentation de 0,9 % opérée en janvier. Avec cette revalorisation, vingt-deux branches se sont ajoutées aux branches non conformes. Cette situation a des incidences directes au niveau du salaire versé dans les entreprises. Pour inciter les branches concernées à relever leurs minima sociaux et à le faire plus rapidement, l'amendement prévoit de réduire le montant des allégements de cotisations sociales consentis aux entreprises lorsque le salaire minimum conven...