Interventions sur "sucrière"

26 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...tion suffisamment large pour permettre l'expression de tous les acteurs. Nous allons aujourd'hui, je l'espère, renforcer encore le rôle essentiel de ce conseil. De plus, nous avons choisi, à l'initiative de la commission saisie pour avis – dont je salue la rapporteure, Mme O'Petit – , de limiter expressément le champ de cette possibilité de dérogation au seul traitement des semences de betteraves sucrières.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous avons le droit de dire que la première préoccupation de la France n'est pas de produire des betteraves sucrières. Il en faut – il faut du sucre – , mais nous avons d'abord besoin de cultures vivrières, car ce sont ces productions qui nous permettront de retrouver notre souveraineté alimentaire. J'achève, parce que c'est le moment de le faire, en remarquant qu'autrefois, pour diluer un problème, on créait une commission, dont la durée des travaux servait d'enterrement au projet. Désormais, on interdit sole...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaire O'Petit :

sacrifie nos salariés et notre souveraineté alimentaire, l'autre, pragmatique, responsable, concilie la protection de l'environnement et de la biodiversité avec celle de tous les pans de notre économie et de notre agriculture. Voter cette motion de rejet préalable, ce serait faire mourir notre industrie sucrière

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémi Delatte :

...rogrès. Tel est le sens des moyens considérables que vous consentez à travers le plan de relance pour accélérer les protocoles de recherche en la matière. Cet engagement est de nature tout à la fois à rassurer les consommateurs avides d'un abandon rapide des produits phytopharmaceutiques et à redonner espoir à nos betteraviers et sucriers confrontés au désespoir d'imaginer l'abandon de la filière sucrière, avec toutes ses conséquences sur l'emploi, sur l'économie et sur notre souveraineté alimentaire. Monsieur Mélenchon, contrairement à ce que vous assénez, ce projet de loi ne constitue donc ni un renoncement, ni un retour en arrière en matière de mutation agroécologique. Il est l'expression responsable de la réalité, entre le souhaitable et le possible.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Ce n'est pas par plaisir que nous examinons ce texte aujourd'hui. En revanche, il nous appartient de répondre à la filière sucrière. Non, monsieur Mélenchon, il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les méchants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...nent alors qu'ils sont les premières victimes du dérèglement climatique. Nous avons la responsabilité de les aider à réussir cette transition et de ne pas les laisser dans une impasse technique. Nous devons aujourd'hui reculer pour mieux avancer, afin que des solutions alternatives saines, durables et efficaces puissent enfin remplacer définitivement l'usage des néonicotinoïdes pour la betterave sucrière, comme le demandent les planteurs eux-mêmes. Nous croyons à l'écologie mais, contrairement à vous, à une écologie pragmatique qui prend en considération tous les enjeux humains, économiques et sociaux. Grâce à ce texte, nous pourrons organiser plus facilement la transition pour les betteraviers et leur accorder du temps pour que des solutions alternatives efficaces soient enfin trouvées. Le gro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Par respect pour les producteurs de betterave et pour l'industrie sucrière, je ne voterai pas cette motion de rejet préalable…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...ope dans son domaine – menacée de disparition. C'est aussi un coup de pouce assumé pour l'amener à accélérer sa transition vers l'agroécologie, un palliatif des pratiques bien plus néfastes pour l'environnement qui se sont généralisées. La décision qui peut être prise dans quelques heures ne doit pas être tremblante, elle devra être exigeante. Exigeante sur son champ d'application : la betterave sucrière et rien d'autre. Exigeante sur les devoirs des acteurs de la filière, dont la conversion au bio est très insuffisante – moins de 1 % – et que nous exhortons à faire des efforts dans les prochaines années. Exigeante auprès des semenciers et des chercheurs, dont nous attendons une solution de rechange rapide et pérenne à l'usage des néonicotinoïdes enrobés. Oui, car c'est bien de cela dont il s'ag...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...etterave ne fait pas de fleurs et n'intéressera donc jamais une abeille. Et si malgré tout, un jour, vous me trouvez du miel de betterave, c'est qu'il a été coupé avec du sucre par son producteur ou son revendeur. Je reste néanmoins sensible et attentif aux messages et aux craintes des apiculteurs de France, de ceux que j'ai pu rencontrer dans l'Aisne, premier département producteur de betterave sucrière, comme de notre collègue du groupe Les Républicains, Robert Therry, seul apiculteur de cet hémicycle, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...la matière, je veux laisser libre cours à votre imagination, mais prenons l'exemple des sodas. La taxe votée en 2018 à l'initiative du député Olivier Véran rapporte 400 millions d'euros. Sans même la doubler – ce qui représenterait une poignée de centimes par canette de 25 ou 33 centilitres de boisson ultra-sucrée – , nous pourrions financer la compensation destinée aux planteurs et à l'industrie sucrière, mais aussi préserver l'emblavement, notre capacité de production et de transformation – sujets sur lesquels le ministre a appelé notre attention – , ainsi que la sécurité alimentaire du pays. L'enjeu du plan B est là : il s'agit de solidarité et de justice. Au-delà du plan B, nous nous battrons aussi pour qu'un plan Écophyto soit remis en route. Nous avons abandonné ce plan. Monsieur Travert, j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

Nous ne le cachons pas : aujourd'hui, nous aurions tous préféré ne pas avoir à examiner ce texte. Pour autant, il est nécessaire d'apporter une solution à l'ensemble de la filière sucrière française, qui se trouve dans une impasse. Je dois en conséquence commencer par vous remercier, monsieur le ministre : merci d'avoir eu le courage de défendre ce texte pour sauver une filière majeure !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

