Interventions sur "industrielle"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...ologique. Les grandes épidémies ont souvent été l'occasion de progrès majeurs dans les domaines scientifique et technologique. Ces évolutions, souhaitables, doivent désormais être axées sur une recherche et une innovation bas carbone. Car si nous souhaitons laisser derrière nous les pandémies, comme celle qui nous frappe actuellement, les rapports entre les ressources naturelles et notre société industrielle doivent être intégralement repensés. Aujourd'hui, plus que jamais, la nécessité d'une transition écologique rapide et forte s'impose donc largement. Ce changement de modèle de société, rendu indispensable pour réguler les pandémies et lutter contre la dérive climatique, ne pose-t-il pas les bases d'une nouvelle révolution industrielle ? Les précédentes ont posé les jalons du monde d'aujourd'hui....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

...e la base de nos indicateurs économiques et sociaux. Nous devons nous débarrasser de l'obsession du produit intérieur brut – PIB – et inventer de nouveaux indicateurs de croissance en ne considérant plus la création de richesse comme un étalon mais en intégrant la création de ces chaînes de valeur. Cette refonte des relations entre les individus a pour corollaire, dans cette quatrième révolution industrielle, le déploiement du numérique au service de l'humain. En effet, alors que la troisième révolution industrielle a reposé sur un développement massif des nouvelles technologies, les économies européennes ont laissé de côté l'impact des outils numériques sur l'environnement. On sait que la consommation mondiale d'électricité, imputable à nos téléphones, tablettes, ordinateurs, mais également aux cent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Nos collègues du groupe MODEM nous invitent à nous pencher sur les possibilités ouvertes par la quatrième révolution industrielle et à réfléchir à ses conséquences sur le monde à venir, à la lumière de la crise sanitaire. Il me semble impératif que cette révolution industrielle soit pensée comme une chance pour nos territoires. S'il est une caractéristique de ce changement global, c'est bien la place centrale donnée au numérique. Or le développement de toutes les capacités offertes par celui-ci est insuffisant dans certain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...es pour 2020, de l'enveloppe globale qui lui est accordée. Envisagez-vous une réforme de ce dispositif afin de soutenir les dépenses de recherche et développement de ses bénéficiaires dans le contexte de crise ? Dans le même ordre d'idées, des inflexions sont-elles à prévoir dans la politique européenne de l'innovation afin de permettre l'émergence de nouveaux champions européens ? La reconquête industrielle doit en outre être en phase avec l'impératif écologique. Face à l'urgence climatique, il nous faut mener une révolution verte basée sur une économie circulaire, tout en tirant parti des technologies intelligentes de l'internet des objets. À la clé, le développement des industries de demain, que ce soit la mutation du secteur aéronautique, la batterie électrique ou encore les véhicules électriques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Une révolution implique un changement, un bouleversement en profondeur, mais rien n'indique le sens de la rupture. Si quatrième révolution industrielle, écologique et numérique il doit y avoir, il faut s'entendre sur ses objectifs et sur son orientation, pas simplement dans les mots – je pense en particulier à celui d'écologie, qui peut n'être que de simple et pure communication – , mais dans les actes. Car, pour nous, il ne s'agit jamais d'accompagner des évolutions techniques ou économiques décidées je ne sais où, par des multinationales ou pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kerbarh :

...tenir l'évolution et la transformation de l'outil de production. Pour être réaliste, il faudra également appliquer à l'étranger les règles que nous nous appliquerons à nous-mêmes en matière d'exploitation responsable car nous aurons toujours besoin de faire appel à des ressources de pays partenaires, dans le cadre d'une relation fondée sur le respect et la bienveillance. La quatrième révolution industrielle sera aussi territoriale. En déclinant l'économie circulaire dans la relation inter-entreprises, les déchets de l'une peuvent devenir la matière première de l'autre, afin de créer des symbioses industrielles. L'écologie industrielle s'inscrit alors dans une stratégie de développement économique et régional durable. Deuxième pilier de cette révolution : le numérique, ce formidable vecteur de dével...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

... Les règles de concurrence que s'impose l'Europe ne doivent plus assécher le tissu industriel européen au profit d'acteurs étrangers qui ne se soumettent pas aux mêmes contraintes que nous. Il nous faut, sans plus attendre, instaurer une barrière de compétitivité aux frontières de l'Union européenne avec une taxe écologique à l'importation. Si la volonté de retrouver des espaces de souveraineté industrielle a émergé avec force sur tous les bancs de cet hémicycle, incluant même ceux de la majorité, il ne suffit pas de la proclamer pour en faire une réalité. Les orientations du ministre puis du président Macron ont, ces dernières années, directement contribué à désindustrialiser nos territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...te de la branche énergie d'Alstom à General Electric – GE – , suivie de la suppression de 1 000 emplois à l'usine de Belfort – j'ai une pensée pour mon collègue Ian Boucard, député de ce territoire – , ou la reprise d'Alcatel par Nokia et la suppression de centaines d'emplois en France deux ans plus tard. Qu'en est-il est des quatre usines que Renault entend aujourd'hui fermer ? La compétitivité industrielle de la France ne repose pas sur de beaux discours mais bien sur des bases concrètes. Toute volonté de relance fondée sur l'ambition de relocaliser des productions industrielles exige la reconnaissance d'un principe : l'énergie est au coeur de la production. Il ne peut donc y avoir d'ambition industrielle française sans énergie fiable et de qualité. Or notre réseau électrique est déjà sous tension....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...e 2026, le fonctionnement de la centrale à charbon de Cordemais ? Comment justifier une trajectoire de dépenses de 70 à 90 milliards d'euros d'argent public pour l'énergie éolienne, une énergie intermittente qui n'est ni à la hauteur du défi climatique ni en mesure de soutenir une réindustrialisation sérieuse ? Pour être crédible, il faudra lever ces profondes incohérences. En effet, la relance industrielle ne pourra être fondée que sur notre capacité à dessiner une politique énergétique efficace, guidée par un triple objectif : une énergie propre, fiable et compétitive pour les entreprises françaises. Et cela d'autant plus si notre ambition industrielle implique un secteur numérique souverain, national, qui nécessitera une forte consommation électrique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJimmy Pahun :

