Interventions sur "pouvoir"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...est devenu le garant du bon fonctionnement des institutions de la Ve République. Il incarne désormais la République française et son histoire. Le Président de la République est également le garant du respect des droits de l'opposition : c'est un des fondements de notre pacte démocratique ; c'est la garantie de la vitalité de notre Parlement. Il doit veiller à préserver l'opposition et les contre-pouvoirs, en résistant à toute tentation hégémonique, qui serait par nature dangereuse et mortifère pour notre République. Nous reconnaissons la légitimité que la majorité a acquise dans les urnes. Mais aucun calcul politicien ne doit la conduire à transiger avec les droits fondamentaux de l'opposition, qu'elle émane de sa gauche ou de sa droite. Je fais partie des députés qui n'étaient pas donnés gagn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...lique, ayant convoqué le Congrès à Versailles, s'adresse à l'ensemble des parlementaires et, à travers eux, au peuple français. La gravité du lieu et du moment doit nous inciter à prendre la mesure de ce qui nous réunit. Le Président de la République a choisi de s'exprimer devant l'ensemble des hommes et des femmes que les Français, par l'exercice de leur droit de citoyen, ont voulu investir des pouvoirs qui sont ceux de la nation tout entière, dans le seul but de répondre aux défis se posant à notre pays. Il a souhaité présenter devant le Parlement les grandes lignes de son action, en définir le sens et en fixer le cap. La solennité de l'instant nous impose donc à tous, députés et sénateurs, un devoir de responsabilité. Responsabilité du fait du rôle qui est désormais la nôtre face aux Françai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...plus parmi nous mais il a suffisamment de représentants ici pour m'entendre ; c'est donc à lui que je veux m'adresser. Monsieur le Président de la République, dans un monde où tout va si vite et où les exigences citoyennes sont si grandes, la puissance tient moins à la force que l'on impose qu'à l'adhésion que l'on suscite. Vous avez, au mois de mai, puis au mois de juin, acquis la légitimité du pouvoir, mais vous n'avez pas encore gagné l'adhésion des Français ; cela reste devant vous. Créer cette adhésion tient en une phrase, qui n'est pas de moi, mais de Pierre Mendès France : « Gouverner c'est choisir, si difficiles que soient les choix. » Tel est bien votre problème, monsieur le Président de la République. Vous avez décidé d'occuper le terrain par la verticale, vous posez l'autorité, vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Choisir, ce n'est pas afficher la volonté d'augmenter le pouvoir d'achat des classes populaires et des classes moyennes et, en même temps, augmenter la CSG pour les retraités afin de mieux baisser l'impôt sur la fortune des actionnaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

...s les talents, tous les potentiels, et combattre le gâchis humain que représentent le chômage, les discriminations et le décrochage scolaire. Chacun peut apporter sa contribution à la construction de notre pays ; c'est cela, la promesse républicaine, celle d'une République généreuse, qui tend la main à tous ses enfants. Les réformes, vous ne pourrez les réussir seul. À chaque fois que le nouveau pouvoir issu des urnes a pensé que sa légitimité était suffisante pour entreprendre des réformes, celles-ci ont échoué. Parce que votre pouvoir est aujourd'hui absolu, vous devez vous en méfier absolument, le tempérer, le modérer et même le partager. Vous le devez au pays et vous le devez en fait à vous-même. Méfiez-vous de la victoire, monsieur le Président de la République, car elle est parfois mauvai...