Interventions sur "patient"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...hésés dans certains départements, en soutien des médecins. Il faut généraliser cette mesure, qui porte ses fruits. En Eure-et-Loir, nous sommes parvenus à sédentariser seize médecins adjoints dans les maisons de santé, de sorte qu'ils soient accompagnés par des tuteurs et que nous puissions faire face à la pénurie actuelle de médecins – songez que, dans le seul arrondissement de Châteaudun, 7 000 patients n'ont malheureusement pas de médecin. La télémédecine, enfin : lors d'une récente rencontre sur les problèmes liés à la désertification médicale, le directeur général de la caisse nationale de l'assurance maladie – CNAM – reconnaissait lui-même l'existence d'éléments bloquants. Vous savez bien, madame la ministre, que la télémédecine n'apporte pas une solution à tous les problèmes, mais elle es...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

La désertification médicale des milieux ruraux s'accentue et concerne l'ensemble du secteur médical : absence de médecins généralistes, fermeture de laboratoires d'analyses médicales, raréfaction des spécialistes, fermeture et perte de valeur des pharmacies… Même les kinésithérapeutes ne prennent plus de nouveaux patients ! Je ne représente pourtant pas un territoire déprimé, bien au contraire : sa population augmente et sa densité est assez forte. L'hôpital public cristallise ces inquiétudes. Les 200 millions d'euros que vous avez accordés aux hôpitaux de proximité ne combleront même pas leur déficit annuel. Les agents de l'hôpital de Ploërmel sont venus devant ma permanence pour exprimer leur désarroi. J'aurai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...tre de diagnostiquer à l'oeil certaines plaies, apporter une réponse à des situations d'urgence ou encore permettre de suivre des personnes atteintes de maladies chroniques désireuses de rester à leur domicile. En revanche, nous souhaitons que cette pratique soit strictement encadrée. Le choix de la télémédecine et de l'ambulatoire doit pouvoir se faire avec discernement, en concertation avec les patients. Il faut respecter la confidentialité des données ». Votre réponse consistait à dire qu'il faut lever les obstacles au développement de la télémédecine. Pendant deux ans, sitôt que nous débattions de la télémédecine, on se moquait – gentiment – de moi, certains de nos collègues allant jusqu'à affirmer que j'avais peur de la nouveauté, notamment de l'informatique, et qu'il fallait vivre avec son...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...d'urgences, amène en outre de nombreux Français à renoncer aux soins. Qu'il s'agisse des médecins généralistes ou des médecins spécialistes, notamment les ophtalmologistes, les pédiatres et les gynécologues, l'accès aux soins se détériore. Dans ce contexte de crise majeure, il semble totalement aberrant d'autoriser les praticiens à pratiquer des dépassements d'honoraires. Augmenter les frais des patients, alors même qu'ils n'ont pas la possibilité de choisir entre deux médecins, est inadmissible. Pour se soigner sans devoir régler des dépassements d'honoraires, plus de huit Français sur dix n'ont pas assez d'ophtalmologistes ou de gynécologues près de chez eux. Le phénomène s'observe même dans les centres-villes et dans les zones bien dotées en médecins, dès lors que plus d'un spécialiste sur d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

... étant ouverte par l'ordonnance du 25 janvier 2005, le projet est bloqué. Il ne l'est certainement pas du côté de Cuba, où les médecins seraient dans les starting-blocks, prêts à nous rejoindre, comme me l'a récemment confirmé l'ambassadeur de Cuba en France. La difficulté serait-elle à rechercher du côté de votre ministère ? Madame la ministre, quelle réponse êtes-vous en mesure d'apporter aux patients et aux citoyens de Guyane ? Avez-vous un calendrier, une feuille de route ? En attendant, les centres hospitaliers de Guyane tournent en surrégime et la médecine de ville ne peut pas absorber le surplus d'activité, qui est forcément préjudiciable à la qualité des soins prodigués. Je vous remercie par avance de votre réponse et vous souhaite une bonne santé !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Mesnier :

...s. La possibilité pour les pharmaciens de délivrer sous protocole des médicaments pour des pathologies simples, telles que l'angine, la cystite ou la douleur dentaire, s'inscrit dans cette logique. Cette mesure forte de la loi, entrée en vigueur le 1er janvier 2020, nécessite d'être précisée par voie réglementaire, afin d'encadrer strictement la possibilité ouverte aux pharmaciens, la sécurité du patient étant la condition sine qua non pour pérenniser cette pratique. Pouvez-vous, madame la ministre, nous apporter des précisions sur le calendrier d'application de cette mesure, sur les conditions de formation préalable des pharmaciens et sur les modalités d'information du médecin traitant nécessaires à la bonne application de cette mesure attendue pour libérer du temps médical et améliorer l'accès...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist :

