Interventions sur "variant"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...e nombreux articles introduits au Sénat ont été adoptés par la commission, sans modification ou presque. La fin de la navette doit désormais nous permettre de continuer notre œuvre utile contre l'épidémie. Le texte qui vous est présenté aujourd'hui en séance publique est équilibré et robuste : j'espère qu'il sera définitivement adopté dans les meilleurs délais. Face à la déferlante épidémique du variant omicron, l'heure n'est plus aux atermoiements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Madame la présidente Panot, nous ne voterons pas votre motion de rejet préalable parce que nous voulons débattre et dénoncer les conditions déplorables de l'organisation des travaux parlementaires depuis la présentation du projet de loi entre Noël et le Jour de l'an. N'en déplaise au ministre et au rapporteur, les mesures du texte n'auront aucun effet sur la propagation du variant omicron tant la vague nous a déjà submergés, ce que nous savions depuis le mois de novembre. Débattre et dénoncer l'attitude et les propos du Président de la République qui, en insultant une partie de nos concitoyens,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

tel est le cocktail qui caractérise le projet de loi dont nous débattons en ce 14 janvier, alors qu'il nous avait été présenté comme l'urgence de l'urgence afin de lutter contre la vague du variant omicron qui nous submerge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

...ation dans notre pays, que les membres du groupe UDI et indépendants partagent, car c'est le principal moyen de mettre fin à la pandémie de la covid-19 en France et dans le monde. Ce sera possible dès lors que tous les pays auront accès au vaccin. Impréparation face à la sixième vague. Depuis le mois de novembre, lorsque les premiers pays – l'Afrique du Sud tout d'abord – ont été atteints par ce variant et ont vu sa propagation massive, bien plus massive que les précédents, nous savions qu'immanquablement il arriverait en France et nous submergerait. Nous avons attendu – vous avez attendu ! – le lendemain de Noël pour prendre des mesures. Improvisation dans l'examen d'un texte dont nous savions tous qu'il prêtait à débat et donnerait lieu au dépôt d'un grand nombre d'amendements. Or seulement d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

... donner un nouveau tour de vis – avec une cible principale : les non-vaccinés. Nous pensons, à l'instar du Gouvernement, que la couverture vaccinale est très importante pour lutter contre l'épidémie. Mais il faut le reconnaître, les événements de ces dernières semaines nous conduisent à nuancer cette affirmation : la protection du vaccin est moins longue qu'espéré ; elle pâtit de l'apparition des variants ; elle n'empêche manifestement pas la contamination, même si elle réduit indéniablement les formes graves. Il faut donc, selon nous, miser sur une éthique de vérité et de responsabilité : cibler et convaincre. Nous le redisons sans équivoque : plus il y aura de personnes vaccinées, mieux nous pourrons lutter contre les formes graves du covid et plus nous pourrons alléger, du moins à court terme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ux de l'intérêt général. On le voit bien, l'urgence devient très relative quand il s'agit de s'imposer face au Sénat et de revenir sur toutes les modifications qu'il a apportées au texte. Cette attitude est incompréhensible tant l'épidémie exige que nous discutions sérieusement de l'organisation de la société, des moyens d'anticiper et de faire face aux vagues épidémiques telles que celle due au variant omicron. Ne croyez-vous pas que nous avons assez perdu de temps avec ces débats, ou plutôt ces passages en force sur des passes mal nommés, puisqu'ils ont en réalité pour but d'interdire et de discriminer et n'ont aucun effet sur l'actuelle vague épidémique ? Olivier Véran, le 16 décembre, se réjouissait à la perspective que les effets du variant omicron soient moins graves en France qu'en Grande...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... l'INSERM, c'est du moins le cas de 40 % d'entre eux. Votre politique est d'autant moins compréhensible que, nous le voyons bien, vous êtes en train de changer de stratégie : vous laissez filer le virus, vous allégez les mesures de distanciation à l'école et les dispositions relatives à l'isolement. M. Véran a lui-même dit qu'il pensait que nous parviendrions à l'immunité collective parce que le variant omicron est moins dangereux. Pourquoi, dans ces conditions, voulez-vous imposer cette balafre à l'État de droit et aux libertés qu'est le passe vaccinal ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...entales et de division des Français, nous plaidons pour renforcer la campagne de vaccination en convainquant et en rassurant les personnes encore inquiètes. Finalement, ce texte ne crée pas les outils nécessaires pour lutter contre la pandémie, comme le ferait la levée des brevets, seule capable d'augmenter le niveau de la vaccination partout dans le monde et de prévenir l'apparition de nouveaux variants. Vous vous refusez à œuvrer en ce sens sur la scène européenne et internationale, tout comme vous vous êtes obstinés à refuser, jusqu'ici, toutes nos propositions pour agir concrètement contre la pandémie. Pour toutes ces raisons, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine votera contre ce texte, inefficace sur le plan sanitaire et dangereux pour nos libertés publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

