Interventions sur "azerbaïdjan"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Fanget :

À cette heure, je pense à lui et à sa famille. Le groupe Les Républicains de l'Assemblée nationale soumet à notre examen une proposition de résolution portant tout à la fois sur l'issue du conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan au sujet du Haut-Karabakh et sur les relations avec l'Union européenne des minorités chrétiennes d'Europe et d'Orient. Pour nos services diplomatiques, chacun de ces sujets fait à lui seul l'objet de discussions et de négociations presque infinies, tant ils sont aux prises avec des considérations non seulement géopolitiques, mais aussi et surtout culturelles, politiques et historiques. C'est pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

La situation au Haut-Karabakh est grave : elle nous interpelle en tant qu'individus, en tant que citoyens, par le désastre humanitaire résultant de plusieurs semaines de conflit meurtrier, mais aussi en tant que parlementaires, car nous ne pouvons que nous inquiéter de l'expansionnisme néo-ottoman du président Erdogan, dont le régime est à la manoeuvre pour soutenir militairement l'Azerbaïdjan. Il nous faut être lucides face aux provocations et aux actions militaires turques…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...eur le ministre ; et tout particulièrement votre secrétaire d'État Jean-Baptiste Lemoyne, qui s'est rendu en Arménie les 27 et 28 novembre, accompagné d'associations, afin d'y convoyer du matériel médical et des biens de première nécessité. Merci, monsieur le ministre, de votre engagement. La proposition de résolution que nous examinons aujourd'hui, alors qu'un cessez-le-feu a été conclu entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie le 9 novembre sous l'égide de la Russie, a d'abord une portée symbolique. Déposée à l'initiative de nos collègues Les Républicains, elle couvre un champ très large, invitant le Gouvernement à régler définitivement le conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, à reconnaître le Haut-Karabakh, à assurer avec ses partenaires européens l'acheminement rapide de l'aide humanitaire, à réexami...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...Républicains, légitimement émus par les agressions, discriminations, oppressions et menaces dont sont victimes des chrétiens, en France et dans le monde, sur la base de leurs convictions religieuses. Cent cinq ans après le génocide de 1,8 million d'Arméniens et de 250 000 Assyro-Chaldéens perpétré par le gouvernement Jeunes-Turcs, trente ans après les pogroms massifs et les tueries d'Arméniens en Azerbaïdjan déjà, cinq ans après le massacre de chrétiens d'Orient en Irak et en Syrie par Daesh, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

… visant déjà majoritairement des Assyro-Chaldéens, ce qui a motivé au premier chef la proposition de résolution que nous examinons aujourd'hui, c'est l'agression brutale, délibérée et préméditée du Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan. Sur cette terre, qu'ils peuplent depuis des temps immémoriaux, les Arméniens ont fondé la République d'Artsakh, en vertu des droits imprescriptibles affirmés par la Charte des Nations unies, en particulier le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. C'est sur ce même fondement que les Arméniens du Haut-Karabakh ont organisé, en 1991, un référendum au cours duquel 99 % de la population s'est pro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Le patrimoine, c'est aussi et surtout la vie qu'animent ces églises et monastères, les traditions qui se perpétuent en ces lieux telluriques et les sociétés qui se déploient à l'ombre de leurs clochers. Si les Arméniens étaient finalement chassés de cette terre, non seulement son patrimoine disparaîtrait, mais son histoire serait aussi réécrite par un Azerbaïdjan qui croit construire son identité en détruisant celle de l'Arménie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

C'est aussi ce à quoi sert notre résolution : témoigner du fait que l'Artsakh est arménien, que l'Azerbaïdjan et la Turquie sont et seront tenus responsables des exactions passées, et enfin que des crimes de guerre sont commis à l'encontre de civils, passibles de poursuites devant les tribunaux et les instances pénales internationales. Il y a aussi une troisième raison de voter cette résolution qui nous concerne, en tant que Français. Nous n'avons pas été au rendez-vous de l'histoire – de notre histoire...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

Alors que le cessez-le-feu signé il y a vingt-six ans semblait faire autorité, la multiplication des tensions en juillet dernier a conduit, à partir du 27 septembre, à une nouvelle guerre dans le Haut-Karabakh opposant l'Arménie à l'Azerbaïdjan, ce dernier soutenu, armé et enfiévré par son allié turc. Après six semaines de combats intenses et meurtriers, un cessez-le-feu total imposé de force par la Russie, sans concertation aucune avec les coprésidents du groupe de Minsk, a été signé le 9 novembre par le président de l'Azerbaïdjan et le premier ministre de l'Arménie. Aux termes de ce cessez-le-feu imposé, des pans entiers du Haut-Karab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

...ée orientale, la Turquie d'Erdogan s'échine à déstabiliser une autre région du monde afin d'alimenter ses rêveries d'Empire ottoman qui, en réalité, ne servent qu'à camoufler le marasme économique, les défaites politiques et une gestion contestée de la crise sanitaire. Profitant d'une présidence américaine erratique et du chaos engendré par le covid-19, Erdogan n'a pas hésité à armer lourdement l'Azerbaïdjan et à pousser son allié à la guerre, allant jusqu'à envoyer près de 2 000 mercenaires syriens, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

… probablement issus des rangs de Daesh – les mêmes qui ont massacré nos alliés kurdes. Il est clair que sans l'appui de la Turquie, l'Azerbaïdjan aurait sûrement réfléchi à deux fois avant de mener son offensive contre le Haut-Karabakh. Combien faudra-t-il encore d'agressions pour que la France et ses partenaires de l'Alliance atlantique prennent enfin conscience que la Turquie n'est plus notre alliée et qu'elle n'a plus sa place au sein de l'OTAN ? Combien faudra-t-il encore de déstabilisations à ses portes pour que l'Europe comprenne qu'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

