Interventions sur "médecin"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... exerçons un métier passionnant mais la passion est en train de devenir désillusion. » Vous resterez dans l'histoire, madame la ministre, comme celle qui a refusé d'écouter les revendications des soignants en grève depuis bientôt un an, une mobilisation inédite. Celle qui envoie la police réquisitionner les soignants chez eux, celle qui refuse d'entendre la souffrance, au point que près de 1 200 médecins menacent de démissionner de leurs fonctions administratives, du jamais vu dans l'histoire de France, au point que des urgentistes s'injectent de l'insuline devant votre ministère en menaçant de se suicider pour vous faire entendre raison, au point que des soignants déversent des cotons-tiges devant ce même ministère pour soigner votre surdité. Vous resterez dans l'histoire comme la ministre d'u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Madame la ministre, fin janvier, 1 200 médecins menaçaient de démissionner. Cette semaine, le mouvement se poursuit, à Rennes, Marseille, Paris, Caen et j'en passe. Plus de 300 praticiens hospitaliers ont quitté leurs fonctions administratives et d'encadrement ! Ils rejoignent ainsi les milliers de personnels hospitaliers qui défilaient dans les rues à la mi-novembre. Que réclament-ils ? Un budget hospitalier qui suive l'évolution naturelle d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...gré la présentation de votre plan d'urgence, Madame la ministre, vos contradictions vont ont menée dans une impasse. Si vous avez beaucoup déclaré, en effet, vous avez oublié d'écouter. Vous n'écoutez pas ce directeur du SAMU de Seine-Saint-Denis vous dire que l'hôpital public est en train de s'écrouler, qu'après trente ans de métier, il ne reconnaît plus l'hôpital public. Vous n'écoutez pas ce médecin au CHU de Rennes qui vous dit qu'il quitte avec plaisir ce poste de responsabilité pour ne plus être responsable d'un système qui ne fonctionne pas. Vous n'écoutez pas ces infirmières de l'hôpital pédiatrique Robert Debré vous dire qu'elles ne tiendront pas longtemps en travaillant treize heures par jour, sans pause. J'ai honte de constater qu'au sein de la cinquième puissance mondiale, les infi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

... La formation pour devenir assistant en gérontologie était prévue pour durer deux mois. Il ne faudrait pas la réduire à deux journées car elle est importante ! Le collectif Inter-Hôpitaux, le printemps de la psychiatrie, le collectif Inter-Urgences, l'ensemble des syndicats de la fonction publique hospitalière, Sud, CGT, FO, CFE-CGC, UNSA, CFDT, les organisations de praticiens hospitaliers, les médecins urgentistes seront tous en grève et dans la rue, le 14 février. Vous dites les avoir reçus il y a dix jours et vous promettez de les recevoir à nouveau. Cela étant dit, si ce que vous faites depuis deux ans et demi fonctionnait, pourquoi toutes les professions de l'hôpital public seraient-elles dans la rue ? Pourquoi le seraient-elles de nouveau le 14 février prochain, à l'appel de toutes les o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Un fort mouvement social se développe dans le pays sur la question des retraites alors même que se poursuit la mobilisation du personnel hospitalier, dont la préoccupation reste très vive. Les médecins se sont également fait entendre : récemment, 1 200 d'entre eux ont démissionné de leurs fonctions administratives. La crise de l'hôpital continue. Ce qui me préoccupe le plus, c'est la première revendication exprimée par les personnels, qui est d'avoir des collègues supplémentaires, d'être plus nombreux à travailler. Elle appelle, à mon avis, une impulsion publique forte. La question principale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier :

...urs compétences, après une formation adéquate, pour pratiquer des actes médicaux légers. Du reste, trois Français sur quatre seraient prêts à recevoir un traitement médical par un infirmier dans le cadre des soins courants et 82 % seraient prêts à se voir prescrire une radio ou une analyse médicale de la part d'un infirmier formé à ces prescriptions. La délégation de certaines tâches légères des médecins aux infirmiers est donc attendue par la majorité de nos concitoyens. Pourtant, alors par exemple qu'un infirmier ou qu'une infirmière est aujourd'hui apte à vacciner un patient, la prescription de ce vaccin relève toujours d'un médecin. Je salue le fait, madame la ministre, que vous soyez favorable à la délégation de certaines tâches aux infirmiers. Je me réjouis que plusieurs milliers d'infirm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois :

Madame la ministre, alors que le personnel hospitalier de la Savoie est mobilisé depuis le printemps dernier pour réclamer de meilleures conditions de travail, je souhaiterais vous interroger sur les mesures prises en faveur des services de médecine d'urgence, tout en vous alertant sur la nécessité de renforcer les effectifs dans ce département, qui accueille de nombreux touristes en cette période de l'année. En effet, alors que, cet hiver, la population passe, en Savoie, de 450 000 habitants à plus d'1 million, les services de santé fonctionnent quasiment à moyens constants. Aux urgences, deux postes supplémentaires ont été ouverts pour l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Cabaré :

