Interventions sur "numéro"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

L'article 7 bis prévoit la création d'un numéro national unique dédié à la santé, le 113, ce qui est une fausse bonne idée. Les membres du groupe Les Républicains pensent profondément qu'il faut laisser aux différents territoires la possibilité de choisir l'organisation qui leur convient. Je ne suis pas un spécialiste des questions de santé, mais je m'appuie sur une expérience de terrain de plusieurs années dans l'Yonne. Dans ce département, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cordier :

Cela fait plus de dix ans qu'il est question de créer une plateforme téléphonique unique pour les appels relatifs aux soins non programmés – je le sais pour avoir présidé pendant cinq ans un service départemental d'incendie et de secours, SDIS, le sujet ayant été évoqué également par les sapeurs-pompiers, comme l'a rappelé Guillaume Larrivé. Vous proposez, monsieur le ministre, de créer un numéro unique, le 113, qui remplacerait tous les numéros existants. L'idée est intéressante, mais vous procédez un peu à la va-vite, par le biais d'un amendement adopté en commission. Nous avons du mal à comprendre comment l'on pourrait traiter à la fois, avec ce dispositif, la demande d'un citoyen atteint d'une forte grippe et celle d'un citoyen victime d'un problème cardiaque – tel est bien le problèm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...nous en restions à cet article 7 bis, introduit par un amendement adopté en commission. Plusieurs de mes collègues l'ont dit, la logique de proximité plaide pour que les territoires qui le souhaitent et sont déjà prêts puissent créer une plateforme départementale de réception, de traitement et de régulation de ces appels. Or, même s'il devait y avoir in fine une convergence vers un dispositif de numéro unique, ces démarches en sont à l'origine déconnectées, car elles exigent que les équipes concernées se synchronisent et manifestent le souhait de travailler ensemble, de façon à répondre aux attentes des patients dans les territoires. Généraliser un tel dispositif sur le territoire national sans tenir compte des spécificités territoriales serait une erreur, qui plus est par un amendement à une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJeanine Dubié :

L'article 7 bis prévoit que l'instauration du service d'accès aux soins s'accompagnera de la création d'un numéro unique dédié à la santé, le 113. Or, avant d'être inscrite dans un texte de loi, celle-ci devrait être débattue dans un cadre beaucoup plus large ; elle devrait faire l'objet d'une concertation avec toutes les parties intéressées. En effet, elle ne fait pas l'unanimité au sein des services de secours et d'urgence. La création du 113 irait à l'encontre de la volonté de faire du 112, numéro d'urge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

… qui tienne compte des différentes expérimentations menées et permette d'aboutir à une solution réellement partagée. La proposition que vous mettez sur la table a suscité de nombreuses objections, eu égard notamment au numéro d'urgence européen, mais aussi à l'activité de secours déployée par les pompiers. Le groupe de la Gauche démocrate et républicaine a lui aussi déposé un amendement de suppression, car nous pensons que la solution n'est pas la bonne et que la méthode employée ne convient pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

... l'ensemble des députés et leur a fait part de ses vives interrogations et de sa désapprobation quant à l'article 7 bis tel qu'il est rédigé. Les diverses organisations de sapeurs-pompiers nous ont également exposé leurs doutes. Il y a un véritable micmac dans le débat public : tout se passe comme si la maison santé plaidait pour le 113, et la maison pompiers, pour le 112. Or, s'il y a plusieurs numéros uniques, il n'y a plus du tout de numéro unique. La confusion règne. N'étant pas familier du code de la santé publique, à la différence de plusieurs d'entre vous, je me suis référé à son article L. 6311-2, que l'article 7 bis tend à modifier. Selon moi, il n'est pas si mal, et il serait imprudent de le modifier, car sa rédaction autorise diverses modalités d'organisation. Dans certains départe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Six :

La crise sanitaire que connaît notre pays du fait de l'épidémie de covid-19 renforce le besoin de simplification et de mise en cohérence de l'organisation des appels d'urgence. C'est ce que demande le Président de la République depuis le 6 octobre 2017. Or l'article 7 bis introduit en commission revient à juxtaposer un nouveau numéro aux numéros européens et français déjà existants, ce qui ne va ni dans le sens d'une simplification ni dans celui d'un gain de lisibilité pour nos compatriotes. La question est sérieuse : il s'agit de donner les bons outils à l'ensemble des services de secours pour leur permettre de répondre le plus rapidement possible aux urgences, sans délaisser les services d'accès aux soins non urgents. Le gr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Pour compléter l'argumentaire de mes collègues, j'ajouterai que la proposition de créer un numéro dédié à la santé, qui suscite l'incompréhension de nombreux professionnels de secours, va à l'encontre de l'objectif attendu d'une simplification et d'une meilleure lisibilité pour nos concitoyens. À bien y réfléchir, c'est un non-sens. Il convient de retirer l'article et de poursuivre la réflexion dans un cadre élargi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

