Interventions sur "allemagne"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

... le président, monsieur le ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, madame la ministre chargée des affaires européennes, mes chers collègues, voici moins de deux mois, nous votions une résolution rappelant notre attachement à l'Europe et à ses symboles et demandant à notre gouvernement de les promouvoir. Aujourd'hui, c'est l'amitié et la coopération entre la France et l'Allemagne qui nous rassemble ; non pas seulement pour nous réjouir que nos deux peuples et nos deux nations se côtoient harmonieusement, mais pour affirmer qu'ils ont un destin lié. M. le président Schäuble, je veux le rappeler, jouit d'un grand prestige en Allemagne et inspire un immense respect en Europe. Au nom de notre groupe, je veux lui dire combien nous jugeons bienvenu qu'il se soit exprimé devant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...omme l'a rappelé le Président de la République, chacun doit participer à cet effort collectif, qui est en vérité un choix de fraternité universelle. Les égoïsmes nationaux se jouent de cette détresse et progressent en Europe. Ils fracturent les coeurs comme ils aveuglent les raisons, traçant leur chemin jusque dans les institutions les plus solides de nos démocraties. Certains, en France comme en Allemagne, s'enivrent des solutions de ceux qui prônent le repli et le rejet de l'altérité. Si nous n'agissons pas, la tranquille assurance que notre modèle démocratique est insubmersible pourrait se fissurer sous nos yeux. La réponse que la France et l'Allemagne apporteront pour renforcer l'adhésion des peuples européens, pour rendre l'Europe plus unie et plus démocratique, sera essentielle. Affaiblir l'E...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

... pour nos démocraties, les inégalités peinent à se résorber, entre les États européens et en leur sein même, et nous devons encore concrétiser, dans nombre de pays, un renouveau démocratique. Il n'en reste pas moins que les indicateurs économiques s'améliorent, la croissance se réinstalle et le retour vers l'emploi se profile. Ce moment européen doit être saisi et amplifié par la France et par l'Allemagne. Renforcer notre coopération est donc un devoir, et nous l'encourageons de toutes nos forces par les dispositions de cette proposition de résolution, jalons d'un nouveau traité : le renforcement d'un espace économique franco-allemand, celui de notre coopération transfrontalière, l'investissement pour notre jeunesse et sa formation avec la création d'un statut du stagiaire franco-allemand, le déve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...mptables d'éventuels échecs ou les artisans des succès futurs. C'est donc le moment de réaffirmer notre destin commun dans une Europe unie, souveraine, démocratique et solidaire ; c'est le moment de lancer de nouveaux projets porteurs d'espérance ; c'est le moment d'écrire un nouveau traité de l'Élysée pour sauvegarder la paix, pour réellement construire l'Europe et pour que vivent la France et l'Allemagne !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président, monsieur le président du Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues, un grand traité d'amitié franco-allemand fête ses cinquante-cinq ans. Une génération d'hommes et de femmes courageux s'est levée pour construire une relation nouvelle, solide et amicale avec l'Allemagne. Du courage, il en fallait indiscutablement pour jeter à la rivière les torrents de haine et de souffrance qui ont séparé la France et l'Allemagne. Cette génération s'est incarnée dans deux hommes d'exception, deux hommes d'État que leurs histoires personnelles auraient pu pousser dans des sens contraires : le Chancelier Adenauer et le général de Gaulle, qui ont marqué à jamais notre histoire. I...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

La résolution que nous votons aujourd'hui, dans ses considérants 13 et 14, consacre finalement cette vision que rien ne se fera sans une union monétaire plus résistante et des finances publiques plus saines. C'est, à mon sens, l'un des points de cette résolution sur lequel nous aurions peut-être pu être plus audacieux. Certes, l'union monétaire transcende nos deux pays, mais l'Allemagne et la France en sont le coeur nucléaire. Nos gouvernements comme nos peuples devraient un jour avoir le courage de ne pas rester au milieu du gué. Cela signifie que l'intégration plus forte de nos politiques monétaires et budgétaires, comme de la gouvernance de la zone euro, ne pourra pas, dans la durée, demeurer une option. Il y a évidemment, vous me permettrez d'en parler, monsieur le présiden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Monsieur le président Schäuble, à la place qui est la vôtre, fort de votre autorité morale et politique dans un pays, l'Allemagne, qui est une grande démocratie parlementaire, vous serez, personne n'en doute, un acteur majeur d'une relation franco-allemande réinventée. Puisse notre Assemblée s'en inspirer, afin que le Parlement français joue un véritable rôle dans la redéfinition d'une relation franco-allemande renforcée. C'est le moment pour peser dans un monde où la concurrence économique d'autres grandes puissances nais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