Madame la ministre, depuis quelques mois, un mouvement inhabituel, puisqu'il concerne tous les secteurs, de l'aide-soignant au professeur en médecine, s'est engagé au sein des hôpitaux publics. Ce mouvement met l'accent sur le manque de moyens des hôpitaux publics, malgré les multiples adaptations qui leur ont permis d'atteindre un grand niveau d'efficacité. Je suis élu à Toulouse : vous connaissez bien l'hôpital Purpan. Ce manque de moyens, s'agissant non seulement des effectifs mais également du matériel de soin, semble en partie lié au d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

L'hôpital public est en crise. Dans les Alpes-Maritimes, le personnel que j'ai reçu à ma permanence m'a fait part de son angoisse, de sa colère et de sa détresse. Les médecins démissionnent, les internes sont épuisés ; les infirmières, les sages-femmes, les aides-soignantes, les brancardiers, les agents de service hospitalier travaillent dans des conditions inadmissibles. Ils ont toujours plus de patients à soigner et de moins en moins de temps à leur consacrer. Le symptôme est profond, il remonte à plusieurs années. L'hôpital public manque cruellement d'organisation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

... malades, et passent leur temps en réunion ! L'hôpital ne souffre pas seulement d'un manque de moyens, mais aussi d'un problème d'allocation de ces moyens. Selon les données de la DARES – direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques – , qui est un service de votre ministère, les hôpitaux publics comptent deux fois plus de personnel administratif et non-soignant que de médecins ! Selon certains chiffres, cette suradministration coûterait 5 milliards d'euros aux hôpitaux, somme colossale qui pourrait être redéployée vers le personnel soignant. Comment l'axe organisationnel de votre plan « investir pour l'hôpital » se traduira-t-il concrètement ? Permettra-t-il de lever cette chape administrative afin de remobiliser les forces extraordinaires de nos hôpitaux, qui sont e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle de Vaucouleurs :

Madame la ministre, une lettre de démission collective vous a été adressée le 14 janvier dernier. Signée par 1 120 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service, cette lettre sonne comme un avertissement : le dévouement sans faille de notre personnel hospitalier est tel que la démission ne peut arriver qu'en dernier recours – un recours malheureux. Notre hôpital souffre et suscite de moins en moins de vocations. Une hémorragie de soignants n'est donc pas souhaitable. Afin de l'éviter, le Gouvernement a présenté e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... 29 % aujourd'hui contre 22 % en 2009. Des primes, c'est très bien. Des collègues de travail, c'est encore mieux. Une reprise de dette partielle apportera un peu d'oxygène, vous avez raison, madame la ministre. Vous engagez-vous à la transparence sur cet effacement de dette ? Vous avez annoncé des campagnes de contrôle menées par les comptables publics sur l'intérim ; vous avez raison. Certains médecins intérimaires profitent des difficultés de l'hôpital public pour choisir leur lieu et leur temps de travail et pour percevoir des rémunérations exorbitantes, qui contreviennent à l'esprit du service public et au principe d'apporter des soins à chacun en dehors de toute logique financière. Aussi, madame la ministre, pourquoi ne pas interdire purement et simplement cet exercice dévoyé de la médecin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...facteurs de progrès incommensurables pour notre société. Pourtant, ce bien commun risque aujourd'hui l'effondrement. Je pense notamment au CHU de Grenoble – malheureusement pas un cas isolé – , qui se trouve dans l'incapacité d'assurer l'accueil de patients en urgence dans de bonnes conditions. La moitié des lits de l'unité d'hospitalisation de courte durée sont fermés en raison d'une pénurie de médecins dangereusement chronique. C'est l'égalité d'accès au service public et le droit à la santé qui sont directement menacés. Madame la ministre, je vous sais attentive à cette situation. Vous avez d'ailleurs pris une série de mesures, s'agissant notamment de la dette de l'hôpital public ou de l'octroi de primes. Mais le plan « ma santé 2022 », dont les mesures seront pleinement effectives en 2022, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

À plusieurs reprises, madame la ministre, vous avez manifesté le désir de « redonner du temps médical » aux médecins et aux personnels soignants. Je suis convaincu que vous utilisez là une expression pertinente, et surtout que vous faites preuve de bonne volonté. Redonner du temps médical aux professionnels de santé, c'est les ramener à leur coeur de métier. Lorsqu'on prend le temps, comme le font beaucoup d'élus, de rencontrer ces professionnels, qu'ils soient médecins, infirmiers, aides-soignants ou agents h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...l'hôpital public est en crise. Cette crise n'est certes pas nouvelle, mais elle ne cesse de s'aggraver. Depuis près d'un an, le personnel hospitalier fait entendre sa voix pour dénoncer les conditions de travail auxquelles il est confronté. D'abord partie des services d'urgence, la mobilisation a progressivement gagné l'ensemble des services hospitaliers. Il y a quelques jours, pas moins de 1 100 médecins hospitaliers ont menacé de démissionner de leurs fonctions : du jamais vu ! Déjà profondément désorganisée depuis la réforme du temps de travail, la situation des hôpitaux français n'a cessé depuis de se dégrader, notamment depuis la mise en place de la tarification à l'activité, qui a poussé à la facturation de prestations parfois inutiles pour répondre à une logique de rendement souvent compt...