Interventions sur "confinement"

5 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

... ne sont pas obligés de porter le masque. Or, dans une des boulangeries de ma circonscription, les agents de la DGCCRF – la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes – ont exigé que les vendeurs en portent un, alors qu'ils respectaient les fameuses règles de distanciation avec les clients, et qu'un plexiglas avait été installé. En cette période de déconfinement, il faut une doctrine claire, afin que chacun sache ce qui doit ou ne doit pas être fait. En théorie, selon les fiches proposées par votre collègue, Mme la ministre du travail, « ce n'est que lorsque l'ensemble des précautions » – c'est-à-dire les règles de distanciation – « n'est pas suffisant pour garantir la protection de la santé et la sécurité des personnes, qu'elles doivent être complétées ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

.... Les masques ont aussi manqué dans certains hôpitaux. Deuxièmement, la communication a été particulièrement chaotique. Je peux comprendre qu'il y ait des désaccords sur l'utilité du masque. En revanche, que la même personne déclare à la fin du mois de janvier qu'ils sont utiles, puis, à la mi-février, qu'ils ne le sont pas, avant d'assurer de nouveau, à la fin du mois d'avril, à l'approche du déconfinement, qu'ils sont utiles, et que cette personne s'appelle M. Jérôme Salomon, voilà qui laisse tout de même un peu rêveur ! Sur internet, les enregistrements de ces déclarations passent en boucle. Pour ma part, je dois avouer que je ne comprends plus. Cette cacophonie, évidemment, n'a fait qu'ajouter à la défiance et à la méfiance. On ne peut pas fonctionner comme cela. Alors que les stocks s'élevaie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...de leur débrouillardise face à la pénurie. Les mots martiaux et grandiloquents ont servi à cacher l'impréparation de l'État et l'incapacité du Gouvernement à réagir à temps. Les soignants ont été exposés comme des soldats au front, au lieu de recevoir des protections contre le virus et d'être reconnus comme professionnels de santé ayant besoin de matériel pour travailler correctement. Pendant le confinement, les articles de presse se sont enchaînés pour montrer que les masques manquaient partout et que des industriels ne produisant pourtant pas des matériels prioritaires pour contenir l'épidémie étaient mieux servis que les hôpitaux. Le président du conseil scientifique l'a dit : le confinement n'était pas la bonne décision, c'était la moins mauvaise. Oui, compte tenu de l'impossibilité de distribu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Michels :

...les sur le sol français. Dans un second temps, il a réservé la distribution des masques aux soignants, afin qu'ils puissent faire face à l'afflux des patients atteints de covid-19. Ce choix s'est opéré à un moment où les avis scientifiques pouvaient diverger sur la nécessité du port du masque pour la population générale, et où l'efficacité des gestes barrières s'imposait avant la mesure ultime du confinement. Pour compléter le stock, le ministère des solidarités et de la santé a commandé plus de 3 milliards de masques : malgré de fortes incertitudes, un pont aérien a été établi entre la France et la Chine. Nous avons également stimulé et relancé rapidement la production nationale de masques chirurgicaux, FFP2 et grand public en tissu. Il faut ici saluer la mobilisation des entreprises et des citoyen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

… labellisés AFNOR et « made in France ». Nos concitoyens avaient très peur de ne pas avoir de masque le 11 mai. Aujourd'hui, beaucoup oublient que le masque est une barrière indispensable dans les lieux publics lorsque la distanciation physique n'est pas possible. Nous avons fait beaucoup de sacrifices pour enrayer l'épidémie. Alors que déconfinement rime de plus en plus souvent avec relâchement, ne pensez-vous pas, monsieur le ministre, qu'il faut faire une nouvelle campagne de sensibilisation sur l'utilité du masque ?