L'Allemagne a de grands atouts. Elle est une très grande puissance. Mais la France a aussi ses atouts, notamment un régime politique qui, aujourd'hui, garantit la stabilité. Cette stabilité sera indispensable pour affermir l'amitié franco-allemande et fortifier l'Europe, notre bien commun le plus précieux. Au moment où, parce que la vie est ce qu'elle est, nous perdons peu à peu les témoins directs d'une gu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Waserman :

...alignement des planètes, si cher à notre majorité présidentielle, se profile peut-être enfin. Un moment où, fragilisée par les crises qui ont voulu l'abattre, l'Europe retrouve une énergie et une détermination nouvelles, dans lesquelles nos deux pays jouent, et joueront plus encore dans les années à venir, un rôle décisif. Vous le prouvez, chers amis allemands, avec la coalition qui se dessine en Allemagne et son engagement pro-européen. Nous l'avons prouvé, de notre côté, avec, enfin, dans la campagne présidentielle et dans les premiers mois du mandat, des paroles et des actes pro-européens que nous étions si nombreux à attendre depuis si longtemps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...issent nos pays et nos peuples. Pourtant rien n'était joué d'avance. Le 22 janvier 1963, alors que la première génération d'après-guerre n'avait même pas encore atteint la majorité, le Président de la République Charles de Gaulle et le Chancelier Konrad Adenauer signaient le traité de coopération dit « de l'Élysée », destiné à sceller la réconciliation entre la France et la République Fédérale d'Allemagne. Nous saluons ces deux grands hommes d'État, qui ont eu le courage de penser qu'il était possible, non seulement de réconcilier ces deux peuples qui s'étaient tant affrontés, mais même d'unir leurs destins, sortant par là même du rôle d'adversaires privilégiés dans lequel l'histoire les avait enfermés au fil du temps. Adenauer et de Gaulle ont réussi à donner corps à leur espoir, à leur désir de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...ais, liebe deutsche und französiche Kolleginnen und Kollegen, ce cinquante-cinquième anniversaire du traité de l'Élysée invite celles et ceux qui se sentent les enfants de l'amitié franco-allemande à prendre conscience de la richesse de ce passé et à prendre nos responsabilités pour l'avenir. Je fais partie de ces enfants de l'amitié franco-allemande, de ceux qui ont eu la chance de séjourner en Allemagne – pour ma part, dès l'âge de treize ans, à Brème – et d'y retourner chaque année pendant mes études, à Munich, Bamberg, Düsseldorf, Berlin, Hambourg, Eichstätt… Je suis de ceux qui ont eu la chance de vivre une amitié concrète avec le peuple allemand, une amitié certes permise par le traité de l'Élysée mais qui est allée bien au-delà du cadre institutionnel du traité. Parce que vous, députés all...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Car, contrairement à ce que M. de Rugy a expliqué ce matin au Bundestag, c'est bien de cela qu'il s'agit. Le format bilatéral franco-allemand ne mentionne les autres nations que comme accessoires. En prévoyant d'arrêter une position commune sur la réforme de la zone euro au printemps 2018, la France et l'Allemagne snobent le Conseil de juin, durant lequel les États membres doivent décider collectivement d'une feuille de route. Nos partenaires espagnols, italiens, portugais et grecs – le « Club Med », comme aime les appeler la chancelière Angela Merkel –