...es plus grandes révolutions. On pourrait parler de société « de proche à proche », pour paraphraser Bruno Latour. Je n'invoquerai donc pas l'innovation de rupture, ni l'innovation miracle, mais l'innovation de terrain, de territoire – j'ai bien noté l'insistance de Mme Poirson sur les territoires. Le présent débat me fournit en effet l'occasion de mettre en lumière ce que l'on appelle l'écologie industrielle et territoriale – EIT – , qui mérite d'être soutenue fermement pour qu'une relance industrielle véritablement écologique soit possible. Pour le dire brièvement – peut-être trop – , il s'agit de l'application au tissu industriel du principe de l'économie circulaire : réutiliser, recycler, réduire. Concrètement, les entreprises d'un même territoire sont mises en relation et encouragées à mutualiser...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Comme l'ont rappelé plusieurs de nos collègues, l'un des débats fondamentaux touchant l'évolution d'ampleur dont nous parlons concerne la sécurité des réseaux et de nos données, qui seront massivement mis à contribution. Alors que la question de l'exploitation de nos données personnelles n'est plus à poser, serons-nous capables, dans le contexte de cette révolution industrielle, de prendre conscience de l'importance de ces ressources et de les protéger d'une exploitation sans réserve ? Leur caractère privé étant déjà nettement entamé, il est indispensable de disposer des moyens techniques, législatifs et éducatifs de cette prise de conscience nécessaire. De plus, le caractère central des données nous obligera à nous doter d'immenses capacités de protection dans un mond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

...te chaque année l'équivalent de 420 millions de tonnes de carbone, soit la moitié de ce que consomme l'ensemble du secteur aérien mondial. Cette énorme consommation d'énergie correspond à l'électricité nécessaire pour transférer les courriels entre les serveurs, pour les stocker dans les clouds, pour alimenter la climatisation des serveurs… Aussi, comment, à l'occasion de la quatrième révolution industrielle que nous voulons engager, pourra-t-on concilier développement du numérique et modération de la consommation d'énergie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

...spatiales – , qui travaillent ensemble sur un plan ADER – action pour le développement des entreprises régionales de sous-traitance – exceptionnel ? Et dans quelle mesure l'accord franco-allemand sur un fonds de relance européen temporaire doté de 500 milliards d'euros va-t-il aider le secteur, notamment Airbus ? La crise actuelle impose aussi de voir à plus long terme : la prochaine révolution industrielle passera nécessairement par un surcroît d'effort en recherche et développement, notamment pour répondre aux défis environnementaux. Les industriels du secteur aéronautique investissent déjà depuis un certain temps dans des projets d'avion vert : prototypes d'avion électrique, recherches sur les matériaux composites, sur les biocarburants et sur l'hydrogène. Mais comment s'assurer que la crise ne v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérangère Abba :

Trois révolutions industrielles et plus de deux siècles de progrès nous ont donné le pouvoir de transformer la nature. Pourtant, notre modèle n'a jamais semblé aussi vulnérable. L'urgence sanitaire et ses impacts économiques se sont ajoutés à l'urgence climatique et environnementale, chacune portant son lot de drames intimes et d'épreuves collectives. La crise que nous vivons a bouleversé nos habitudes, mais aussi nos valeurs....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Penser le monde de demain, c'est tirer les conséquences de cette crise sanitaire inédite, adapter nos manières de vivre et mettre le progrès technologique au service des individus. À ce titre, le numérique est une opportunité, à condition qu'il soit à la portée de tous. À mon sens, le succès de la France dans la révolution industrielle numérique dépend de la manière dont elle répondra à trois enjeux. Le premier concerne la capacité d'apprentissage tout au long de la vie. Présidente du groupe d'études consacré à l'illettrisme et à l'illectronisme, je suis très sensible à la question de l'inclusion numérique. Si le coût des équipements ou l'accès à internet représente un frein non négligeable pour certains, la non-maîtrise des o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...bres du Gouvernement, présidents de région ou élus locaux. À ce titre, en tant que député du Pas-de-Calais, territoire historiquement lié à l'industrie, j'attache une importance toute particulière à la relance de notre outil de production, dont la flexibilité, mais aussi les carences, ont été mises en lumière par les conséquences de la crise sanitaire que nous traversons. Une nouvelle révolution industrielle nous amenant vers l'industrie du futur, une industrie basée sur une meilleure intégration de l'innovation numérique et articulée autour de la contrainte environnementale, aurait pour caractéristique essentielle un besoin en capital humain disposant d'un niveau de qualification qui n'aura jamais été aussi élevé à une aussi grande échelle. Malheureusement, dans de nombreux territoires qui, comme le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

La quatrième révolution ne sera pas seulement industrielle, numérique et écologique, mais aussi, et peut-être surtout, logistique. Ce quatrième point est tout à fait crucial pour propulser la France dans l'ère de la modernité. Cette modernité rime certes mécaniquement avec l'interconnectivité des technologies, mais aussi avec celle des personnes, et donc de nos territoires. En effet, une logistique efficace est évidemment un atout dont on ne peut se pass...