Le numéro d'appel unique du 113 n'a pas fait l'objet d'une étude d'impact et n'a pas été discuté avec les professionnels concernés. Il inquiète les professionnels de secours, et notamment les sapeurs-pompiers : s'il était mis en place, le dispositif fermerait la porte à toute expérimentation de coopération territoriale entre le SDIS et le SAMU.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

Pour ne pas être redondante, je dirai simplement que le service d'accès aux soins – SAS – est une excellente initiative, mais que corréler celle-ci à un numéro unique imposé au détour d'un article additionnel adopté en commission freinerait la dynamique d'installation du SAS dans les territoires. Nous devrions plutôt travailler avec les SDIS et proposer un numéro recevable par toute la population. Ajouter un numéro supplémentaire, c'est prendre le problème à l'envers : nous le percevons comme un numéro unique, mais pour le reste de la population, ce ne ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

J'abonde dans le sens de mes collègues concernant le numéro unique qui remplacerait les différents numéros existants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Il serait dommage de chambouler les débats et les expérimentations actuellement en cours pour faire du 112, géré par les sapeurs-pompiers, le numéro unique d'appel d'urgence. Je crois que cet article 7 bis entraînerait de la confusion et de l'illisibilité, et je pense qu'il faut le supprimer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Matras :

Nous avions également déposé un amendement de suppression, pour deux raisons. Tout d'abord, je tiens à dire que nous sommes favorables au SAS lancé par le Gouvernement et que notre seule question concernait la création d'un numéro unique, le 113 – car il nous semble que le débat n'est pas encore tranché et que l'Assemblée a encore besoin de se réunir, d'échanger et de mener des auditions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Dans mon département de l'Aisne, il a représenté un surcoût, ou plutôt une perte, de 3 millions d'euros. Avez-vous évalué l'importance des carences potentielles à supporter par les sapeurs-pompiers dans le cadre du SAS et du numéro unique, et surtout le coût qu'elles pourraient représenter pour les départements de France ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Il me semble problématique de dessaisir le Parlement sans nous donner une idée claire de ce que vous allez faire. Il faut appliquer la méthode du « en même temps ». Pour éviter de déstructurer les offres de soins déjà organisées sur le territoire, il est souhaitable que tout en créant un numéro commun dédié à la santé, nous maintenions les numéros déjà existants pour répondre aux demandes de soins non programmées. Pour ne pas dessaisir le Parlement de ces questions importantes, je vous propose d'élargir la réflexion à un amendement de repli, le no 388, qui permet de conserver le SAS mais supprime les alinéas 4 et 5, relatifs au numéro national unique. Je vous invite d'ores et déjà à le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

... soit sur le territoire ; c'est une réponse là où souvent, malheureusement, en France, en 2020, il n'y en a pas. Ce service permettra de réguler les flux, en assurant aux patients un lien vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec des médecins généralistes, mais aussi, peut-être, avec d'autres professionnels de santé, en plus des dispositifs existants – l'aide médicale d'urgence, comme les autres numéros et services de secours. Il est très important d'inscrire cet article dans la loi. Outre la création du SAS, il permettra une avancée majeure dans la cogestion entre médecine hospitalière et médecine de ville, favorisant les passerelles et le travail en commun entre ces deux mondes de la santé. On entend tout le temps qu'il faut renforcer leurs liens ; avec cet article, nous le faisons. J'enten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Chapelier :

...sse et à améliorer l'organisation et le statut juridique des SAS ? Il faut voir l'engouement que l'expérimentation suscite ; tous les acteurs réfléchissent aux manières de créer un dispositif pertinent pour leur territoire. Je m'interroge donc sur l'utilité de l'amendement du Gouvernement. Monsieur Mesnier, si je salue la création du SAS, que vous avez bien présenté, le dispositif concernant le numéro 113 ne convient pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva :

J'apporte mon soutien à l'article créé grâce à l'amendement de Thomas Mesnier. Au-delà du choix du numéro, se pose la question de l'interlocuteur de nos concitoyens. On sait que plus de 70 % de leurs appels concernent la santé, et que si les pompiers décrochent, ils risquent fort de les orienter vers les urgences. Or nous nous plaignons tous d'une saturation de ces services. Créer un numéro et mettre au bout du fil des médecins, qui savent quand orienter les patients vers la médecine de ville et qua...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva :

Notre objectif ne doit pas être de défendre la corporation des pompiers, aussi noble soit-elle, mais de répondre à une problématique de santé. Il faut donc un numéro d'urgence santé.