Le 16 mars 2020, le Président de la République annonçait le confinement dans notre pays. Depuis, nous sommes sortis de ces mesures particulièrement difficiles, mais la crise est toujours là avec de nouveaux variants, delta et omicron, à cause desquels plus de 300 000 de nos concitoyennes et concitoyens sont contaminés chaque jour par le virus, et plus de 20 000 sont hospitalisés. Cette crise nous impose d'agir, de prendre des décisions difficiles et courageuses, alors que, nous le savons, nos concitoyens sont lassés. Nous devons pourtant le faire, et c'est la raison pour laquelle nous soutenons ce projet d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

...personnes âgées, les personnes qui ont des comorbidités, et cela s'arrête là. Tous les autres doivent être libres. Le virus continuera, de toute façon, de circuler : 90 % de la population sont vaccinés et 300 000 cas au moins sont détectés par jour. Nous devons apprendre à vivre avec, comme envisagent de le faire l'Espagne, l'Italie, Israël, le Danemark ou l'Afrique du Sud, depuis l'apparition du variant omicron, plus contagieux mais moins virulent. C'est bien sur l'hôpital public qu'il faut concentrer nos efforts, car le bilan du Gouvernement est désastreux en la matière : sur les lits, les soignants, le matériel, rien ! Zéro pointé ! Combien de lits créés ? Vous en avez fermé 5 700 en pleine pandémie et 17 500 sur l'ensemble du quinquennat ! Combien de postes de réanimateurs en plus ? Les prof...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...frères, leurs sœurs ou leurs parents, ils ne le pourront plus. Il n'y a donc aucune cohérence sanitaire, ni aucune continuité. Concernant la vague omicron, que vous agitez comme un chiffon rouge pour faire passer ce texte sur le passe vaccinal, qu'en est-il de la décorrélation des chiffres – que vous ne citez jamais, monsieur le ministre ? Il y a, certes, beaucoup de contaminations mais, avec le variant omicron, le niveau d'admission en soins critiques est très inférieur à ce qu'il était précédemment : 4 000 personnes sont en soins critiques, alors qu'au moment de la première et de la deuxième vague, ce chiffre s'est élevé à plus de 7 200. Qu'est-ce qui vous affole, si ce n'est votre propre incurie ? Car vous avez, entre la première vague et celle-ci, diminué le nombre de lits et le nombre de so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

...t totalement stoppé la pression vaccinale sur les citoyens. Alors que ce texte sera voté dans les prochaines heures, j'aimerais que nous nous arrêtions quelques instants sur les décisions prises notamment au Danemark, au Royaume-Uni, en Israël ou en Espagne. Ces pays ont décidé d'arrêter la pression vaccinale sur la troisième, voire la quatrième dose. En effet, on le sait aujourd'hui, la vague du variant omicron est bénéfique pour consolider l'immunité naturelle. Des milliers de personnes, c'est vrai, sont contaminées chaque jour, parmi lesquelles certaines sont asymptomatiques. Mais quand vous parlez de plus de 300 000 personnes contaminées par jour, vous ne précisez jamais que ce ne sont pas 300 000 malades. Jusqu'au bout, mes chers collègues, je rappellerai que des études scientifiques et des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Labille :