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Nous ne voterons pas ce texte, car il ne répond pas aux urgences de notre temps en Europe. L'harmonisation sociale évoquée ne comporte aucune clause de non-régression des droits acquis. Dois-je rappeler qu'en matière de droits sociaux, l'alignement avec l'Allemagne a de quoi faire peur – les premières victimes sont bien les travailleurs allemands ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...ocuments insuffisants déjà signés et à la création d'un marché carbone, dont les ONG environnementales dénoncent pourtant l'inefficacité. En appelant les gouvernements à intensifier la coopération structurée permanente, ce texte lie plus irrémédiablement la France à l'OTAN. Doit-on rappeler que le traité de l'Élysée était initialement souhaité par de Gaulle pour éloigner la République fédérale d'Allemagne des États-Unis ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... comme d'habitude tenus à l'écart des décisions. Nous avons le devoir de résister et de proposer de faire autre chose, autrement. C'est pourquoi nous venons de cosigner, avec des députés de Die Linke, un texte dont j'ai retrouvé l'essence dans la remarquable intervention, ce matin, de ma collègue Sahra Wagenknecht que je salue et qui a si bien opposé à une « Europe allemande » la nécessité d'une Allemagne européenne –

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...contraire, la coopération devrait être renouvelée pour faire face aux nouveaux défis de notre temps, mais pas à la manière de la résolution proposée. Avec les députés de Die Linke, nous affirmons être unis par le désir d'une coopération toujours plus étroite fondée sur la liberté, l'égalité et la fraternité. Nous avons ainsi défini les bases d'un nouveau traité de coopération franco-allemande. L'Allemagne principalement, mais aussi la France, doivent s'engager dans le cadre de l'Union européenne en faveur d'un commerce extérieur équilibré et soutenir les salaires et les investissements publics. L'Allemagne et la France devraient prendre l'initiative d'une conférence européenne sur la dette et prélever un impôt sur la fortune auprès des plus riches. Le pacte budgétaire doit être suspendu et les inv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Monsieur le président, chers collègues, symbole de la réconciliation scellée entre la France et l'Allemagne, le traité de l'Élysée est l'aboutissement de la volonté et de la ténacité d'un grand homme d'État qui avait une vision pour la place de notre pays dans le monde, une vision pour un monde de paix multipolaire libéré de la soumission à l'impérialisme des États-Unis : le général de Gaulle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Avec la contribution du chancelier Adenauer, il a voulu consacrer l'amitié des peuples français et allemand au lendemain des pages les plus sombres d'une histoire commune trop souvent cruelle et tellement sanglante. Pour les internationalistes que nous sommes, l'amitié entre les peuples français et allemand va de soi. Nous aimons l'Allemagne : celle d'hier et d'aujourd'hui ; celle de l'est et de l'ouest ; celle de Goethe, Schiller, Heine, Mendelssohn ; celle de Marx,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

… celle de Thomas et Heinrich Mann, de Bertolt Brecht et de Heinrich Böll, de Christa Wolf et de Hermann Müller. Notre Allemagne n'est pas celle des intérêts financiers défendus aujourd'hui par Mme Merkel. Comme le disent si bien nos amis de Die Linke, nous avons besoin d'une « Allemagne européenne ». L'arrogance, soit-elle française ou germanique, est un danger pour l'Europe. Nous voulons une amitié et une coopération fondées sur un idéal de paix partagé par les peuples d'Europe, un idéal imaginé, bien avant les chefs d'É...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... humanité commune de leurs génies singuliers. Certes, on ne peut que se réjouir de la coopération interparlementaire entre les deux assemblées, preuve que nous pouvons travailler ensemble et aboutir à des accords. Un nouveau traité de l'Élysée ? Pourquoi pas. Mais avec un contenu fort, ouvrant sur le monde de demain, portant et inspirant un renouveau substantiel dans le cadre de notre rapport à l'Allemagne et à l'Europe en général. Mais l'essentiel de ce que vous proposez est niché dans un considérant de principe : la compétitivité, qui devrait être le fil directeur des efforts communs pour l'approfondissement de l'Union économique et monétaire. Alors que se multiplient les signes de l'échec de la politique européenne, vous vous enfermez dans ce grigri qui masque les réalités humaines. Vous ne voy...