Interventions sur "allemand"

37 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

... pas européens de géant accomplis par Helmut Kohl et François Mitterrand. Qu'aujourd'hui, aux côtés de la Chancelière Merkel et du Président Macron, les parlements de nos nations respectives aient à coeur d'affirmer que les représentations nationales veulent aussi s'engager est bien plus qu'un aboutissement formel : c'est un engagement fondamental. J'appartiens à ces générations de Français et d'Allemands qui ont pu se rencontrer, échanger et se comprendre, qui ont appris de leurs différences comme de leurs similitudes, qui ont compris qu'ils pouvaient lier leurs destins et qu'un souffle nouveau pouvait dépasser les cicatrices de l'histoire. Depuis le traité de l'Élysée, nous avons partagé de réelles coopérations, y compris en matière de politique étrangère et de défense. La brigade franco-allem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Mesdames et messieurs, le traité de l'Élysée est un patrimoine que nous devons conserver, mais notre vocation n'est pas celle de conservateurs du patrimoine. À la lumière des défis contemporains, nous devons réactualiser et redonner une énergie nouvelle à l'histoire du couple franco-allemand. L'histoire nous convoque, et s'y dérober serait lâcheté et inconséquence. Aujourd'hui, l'Europe a pris du retard sur la vision de ses pères fondateurs. L'administration des choses paraît s'être substituée au désir de construire l'histoire. Il est difficile, voire parfois impossible, de donner un sens à l'histoire de l'Europe quand la plupart de nos concitoyens n'y voient qu'une machine à produir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...s économiques s'améliorent, la croissance se réinstalle et le retour vers l'emploi se profile. Ce moment européen doit être saisi et amplifié par la France et par l'Allemagne. Renforcer notre coopération est donc un devoir, et nous l'encourageons de toutes nos forces par les dispositions de cette proposition de résolution, jalons d'un nouveau traité : le renforcement d'un espace économique franco-allemand, celui de notre coopération transfrontalière, l'investissement pour notre jeunesse et sa formation avec la création d'un statut du stagiaire franco-allemand, le développement des classes bilingues et bilangues ou encore la création de centres culturels communs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...s, d'accès au marché du travail, de conditions de travail équitables, de protection et d'inclusion sociales, ainsi que d'égalité entre les femmes et les hommes ! Travaillons ensemble sur les migrations et l'intégration à l'échelle de l'Europe, faisons vivre les consultations citoyennes, soutenons l'innovation numérique et créons l'Agence européenne de l'innovation ! Nous partageons avec nos amis allemands une histoire commune, des valeurs et des ambitions pour demain. Ensemble, nous sommes le coeur de la construction européenne, ce qui fera de nous les comptables d'éventuels échecs ou les artisans des succès futurs. C'est donc le moment de réaffirmer notre destin commun dans une Europe unie, souveraine, démocratique et solidaire ; c'est le moment de lancer de nouveaux projets porteurs d'espérance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président, monsieur le président du Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues, un grand traité d'amitié franco-allemand fête ses cinquante-cinq ans. Une génération d'hommes et de femmes courageux s'est levée pour construire une relation nouvelle, solide et amicale avec l'Allemagne. Du courage, il en fallait indiscutablement pour jeter à la rivière les torrents de haine et de souffrance qui ont séparé la France et l'Allemagne. Cette génération s'est incarnée dans deux hommes d'exception, deux hommes d'État que leu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

... touche à la question essentielle de savoir quelle est notre capacité d'accueil. Dans notre famille politique, nous pensons qu'elle est atteinte. Ce sujet recèle également une évidence : l'Europe doit se saisir de la question des flux migratoires. Les pays membres ne peuvent pas faire cavalier seul dans cette affaire. De notre point de vue, Schengen a vécu. Sa réforme est une priorité et, nous, Allemands et Français, devons prendre nos responsabilités, car il y va de la cohésion européenne dans son ensemble. Sur cette question, mais pas seulement, un fossé se creuse entre deux Europe. Il est de notre devoir commun, France et Allemagne, de ne pas laisser ce fossé s'élargir. Le risque existe, si nous ne prenons pas en compte la sensibilité particulière de nos partenaires de l'est de l'Union europ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président Schäuble, à la place qui est la vôtre, fort de votre autorité morale et politique dans un pays, l'Allemagne, qui est une grande démocratie parlementaire, vous serez, personne n'en doute, un acteur majeur d'une relation franco-allemande réinventée. Puisse notre Assemblée s'en inspirer, afin que le Parlement français joue un véritable rôle dans la redéfinition d'une relation franco-allemande renforcée. C'est le moment pour peser dans un monde où la concurrence économique d'autres grandes puissances naissantes nous bouscule. C'est le moment pour affronter ensemble les grands défis sécuritaire, migratoire et climatique. Les Fran...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

L'Allemagne a de grands atouts. Elle est une très grande puissance. Mais la France a aussi ses atouts, notamment un régime politique qui, aujourd'hui, garantit la stabilité. Cette stabilité sera indispensable pour affermir l'amitié franco-allemande et fortifier l'Europe, notre bien commun le plus précieux. Au moment où, parce que la vie est ce qu'elle est, nous perdons peu à peu les témoins directs d'une guerre terrible qui fut le naufrage de l'Europe, permettez-moi de penser, monsieur le président, que cet anniversaire est d'abord un point de départ.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

