Interventions sur "précarité"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Manger cinq fruits et légumes par jour : un slogan qui paraît simple à suivre, sauf quand on est pauvre. En revanche, sauter un repas, se priver, privilégier la quantité plutôt que la qualité : voilà le quotidien des personnes en situation de grande précarité. Alors que la France est mondialement reconnue pour sa gastronomie, manger, c'est surtout, pour plus de 10 millions de Français aujourd'hui, un simple élément de survie. Coluche disait en 1985 : « J'en ai marre de voir les pauvres crever de faim dans le pays de la bouffe. » Force est de constater que la situation ne s'est aucunement améliorée, et a même empiré. S'il y a une chose en marche dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Je vous invite tous à bien retenir ces quelques chiffres : 8 millions de Français sont obligés d'avoir recours à l'aide alimentaire ; 21 % des Français ont du mal à prendre trois repas par jour ; 20 % des Français peinent à régler la cantine de leurs enfants. Il n'est plus convenable de se contenter de promesses pour enrayer la précarité alimentaire. Se loger, se soigner, se nourrir sont des droits fondamentaux pour vivre dignement. Exiger de l'État qu'il garantisse ces droits à tous, est-ce trop demander ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

À la sortie du premier confinement, le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés avait déjà interpellé le Gouvernement sur l'aggravation de la précarité en France en raison de la crise sanitaire et sur les conséquences dévastatrices de celle-ci sur une population qui était alors déjà fortement fragilisée : 1 million de nouveaux pauvres en plus des 9,3 millions de nos compatriotes soumis au quotidien à des choix anxiogènes et à l'incertitude en matière d'accès aux soins et à l'éducation. Le Gouvernement, si injustement décrié par l'opposition ces...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

...dultes handicapés, qui, si elle a permis une augmentation modérée des aides accordées à ses bénéficiaires, a réduit drastiquement le nombre de ces derniers. Bilan : moins de bénéficiaires, plus de personnes dépendantes de leur conjoint et donc, de fait, pas de réelle amélioration pour les personnes handicapées précaires. En 2018, M. Macron se targuait de présenter des solutions pour combattre la précarité grandissante de nos concitoyens. Mais il oubliait déjà certains d'entre eux, qui comptent aujourd'hui parmi les premières victimes des conséquences économiques de la crise sanitaire. Je veux parler des jeunes de 18 à 25 ans, des étudiants précaires, des jeunes actifs qui peinent à s'insérer durablement dans le marché de l'emploi et de ceux qui ne sont pas en mesure de suivre et d'achever leurs é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

...plus infectieuse nous maintiennent dans l'incertitude : au vu des prévisions de croissance pour 2021, régulièrement révisées à la baisse, il semblerait que la relance économique ne soit pas pour tout de suite. Les suppressions de poste envisagées chez Danone, Total ou encore Michelin, ainsi que les fermetures administratives prolongées des lieux de vie sont génératrices d'angoisse, de doute et de précarité pour les Français concernés. La pauvreté est alimentée par des phénomènes économiques et sociaux de fond. Elle est constituée d'un cumul de difficultés à subvenir à ses besoins alimentaires, mais aussi à accéder à un logement, aux soins et aux droits fondamentaux. Pour le groupe UDI et indépendants, la lutte contre la pauvreté ne peut se livrer sans les collectivités territoriales : l'État doit ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

Beaucoup a été dit ou écrit sur la crise sanitaire actuelle, sur son ampleur, ses racines, ses développements et les inquiétudes qu'elle suscite. Sa dimension sociale est brutale, violente. Elle accroît la précarité dans notre pays, dégradant dangereusement les conditions de vie d'une partie des Français – toujours les mêmes. Quelle erreur d'appréciation que de considérer que l'aggravation de la pauvreté depuis mars 2020 est un phénomène strictement conjoncturel ! Les chiffres catastrophiques que nous pressentions se sont confirmés. En fin d'année, le RSA a vu ses bénéficiaires augmenter de 8 % et ses dépen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

...concertations ont été stoppées par l'épidémie mais les conséquences de celle-ci légitimeront la mise en oeuvre d'une telle mesure. Il faut ensuite ouvrir le RSA aux jeunes de moins de 25 ans. Le Président de la République n'est pas – je le cite – un « grand fan » de cette proposition. Nous devons pourtant impérativement nous doter d'un outil garantissant des ressources aux jeunes en situation de précarité. À terme, les 18-25 ans devront être éligibles au revenu minimum garanti ou au revenu universel – qu'importe la terminologie – , seul à même de créer des conditions équitables de départ dans la vie. Enfin continuons et généralisons les initiatives de terrain en faveur de l'insertion par l'activité économique, comme l'expérimentation « territoire zéro chômeur ». Elles redonnent confiance et digni...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Michel Clément :

Aujourd'hui, la précarité et la pauvreté de nos concitoyens nous obligent à répondre à l'urgence, à anticiper face à la vague qui s'annonce et à imaginer de nouveaux outils de solidarité. Le défi est difficile mais la France doit être à la hauteur de celui-ci. C'est une question de responsabilité collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFadila Khattabi :