En effet, quelle est la réalité ? La France est aujourd'hui le leader européen du sucre, et la chute vertigineuse des rendements, liée à la jaunisse et au puceron vert, pourrait provoquer la disparition totale de la filière. Les planteurs de betteraves sucrières ont su résister à la fin des quotas et à la concurrence internationale qui se fait de plus en plus rude, mais ils ne résisteront pas à une telle chute de rendement. En tant que législateurs, posons-nous les bonnes questions. Tout d'abord, celle de l'effet de l'utilisation des néonicotinoïdes en enrobage de semences de betteraves sucrières. C'est une réalité : les néonicotinoïdes sont néfastes p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...herbées ont été aménagés par nos agriculteurs pour offrir aux abeilles le bol alimentaire dont elles ont besoin. C'est aussi et surtout grâce à la culture de la luzerne, magnifique plante qui a de grandes vertus pour l'environnement et apporte des protéines pour l'élevage, que les abeilles trouvent leur plein épanouissement dans les champs marnais. Si l'on mettait fin à la culture de la betterave sucrière, il y aurait des conséquences pour celle de la luzerne, car l'équilibre économique des deux filières est particulièrement lié. N'oublions pas non plus l'impact désastreux qu'aurait l'abandon de la culture de la betterave sur un grand nombre d'autres filières – l'élevage, mais également les biocarburants. Il faut ensuite nous interroger sur notre vision de l'agriculture française. Je rappelle que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLise Magnier :

...re et nous laisser le temps de trouver une solution pendant les trois prochaines années. Le groupe Agir ensemble a fait ce choix : nous soutiendrons le projet de loi, car les engagements pris par la filière sont très forts et le texte clair et précis issu des travaux de la commission encadre parfaitement la dérogation permettant d'utiliser les néonicotinoïdes pour la seule filière de la betterave sucrière.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

...tête les images des champs de betteraves jaunis à la fin du mois d'août après les attaques de pucerons. Cependant, une chose m'ennuie dans ce débat : la France n'a pas la maturité pour organiser la transition écologique, ce qui fait que nous sommes dans une impasse. Cela m'a amené, comme une marque de confiance et par respect à l'égard des producteurs et de la filière industrielle de la betterave sucrière, à déposer un amendement avec quelques collègues, au nom du groupe UDI et indépendants, afin de déroger à l'interdiction des néonicotinoïdes pendant un an. Je souhaite contraindre l'INRAE et l'ITB à réaliser le travail qui n'a pas été réalisé depuis quatre ans. Monsieur le ministre, vous nous expliquiez tout à l'heure que nous avions besoin de temps – mais quatre ans, c'est déjà énorme, d'autant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...nt à appuyer sur l'accélérateur des mises en concurrence et des dumpings par le biais d'accords de libre-échange. Contorsions pour prétendre défendre des producteurs et leurs revenus agricoles, alors que l'on renonce, au niveau national comme au niveau européen, à les protéger grâce à des outils et à des interventions publiques. Contorsions pour défendre l'emploi de la filière de transformation sucrière, alors que rien n'a été fait pour éviter la disparition cette année de quatre des vingt-cinq sucreries implantées sur le territoire national. Contorsions pour affirmer être impuissants à accompagner la transition et à assurer l'indemnisation des pertes de récoltes, tout en refusant de mettre en place un véritable régime public d'assurances contre les risques climatiques, sanitaires et environnem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

... intensifié l'effort de recherche ? Vous prévoyez aujourd'hui un nouveau délai de trois ans pour permettre l'aboutissement de travaux scientifiques. Comment nous garantir que, cette fois-ci, les acteurs se mettront en ordre de marche ? Quel contrôle allez-vous exercer sur les 7 millions d'euros prévus sur trois ans dans le plan de relance ? Je ne minimise nullement les difficultés de la filière sucrière, même si elles concernent plus la filière aval que les producteurs de betteraves eux-mêmes. Reconnaissons aussi que l'épidémie de jaunisse intervient alors que le secteur est fragilisé : il a subi la fin des quotas en 2017, mais aussi la surproduction mondiale et l'effondrement des cours. Au sein du groupe Libertés et territoires, nous avons débattu de la situation des betteraviers et certains e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Cette interdiction constitue, en vérité, l'illustration d'une écologie punitive et solidaire, qui fait le choix de sacrifier la filière sucrière, comme d'ailleurs elle a le fantasme de sacrifier l'industrie de notre pays. Alors que la France est le premier pays européen exportateur de sucre, ce dont nous devrions être fiers, l'abandon des néonicotinoïdes a eu pour conséquence une baisse de rendement généralisée, située entre 2 % et 32 % dans la région des Hauts-de-France, sans compter les pertes dans les régions plus au sud, où le temps ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Krabal :

...célérer le plan de protection des pollinisateurs, dont je souhaiterais que nous parlions plus longuement. Il faudrait aussi parler des agriculteurs. Monsieur le ministre, s'il y a un problème de souveraineté pour le sucre, regardez donc aussi celui du miel ! Les apiculteurs que j'ai rencontrés sur mon territoire sont des gens responsables. Ils comprennent que nous soyons à l'écoute de la filière sucrière, mais ils souhaiteraient être davantage soutenus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

… laquelle, j'en suis sûr, sera trouvée à plus long terme. C'est justement l'objet de ce texte que de prévoir une dérogation limitée. En revanche, la restriction explicite pour les semences de betteraves sucrières ajoutée en commission à l'article 2 n'est pas sans soulever des interrogations juridiques sérieuses. Chers collègues, sur ce sujet, comme sur tant d'autres, il nous faut sortir des postures et des coups de communication permanents. Nous le devons à celles et ceux qui se battent chaque jour pour produire une alimentation de qualité, érigée en exemple dans le monde entier. Cessons de nous flagelle...