Interventions sur "martinique"

23 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...le Conseil scientifique dans son avis du 29 août, elle s'explique aussi, malheureusement, par une progression plus lente qu'ailleurs de la vaccination. Au-delà de nos pensées sincères qui accompagnent les familles endeuillées, les personnels soignants mobilisés et les pouvoirs publics qui sont à pied d'œuvre, la prorogation de l'état d'urgence sanitaire en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin doit surtout s'accompagner d'une indispensable poursuite des efforts exceptionnels qui sont déployés en faveur de ces territoires. La solidarité nationale a permis une mobilisation sans précédent des personnels de santé. Depuis le 10 août, quatre rotations aériennes ont été instaurées au profit des Antilles et de la Polynésie française...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...ucune – je dis bien aucune – des causes structurelles de la pandémie dans ces territoires. En cas de dégradation, il n'y aura qu'une chose à faire : reconfinement, re-couvre-feu, retour à ce mode de vie insupportable. Enfin, et là encore, monsieur le ministre, sans que votre responsabilité personnelle soit en cause, pour quelle raison ne fait-on pas confiance à la vaccination en Guadeloupe ni en Martinique ? Nous avons entendu un crétin galonné l'expliquer sur un plateau de télévision par la croyance des Martiniquais au vaudou ; fort heureusement, la chaîne, bien qu'innocente de cette sottise, a présenté ses excuses, ce dont je la félicite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...gone. En 2014, un rapport de la Cour des comptes signalait déjà le caractère alarmant de la situation sanitaire outre-mer ; en 2017, la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) nous alertait sur les inégalités de santé, pointant notamment des taux de mortalité infantile et prénatale en Guadeloupe, ainsi qu'un taux de cancer de la prostate supérieur à la moyenne. Guadeloupe, Martinique, Guyane sont les territoires les plus touchés par la sous-densité médicale. Nous le savions depuis des décennies, vous le savez depuis plus de quatre ans et vous n'avez rien fait ! Pire, vous avez poursuivi les politiques à l'origine de ces disparités, accentuant les inégalités et la vulnérabilité des habitants. Cette situation relève de votre responsabilité directe. Le projet de loi visant à pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Petit :

...ce protègent nos concitoyens tout en permettant le déploiement de la vaccination. Je veux croire que nos compatriotes ultramarins finiront par comprendre la gravité de la situation et par se faire vacciner, faisant ainsi preuve de responsabilité et de fraternité dans la lutte contre le virus. En juillet, j'avais lancé un cri du cœur sur les réseaux sociaux, à l'adresse, notamment, de mon île, la Martinique. Je le répète : la vaccination est l'un des moyens les plus efficaces pour freiner l'épidémie et, surtout, pour prévenir les formes les plus graves de la maladie et éviter la mort. Pour sortir de cette situation sanitaire préoccupante, nous avons besoin que chacun soit responsable. Plus vite vous serez vacciné, mieux vous serez protégé et plus vite vous pourrez retrouver une situation de vie norm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

...re jusqu'au 15 novembre 2021 dans les territoires ultramarins. Le texte, composé d'un unique article et spécifique à l'outre-mer, répond à des enjeux particuliers aux territoires concernés. Ceux-ci connaissent de réelles difficultés depuis le début de l'été : à la différence de la métropole, ils enregistrent en effet un rebond épidémique particulièrement fort et difficile à contrer, notamment en Martinique, en Guyane, à Mayotte et en Polynésie française. Compte tenu de la diffusion importante du variant delta, de sa contagiosité élevée, du faible taux de vaccination de la population et de la forte pression pesant sur les hôpitaux, le nombre de décès est malheureusement en constante augmentation depuis plusieurs semaines. Aux Antilles, malgré une amélioration perceptible, la situation reste compliq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