Le plan pauvreté, c'est aussi donner à notre jeunesse les moyens de réussir en garantissant à toutes et à tous des parcours de formation et des tremplins vers l'emploi durable. Les points d'accueil et d'écoute jeunes, ou encore la baisse des sorties sèches de l'aide sociale à l'enfance sont autant de mesures destinées à l'accompagnement de milliers de jeunes en situation de grande précarité, de déscolarisation ou de désocialisation. Lutter contre la pauvreté, c'est également garantir l'insertion professionnelle des personnes les plus éloignées de l'emploi, en particulier grâce à un accompagnement renforcé des bénéficiaires du RSA. Cette mesure est essentielle quand on sait qu'une personne qui entre dans le dispositif RSA en est toujours bénéficiaire quatre ans après, d'où la nécess...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Herbillon :

...i de plein fouet, les conséquences économiques et sociales de la crise. Alors que les jeunes ont l'âge de tous les possibles, celui où l'on souhaite quitter le cocon familial, où l'on perçoit son premier salaire, où l'on souhaite voyager à travers le monde, la réalité vécue par notre jeunesse depuis un an est, hélas, bien différente. Leur entrée dans la vie d'adulte est placée sous le signe de la précarité financière pour les apprentis et pour les étudiants, qui ne peuvent même plus trouver de petits boulots pour financer leurs études et leur vie quotidienne. Leur confiance en l'avenir s'assombrit tant ils peinent à trouver un premier stage, un contrat en alternance ou un emploi à la fin de leurs études. Et que dire de la détresse sociale et psychologique qui s'abat sur eux, une vie sociale et affe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

...précédente. Les associations tirent le signal d'alarme, s'agissant de l'arrivée de nouveaux publics : les jeunes, les autoentrepreneurs, parfois, certains professionnels libéraux – à la surprise, peut-être, de certains – , des intérimaires, des travailleurs intermittents ou bien encore des travailleurs saisonniers. Tous étaient autrefois préservés. Désormais, avoir un emploi ne protège plus de la précarité, cela a été rappelé. Et face à cette pandémie sociale, si la lutte pour l'emploi est primordiale, compte tenu de la situation économique, elle ne peut cependant être l'unique réponse. C'est pourquoi les associations ont davantage besoin d'être soutenues. L'aide financière de 100 millions d'euros qui leur est destinée est insuffisante. J'en veux pour preuve que de nombreuses collectivités doivent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

...nt met en place des mesures fortes depuis le début de la législature. Avant la crise du coronavirus le chômage diminuait. Comme vous l'avez souligné, monsieur le ministre, depuis plusieurs mois le virus a tout changé. La stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, inaugurée par le Président de la République dès le mois de septembre 2018, regroupe des décisions inédites pour lutter contre la précarité. Cette stratégie prend désormais tout son sens et c'est sur elle que porte ma question, plus particulièrement sur la ruralité. Dans ma circonscription, dans le sud de la Gironde, certains de nos concitoyens souffrent de problèmes de précarité propres à nos campagnes : manque d'activités, de qualifications, de logements et de moyens de transport. En ce début d'année 2021, quel premier bilan dresse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Tolmont :

...l'accompagnement de la garantie jeunes créée sous le quinquennat de François Hollande, faut-il le rappeler. Ce dispositif s'est en effet révélé performant et nous nous en réjouissons grandement. Mais en vous limitant à l'insertion professionnelle, ce qui est louable mais problématique dans la situation actuelle, vous ne pouvez pas répondre, quantitativement, à la massification structurelle de la précarité des jeunes. En annonçant, dans le Journal du Dimanche, 200 000 bénéficiaires attendus de la garantie jeunes universelle avec une rémunération de 500 euros par mois, en réalité 282 euros en moyenne, votre réponse reste très en deçà des besoins d'environ 1,5 million de jeunes en difficulté – selon les chiffres de la commission d'enquête et ceux de l'Observatoire des inégalités. Le groupe Socialist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

... d'une sous-consommation des soins spécialisés et d'un moindre recours à la prévention. L'offre de soins est globalement satisfaisante à Roubaix, mais c'est le recours tardif, le renoncement ou encore l'absence de perception du besoin de soins qui seraient à l'origine de cet accès incomplet. Selon le rapport, cette situation serait liée aux caractéristiques sociales de la population : isolement, précarité financière, problèmes de logement, rapport distant aux services publics. Ces mêmes éléments ont également été identifiés cette année comme l'une des causes des contaminations records au coronavirus dans la ville, avec des taux ayant atteint 1 135 cas pour 100 000 habitants. Une vaste campagne de dépistage, à laquelle je participe, a lieu cette semaine et nous espérons qu'elle permettra de ralenti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Il n'est pas très original de souligner que la crise sanitaire a malheureusement contribué à une forte augmentation de la précarité, celle-ci ayant déjà atteint un niveau particulièrement élevé au cours de la période précédente. Si elle était bien antérieure à la crise, la montée de la pauvreté s'aggrave donc inéluctablement avec les difficultés de l'heure. On l'a dit à plusieurs reprises, ce sont aujourd'hui des millions de personnes qui vivent avec moins de 1 000 euros par mois, dont plus de la moitié sont âgées de moins de...