... proportionnée ni adaptée. Elle n'est pas proportionnée car elle réduit trop largement les libertés des non-vaccinés par rapport au bénéfice réel que l'on pourrait attendre d'une plus grande vaccination alors que le virus circule. Surtout, elle n'est pas adaptée car les effets d'une plus grande vaccination n'interviendront, pour les non-vaccinés, qu'à la mi-février alors que le pic épidémique du variant omicron sera passé. Ce n'est donc pas une mesure efficace à court terme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Le 12 juillet, il avait dit que, si les Français se vaccinaient, il n'y aurait plus de nouvelle vague et que le virus ne se transmettrait plus. Or nous constatons que la France, pays connaissant l'un des taux de vaccination les plus élevés, connaît la plus forte circulation de ce nouveau variant. Le second point est que ce nouveau variant, contrairement à la manipulation psychologique et à la propagande permanente de votre gouvernement, entraîne beaucoup de cas mais bien heureusement très peu d'hospitalisations : c'est une chance pour notre pays. Il suffisait toutefois d'observer ce qui se passait en Afrique du Sud et au Royaume-Uni. Ainsi, à travers le projet de loi, vous avez procédé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...re stratégie sur le seul vaccin, en nous disant – ce sont les débats que nous avons eus en juillet – qu'il nous protégerait même de la contamination, que tout irait bien et qu'en novembre, ce serait génial. Et patatras ! En novembre, cela n'allait pas mieux, et ce n'était pas encore à cause d'omicron car, comme l'a rappelé le rapporteur, c'est fin novembre que nous avons découvert l'arrivée de ce variant. C'est donc d'abord la vague delta que vous n'avez pas su gérer, avant la vague omicron, que vous ne gérez pas du tout – j'en veux pour preuve la présence au banc du secrétaire d'État, qui n'était pas prévue initialement, du fait de la contamination du ministre de la santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

J'ai présenté un amendement de repli pour tenter jusqu'au bout de vous faire passer des messages. J'affirme que le passe vaccinal est un outil politique. Il ne fonctionne pas parce qu'il est élaboré avec la même technique depuis le début et que nous sommes face à des variants qui n'ont cessé de muter. Il n'est donc pas difficile de comprendre qu'il ne peut pas fonctionner. La date du 31 juillet 2022 que vous nous proposez pour mettre fin à ce passe vaccinal n'est pas du tout en cohérence avec la fin de la vague du variant omicron, laquelle se terminera, je pense, à la fin de ce mois ou à la mi-février. Comme tout ce que vous faites depuis deux ans, cela est parfaite...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...ofesseur Éric Caumes, infectiologue, qui plébiscite le vaccin, notamment pour les plus fragiles, démontre que cette mesure n'empêchera en rien la circulation du virus au sein de la population générale et que « ce n'est ni de la médecine, ni de la santé publique, c'est un marqueur d'affichage et surtout de clivage ». Selon lui, c'est une erreur d'un point de vue épidémiologique, surtout à l'ère du variant omicron. Vous avez été le premier au Gouvernement à revenir sur les mesures de restriction des libertés. Vous savez bien ce qui se passera lorsque le variant omicron deviendra dominant. Je pense que cela doit nous donner un certain recul sur la discussion que nous avons en ce moment et cela modifiera peut-être votre avis parce qu'on sent les Français très fatigués, voire usés. Ils n'attendent pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...mme nous l'avions d'ailleurs proposé à l'occasion de l'examen des textes précédents. Comme plusieurs de mes collègues, je propose la date du 28 février, dernier jour de la session parlementaire, ce qui nous permettrait de nous réunir avant que chacun reparte dans sa circonscription. Comme je l'ai rappelé en première lecture, selon l'épidémiologiste en chef de l'Institut national du Danemark, le variant omicron pourrait signer la fin de l'épidémie, et on pourrait assister, d'ici à deux mois, à une très nette amélioration de la situation épidémique. Depuis cette annonce, d'autres pays ont fait la même analyse, ce qui conforte cette clause de revoyure que je vous propose. Cela nous permettrait de voir si la situation a évolué assez favorablement dans deux mois et de mettre un terme à des mesures q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

…il me semble difficile de prétendre que le Parlement a été mis sous cloche : il reste bel et bien au centre des décisions prises. À l'inverse, certains nous reprochent un trop grand nombre de textes, qui serait la preuve que nous avons mal gouverné. Si je comprends bien, nous aurions dû prévoir dès janvier 2020 les cinq vagues et l'apparition des variants delta et omicron – alors que ce dernier n'est connu que depuis six semaines. Si ces personnes souhaitent nous dire ce qu'il va se passer dans les six mois, je suis preneur, et je pense que le Gouvernement l'est aussi !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...qui nous prédisent que, dans quinze jours, nous serons sortis d'omicron. Tant mieux si c'est le cas, mais n'oubliez pas qu'à la mi-décembre, certains prédisaient la sortie de delta. Or nous n'étions pas encore sortis de delta qu'omicron était déjà apparu… Le vaccin n'a pas pour but de sortir de la vague omicron, mais de protéger chacune et chacun d'entre nous contre le virus, quels que soient les variants qui nous menacent, et d'éviter que nous ne nous retrouvions à l'hôpital à lutter contre une forme grave. C'est ça, l'objectif !