Monsieur le président, monsieur le président Schäuble, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, chers amis de la délégation allemande, liebe deutsche Freunde, chers collègues, il y a des moments dans la vie d'un parlementaire qui ne ressemblent à aucun autre. Ceux que nous vivons aujourd'hui, ce matin à Berlin et cet après-midi à Paris, en font assurément partie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

S'il est important de se souvenir du rôle majeur du couple franco-allemand dans la naissance de l'Europe unie, en ce lundi 22 janvier 2018, nous, parlementaires allemands et français, faisons bien plus que commémorer : nous prenons un nouveau rendez-vous avec l'histoire. Pour la première fois, nos deux parlements votent une résolution commune, ce matin à Berlin, ce soir à Paris. Pour la première fois, le président de l'Assemblée nationale s'est exprimé, en allemand, dev...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

...de travail, mobiliser les élus et construire, avec audace et imagination. Notre résolution devra prendre forme et se traduire concrètement dans la vie de nos concitoyens. Le groupe de travail qui pilotera les travaux aura une belle et importante mission. Vous l'aurez compris, chers collègues, par le vote de cette résolution commune historique, nos deux assemblées font le choix de l'amitié franco-allemande et de la relance du projet européen. Comme tous ceux qui croient que notre avenir est ensemble dans l'Union, comme tous ceux qui vivent le fait transfrontalier au quotidien et souhaitent le voir se développer encore, comme tous ceux, aussi, dont les familles ont payé un trop lourd tribut aux dernières guerres, je sais la valeur d'un tel choix. Liebe deutsche Freunde, Europa braucht uns und wir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...ons de l'amitié entre l'Allemagne et la France. Face à l'histoire, ils ont su s'élever au-dessus des passions encore brûlantes et des rancoeurs toujours vives pour bousculer les certitudes et pour que nos pays avancent enfin main dans la main. Nos prédécesseurs caressaient l'espoir que le traité de l'Élysée ouvrirait effectivement la voie à une nouvelle étape dans l'histoire des relations franco-allemandes, une étape conduisant vers la fraternité. Mais la fraternité, ce n'est pas la facilité des poignées de mains ou des embrassades officielles. Elle nécessite la profondeur d'un engagement partagé progressivement par nos peuples et sa transmission de génération en génération. Depuis maintenant plus de cinquante-cinq ans, nos deux peuples ont honoré la parole donnée lors de la signature du traité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Monsieur le président de l'Assemblée nationale, Herr Bundestagspräsident, mes chers collègues allemands et français, liebe deutsche und französiche Kolleginnen und Kollegen, ce cinquante-cinquième anniversaire du traité de l'Élysée invite celles et ceux qui se sentent les enfants de l'amitié franco-allemande à prendre conscience de la richesse de ce passé et à prendre nos responsabilités pour l'avenir. Je fais partie de ces enfants de l'amitié franco-allemande, de ceux qui ont eu la chance de séj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Messieurs les présidents de l'Assemblée nationale et du Bundestag, mesdames, messieurs les députés français et allemands, le président de notre groupe, Jean-Luc Mélenchon, n'a pas signé cette proposition de résolution. Nous ne la voterons pas plus ce soir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Il y a à cela de multiples raisons. Commençons par les conditions de son élaboration, dont je ne doute pas qu'elles étonneront nos homologues allemands plus habitués à un respect du Parlement. Le vendredi 29 décembre, le président de Rugy a adressé aux groupes parlementaires de l'Assemblée deux textes à signer, sans possibilité de les amender, pour le 4 janvier. Cette procédure ultra rapide, en pleines fêtes de fin d'année, est loin de la promesse de M. de Rugy d'une préparation collective de l'anniversaire du traité de l'Élysée. Nous pourrion...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Est-il bien sérieux d'envisager ainsi la souveraineté du peuple en France ? Voilà déjà de bonnes raisons de ne pas le voter ; mais le pire est dans son contenu. Nous refusons un condominium franco-allemand qui serait une véritable camisole de force pour l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Car, contrairement à ce que M. de Rugy a expliqué ce matin au Bundestag, c'est bien de cela qu'il s'agit. Le format bilatéral franco-allemand ne mentionne les autres nations que comme accessoires. En prévoyant d'arrêter une position commune sur la réforme de la zone euro au printemps 2018, la France et l'Allemagne snobent le Conseil de juin, durant lequel les États membres doivent décider collectivement d'une feuille de route. Nos partenaires espagnols, italiens, portugais et grecs – le « Club Med », comme aime les appeler la chanceli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Nous ne voterons pas ce texte, car il ne répond pas aux urgences de notre temps en Europe. L'harmonisation sociale évoquée ne comporte aucune clause de non-régression des droits acquis. Dois-je rappeler qu'en matière de droits sociaux, l'alignement avec l'Allemagne a de quoi faire peur – les premières victimes sont bien les travailleurs allemands ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Le salaire minimum allemand est inférieur de 10 % au SMIC français et ne s'applique pas à tous les secteurs. Pour les rédacteurs de ce projet de résolution, l'approfondissement du marché unique semble le seul horizon économique possible de l'Europe. Nous ne partageons pas cette vision étriquée et austéritaire de l'économie européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Or aujourd'hui le couple franco-allemand veut, par un Schengen militaire, permettre la libre circulation des troupes de l'OTAN sur le continent. L'Europe de la défense prévoit également le développement de programmes d'armement conjoints. Que restera-t-il de l'indépendance matérielle de la France ?