Interventions sur "arme"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...nnée ont constitué l'apogée de cette folie génocidaire : elles débuteront à Sergalou et à Bergalou, puis continueront à Qara Dagh, à Germian, dans la vallée du Zab puis dans celles de Shaqlawa et Rawanduz, et enfin à Badinan, et ce même après le cessez-le-feu avec l'Iran. Dans ces régions, toutes les opérations militaires irakiennes se sont déroulées sur un mode similaire : utilisation massive d'armes chimiques, massacre de civils de tous les âges et de tous les sexes, disparition complète de plusieurs dizaines de milliers de non-combattants, établissement de camps de concentration, destruction quasi totale des biens et des infrastructures, pour finir par l'abandon total de milliers de personnes dans des conditions extrêmement dures. Lors de son déplacement au Kurdistan irakien le 29 août de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...de sécurité qui ont abouti à la reconnaissance du génocide des Tutsis au Rwanda et des Bosniaques en ex-Yougoslavie. C'est, selon nous, à ce seul niveau que pourrait être reconnu ou non un génocide s'agissant d'une politique étatique d'une extrême violence à l'égard des Kurdes d'Irak – une politique largement documentée, notamment pour ce qui est des massacres opérés au moyen de bombardements à l'arme chimique. La qualification de génocide ne peut être prise à la légère, vu les drames vécus par les Kurdes d'Irak, mais aussi par d'autres peuples dont le destin mérite considération, en Syrie, en Libye, au Yémen ou au Cameroun. Il est donc nécessaire d'interroger cette qualification et de s'astreindre à une procédure incontestée et incontestable. C'est, à nos yeux, la seule manière d'aider concr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

...s persistent dans les esprits et les chairs d'une population traumatisée et souffrant souvent de graves problèmes de santé. Halabja n'est malheureusement qu'un exemple parmi d'autres des exactions commises par le régime de Saddam Hussein dans son combat contre les Kurdes, conduisant au massacre de milliers de personnes. Si elles n'étaient pas le seul instrument de mort des forces irakiennes, les armes chimiques ont joué un rôle tout particulier dans cette tragédie. Au-delà de l'émotion provoquée par le recours à ce type d'arsenal, la France était consciente de l'affront manifeste qu'il constituait et constitue encore aujourd'hui à l'endroit des principes les plus fondamentaux du droit des conflits armés ; elle n'avait donc pas manqué, à l'époque, de réitérer ses initiatives en faveur de l'int...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...bunal spécial irakien et d'après les estimations fournies par les leaders kurdes, il a causé la mort de 50 000 à 180 000 civils kurdes. Il s'est déroulé en plusieurs étapes. Des zones interdites comprenant plus de 1 000 villages kurdes furent tout d'abord délimitées, toute personne qui s'y trouvait devant être tuée. Jusqu'à 200 000 soldats irakiens, regroupés en seize divisions et un bataillon d'armes chimiques et soutenus par l'aviation, furent mobilisés pour perpétrer ces massacres. Pour la première fois en 2005, le tribunal de La Haye qualifie ces massacres de génocide. Il est bientôt suivi par le tribunal spécial irakien qui reconnaît, le 23 juin 2007, les auteurs des massacres coupables du crime de génocide. Par conséquent, la question qui se pose à nous aujourd'hui est celle de la reco...