… des armes illégales qui tuent lentement mais sûrement, alors que les Arméniens disposaient de si peu de moyens de défense et se trouvaient abandonnés par leurs alliés. Ce sont aussi des djihadistes accourus de Syrie pour prêter main-forte à l'armée du satrape d'Azerbaïdjan. Depuis de nombreuses années, l'esprit munichois s'est emparé des chancelleries occidentales, plus occupées à quémander les largesses du despote Aliev qu'à exiger le respect du droit international. Monsieur Le Drian, qu'avez-vous fait pour éviter que des milliers de victimes ne soient assassinées ? Savez-vous que l'inaction est une action ? Vous et vos prédécesseurs disposiez de vingt années au ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Maudite soit la guerre ! La guerre ne résout rien, elle n'est qu'une défaite du dialogue, de la politique, de l'humanité, et tout ce qui peut être fait pour l'éviter doit l'être. Pourtant, dans de nombreuses régions du monde perdurent des conflits, macèrent des nationalismes, s'aiguisent des appétits de domination. Le 27 septembre dernier, une opération armée a été engagée par l'Azerbaïdjan sur le territoire de l'Artsakh, ou Haut-Karabakh, dont la population, historiquement liée à l'Arménie et connaissant déjà une forme d'autonomie, a proclamé son indépendance en 1991 à la suite d'un référendum, ladite autonomie ne faisant cependant pas l'objet d'une reconnaissance internationale. Cette agression brutale, soutenue par la Turquie, facilitée par le commerce des armes, marquée par l'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

...iera jamais les tragédies que ce peuple a traversées. La présence d'enfants de l'Arménie partout dans le monde et ici même, au sein de notre assemblée, nous rappelle leur exode tragique. Dans notre pays, cette conscience dépasse les clivages partisans, elle en appelle à notre coeur et à notre raison. Mes chers collègues, le 9 novembre 2020, un accord de cessez-le-feu, conclu entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sous l'égide de la Russie, a permis de mettre un terme à plusieurs semaines d'intenses et violents affrontements. En effet, le 27 septembre 2020, l'Azerbaïdjan avait lancé une offensive ayant pour but la reconquête des territoires du Haut-Karabakh. Très vite, la France a appelé à une cessation des hostilités et signifié sa solidarité à l'égard des populations civiles. Elle a aussi dénoncé les ing...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...ion qui a le mérite d'alerter la représentation nationale et notre pays sur le drame que vivent les Arméniens dans le Haut-Karabakh. Comment admettre qu'aux portes de l'Europe, ces derniers soient à nouveau victimes d'un acharnement qui n'est pas seulement militaire, un terrible acharnement qui ne connaît pas de limites ? Il s'agit d'un vrai désastre humanitaire : une agression caractérisée par l'Azerbaïdjan, l'utilisation d'armes contre les populations civiles et, fait nouveau, une aide inadmissible, scandaleuse, insupportable de la Turquie qui instrumentalise ce conflit pour s'attaquer aux Chrétiens d'Orient et aux Arméniens. Elle envoie en effet faire un horrible travail au Haut-Karabakh les djihadistes qu'elle a soutenus avec l'État islamique en Syrie, qu'elle a déployés en Libye, qu'elle a utili...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

...oup de temps avec nous, répondant à toutes nos questions, ce dont je vous remercie – je tiens à le souligner car ce n'est pas si fréquent. Vous nous avez souvent dit qu'elle constituait un atout pour notre pays car elle nous permettait d'être beaucoup plus actifs. Osons plutôt nous demander si cette participation ne nous a pas empêchés de prendre des décisions plus fortes, de nature à dissuader l'Azerbaïdjan de lancer son offensive. La question, je le pense sincèrement, monsieur le ministre, mérite d'être posée. La deuxième question, d'ampleur, est celle des Chrétiens d'Orient car oui, les Chrétiens d'Orient sont progressivement éliminés dans les différents pays où ils vivent. Nous ne pouvons pas rester éternellement sans réaction. Alors, il y a beaucoup de pétitions, il y a beaucoup d'associations,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrigitte Kuster :

En 2001, la France était au rendez-vous de l'histoire en reconnaissant le génocide arménien. Aujourd'hui, face à un conflit armé initié par l'Azerbaïdjan, et devant le silence assourdissant de la communauté internationale, nous devons faire entendre la voix de la France et être aux côtés des Arméniens. Les relations entre nos deux pays sont anciennes – l'importante communauté arménienne présente sur notre sol en témoigne. Guy Teissier a exposé les conditions du terrifiant affrontement qui a fait des milliers de victimes ; il en a rappelé les consé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Monsieur le ministre, une fois n'est pas coutume, nous allons être en désaccord. Je peux comprendre que l'Arménie ait des difficultés à reconnaître l'Artsakh. Si elle l'avait fait de manière unilatérale, l'Azerbaïdjan aurait immédiatement réagi et le conflit auquel nous venons d'assister aurait eu lieu beaucoup plus tôt. Nous connaissons bien l'état du rapport de force : depuis plus de quinze ans, l'Azerbaïdjan investissait en armement l'équivalent du budget total de l'Arménie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Cazarian :

Le 27 septembre, l'Azerbaïdjan a attaqué le Haut-Karabakh. Dans ce rapport de force ô combien inégal, des milliers de soldats et de civils ont perdu la vie. Des femmes, des enfants et des hommes ont été gravement blessés par les bombardements provoqués par l'Azerbaïdjan, la Turquie et les mercenaires djihadistes venus leur prêter main-forte.