... en France jusqu'à présent – jusqu'à 2 000 personnes contaminées pour 100 000 habitants ; un nombre important d'hospitalisations qui pèsent sur l'ensemble du système de santé ; une dizaine de décès chaque jour, sans compter les morts à domicile ; et des cas graves qui touchent également les plus jeunes. Ces chiffres sont alarmants et la gravité de la situation est similaire chez nos voisins de la Martinique ou nos compatriotes de la Polynésie. La première conséquence de cette forte reprise épidémique est la saturation du système de santé. En Guadeloupe, les hôpitaux font face, depuis plusieurs semaines, à un afflux massif de malades. Tous les professionnels de santé se sont mis en ordre de bataille pour affronter cette crise jour et nuit. Les établissements hospitaliers de Guadeloupe, publics et pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

Cette crise sanitaire est violente, ses conséquences sur la vie quotidienne des populations sont nombreuses : d'importantes mesures de freinage ont dû être prises pour limiter la circulation du virus ; la rentrée scolaire en Guadeloupe et en Martinique a dû être décalée pour garantir la protection de notre jeunesse et de l'ensemble des populations – décision prise en responsabilité avec l'ensemble des élus locaux et le Gouvernement. Cette crise sanitaire, par son caractère inédit et sa brutalité, bouleverse les repères habituels et ébranle un peu plus la confiance. Elle bouleverse y compris les traditions les plus ancrées, puisque nos rites fu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

... maintenant plusieurs jours : entre le vendredi 3 septembre, date de la réunion de la commission des lois, et ce mardi 7 septembre, 419 nouveaux cas de covid-19 ont été enregistrés en Guadeloupe, un repli qui représente tout de même plus de 200 cas par jour ; avec 195 nouveaux cas confirmés ce lundi 6 septembre contre 213 trois jours auparavant, la courbe des contaminations continue de baisser en Martinique mais ces situations restent fragiles. En Polynésie, le taux d'incidence a dépassé les 3 000 cas pour 100 000 habitants et, comme nous l'avons souligné en commission, le nombre de morts en vingt-quatre heures équivaudrait à 6 000 Français si le chiffre des décès était rapporté à la population de l'Hexagone, soit un chiffre dix fois plus élevé qu'au plus fort de l'épidémie. Nous devons tous avoir u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Au 3 septembre, la Martinique comptait 460 décès, la Guadeloupe 508 et la Polynésie 480. C'est une hécatombe inédite. Des familles entières sont décimées. Selon le Gouvernement et les grands médias sous contrôle, nos populations rétives à la vaccination favorisent donc une épidémie de non vaccinés : quelle caricature ! L'objectif est de culpabiliser les victimes en occultant les responsabilités de l'État : quel cynisme ! Là,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

... coproduit avec Maud Petit en dénonçant ce nouveau scandale et en faisant des propositions innovantes mais qui n'ont reçu aucune suite à ce jour. Malgré toutes ces vulnérabilités, la quatrième vague a bien fait suite à l'ouverture inconsidérée des frontières, provoquant l'afflux massif de voyageurs et multipliant les risques de contaminations, à tel point qu'au plus fort de la crise le préfet de Martinique, conscient des insuffisances du système hospitalier, s'est empressé, le 9 août, d'exhorter les touristes à s'échapper de l'île pour laisser nos compatriotes à leur funeste sort. Nos hôpitaux sont sous-équipés, sous-dotés, embolisés. Des personnes sont décédées à cause de l'insuffisance de lits de réanimation malgré la gravité du risque encouru. D'autres sont décédées par manque d'oxygène, malgré ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Wonner :

Pour la neuvième fois, nous examinons un projet de loi portant sur l'état d'urgence sanitaire. La situation en outre-mer est alarmante, même s'il faut noter une amélioration à La Réunion, due à la saison sèche. Reste qu'en Polynésie française, en Martinique, en Guadeloupe, à La Réunion, en Guyane, les structures hospitalières n'ont pas la capacité d'accueillir tous les patients. Heureusement que l'épidémie de dengue a totalement disparu, n'est-ce pas ? Comme la grippe avait quasiment disparu du continent européen l'hiver dernier, n'est-ce pas ? Vous savez que les populations sont fragilisées par les comorbidités, ce n'est pas nouveau, mais que fait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...tés les territoires d'outre-mer auraient été moindres si leurs services hospitaliers avaient été soutenus par le Gouvernement, grâce à une augmentation des capacités d'accueil ainsi que des effectifs, que nous avons demandée à de nombreuses reprises. Saluons, à ce propos, l'initiative de la région Île-de-France qui, dans le cadre d'une coopération avec les régions d'outre-mer de Guadeloupe et de Martinique, a livré vingt-six lits de réanimation à celles-ci. Monsieur le ministre, il est vital que le prochain PLFSS tienne compte des fragilités structurelles des territoires ultramarins et apporte des réponses concrètes. Je déplore par ailleurs que dans ce texte traitant des territoires ultramarins, leurs spécificités ne soient pas prises en considération. En effet, le projet de loi vise à proroger l'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...e qui permet aux préfets d'adapter des décisions localement, en fonction de la situation sanitaire. Si nous approuvons ce principe, qui pourrait d'ailleurs être décliné plus souvent, nous regrettons beaucoup qu'il soit sollicité dans un texte sans contenu. Pour l'heure, La Réunion semble avoir écarté le risque de flambée épidémique, même si la situation demeure fragile. Ce n'est pas le cas de la Martinique, de la Guadeloupe ou encore de la Polynésie. Notre taux d'incidence est en effet de 152,9 quand il est en Martinique de 438,47, en Guadeloupe de 580,82 et en Polynésie de près de 3 000. Or le texte ne prévoit pas de différencier ces situations ; tous les territoires sont censés subir le même traitement. Aussi, si, par solidarité et esprit de responsabilité, je voterai le projet de loi, je tâchera...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...t-on à fermer des lits ? Pourquoi se refuse-t-on – j'aimerais avoir le ministre des solidarités et de la santé en face de moi – à ouvrir le Val-de-Grâce, par exemple ? C'est la même chose, et pire encore, outre-mer. Bien sûr, il y a eu des lits provisoires ouverts – et heureusement –, mais on est encore très loin du compte. Pourquoi ce refus systématique – j'en ai la preuve –, en Guadeloupe et en Martinique, de délivrer de l'ivermectine, qui a permis de sauver des vies dans quantité de pays ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Par cet amendement, le groupe La France insoumise manifeste son opposition très claire à l'ensemble du projet de loi ; les arguments ont été donnés. Nous nous opposons à la prolongation de l'état d'urgence jusqu'au 15 novembre à La Réunion, en Martinique, en Guadeloupe, en Polynésie, en Guyane, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Nous l'avons dit, cette perpétuation de la restriction des droits et des libertés, instaurée depuis plus d'un an, n'est pas une réponse sanitaire et sociale à la hauteur. La vaccination dans les territoires d'outre-mer est très faible ; une fois de plus, ce que nous proposons, ce pour quoi nous plaidons, c'est, dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Cet amendement s'oppose à la prolongation de l'état d'urgence en Martinique et à La Réunion. Nous commençons à avoir l'habitude que le Gouvernement appuie sur des boutons « état d'urgence », « confinement », c'est-à-dire qu'il prenne des mesures liberticides quand il aurait mieux fait d'anticiper, de réparer, d'organiser. En plus de cela, dans le cas notamment de la Martinique, on l'accompagne de discours qui, à certains moments, dans leur version la plus extrême vis-à...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Certes, en Martinique la contamination recule mais l'indicateur de tension des réanimations reste très important : il dépasse 90 %. Il ne faut donc pas relâcher nos efforts. Ainsi, j'émets un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Nous ne vous demandons pas de relâcher les efforts. Nous sommes en train de vous dire que ce sont des lois de facilité qui, en plus, sont liberticides parce que vous n'avez rien anticipé. Si la Martinique et d'autres départements ou territoires d'outre-mer se retrouvent dans cette situation alors que des vagues successives étaient prévues, c'est que rien n'a été fait pour améliorer une situation sanitaire qui ne révèle pas ses défaillances aujourd'hui mais qui est explosive. C'est bien ce que l'on vous reproche et le projet de loi ne réglera rien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Nilor :

Je peux vous certifier que lorsque le ministre des solidarités et de la santé, M. Véran, est venu en Martinique, il a parlé de croyances magico-religieuses. Je peux vous assurer que si j'avais eu quelques rudiments de vaudou, il ne serait peut-être pas sorti vivant de la Martinique.