...oordination optimale des soins pour la médecine libérale et la gradation des soins pour l'hôpital. Est-il souhaitable de traiter des cas rares et complexes dans tous les établissements de santé, alors que des cas simples ne le seront pas en raison d'une démographie médicale trop faible ? En effet, la volonté de garantir des soins de qualité et une réponse adaptée dans chaque territoire, à chaque patient et à chaque maladie, nous impose d'être réalistes et pragmatiques, ainsi que d'accélérer la réorganisation de nos établissements de santé. Il faut donc renforcer certaines activités médicales de proximité et en concentrer d'autres dans les établissements spécialisés, dans le cadre des groupements hospitaliers du territoire, comme l'appelait de ses voeux le Président lors de la présentation du pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Travert :

...bit également l'onde de choc, ainsi que le montrent l'engorgement des services d'urgences et, parfois, l'incapacité à maintenir ouverts des services pendant des périodes de congés. Je pense, dans mon département, au centre de soins non programmé de Valognes dans le Cotentin, où le départ en retraite de deux médecins généralistes, il y a quelques jours, rend délicate la prise en charge de nombreux patients, en attendant l'ouverture, fin 2020, d'un pôle de santé libéral et ambulatoire. Les hôpitaux de proximité permettent, dans un territoire, d'associer groupement hospitalier territorial et médecine de ville pour une meilleure coordination des soins, notamment grâce aux dispositions prévues dans le plan « ma santé 2022 ». La Manche connaît, elle aussi, de nombreuses difficultés. Sa géographie spé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Loiseau :

...erritorial. Alors que la moyenne nationale est d'1 généraliste pour 1 200 habitants, elle s'établit à 1 pour 1 600 en Vendée. Il faut compter trois mois d'attente pour une IRM, et les radios sont traitées à distance par le CHU de Nantes à la suite du départ de plusieurs spécialistes. On m'a même précisé qu'il ne reste presque plus de dermatologues. Une telle situation n'est acceptable ni pour les patients ni pour les professionnels restants, qui se retrouvent surchargés. C'est pourquoi le département, qui souhaite attirer de nouveaux médecins, expérimente la création d'un centre de santé innovant, en vue de soulager les médecins déjà installés. Le département, la ville de La Roche-sur-Yon et le centre hospitalier ont également pour projet de créer une maison des étudiants en médecine, afin d'att...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Essayan :

...pour la profession infirmière. La France rejoint ainsi plusieurs autres pays qui ont déjà développé cette pratique. Il s'agit d'une innovation majeure pour notre système de santé et d'une réponse concrète, parmi d'autres, à la désertification médicale qui touche nombre de nos départements dont le mien, le Cher. La pratique avancée vise à améliorer l'accès aux soins et la qualité des parcours des patients, tout en réduisant la charge de travail des médecins sur des pathologies ciblées. Elle favorise la diversification de l'exercice des professionnels paramédicaux et débouche sur le développement des compétences vers un haut niveau de maîtrise équivalent au grade universitaire de master. Le Conseil international des infirmières indique que « l'infirmier diplômé qui exerce en pratique avancée a ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

Madame la ministre, je souhaite à mon tour appeler votre attention sur la désertification médicale, problème bien connu qui entrave le bon fonctionnement des territoires et pèse sur les collectivités locales. Selon une enquête publiée en novembre dernier, près d'un médecin généraliste sur deux refuse de nouveaux patients, à l'échelle nationale. Dans ma région, les Hauts-de-France, classée dernière de notre pays dans toutes les statistiques de santé, la proportion atteint 59 %. Si de nombreux patients ne sont déjà plus suivis par leur médecin traitant, d'autres risquent de perdre le leur. Faute de médecins, les patients vont à l'hôpital. Or il est inutile de rappeler que ces établissements sont déjà surchargés, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatricia Lemoine :

Si un département s'avère particulièrement affecté par la désertification médicale, c'est bien la Seine-et-Marne, où je suis élue, puisqu'elle est classée, au plan national, au 97e rang sur 101 pour le nombre des généralistes rapporté à la population. Selon UFC-Que choisir, 86 % des médecins généralistes refusent ainsi de nouveaux patients. Ceux-ci se tournent donc vers les services des urgences, saturés en raison notamment d'effectifs restreints. Le Grand Hôpital de l'Est francilien a d'ailleurs failli fermer ses services d'urgences pédiatriques fin 2019, faute d'effectifs suffisants. Notre département, comme tant d'autres, est également sinistré s'agissant des spécialistes. Alors même que la population a augmenté de près de 5 %...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

...s. Il nous faut nous montrer plus coercitifs : nos jeunes diplômés doivent y contribuer en exerçant dans des zones sous-dotées deux, trois ou cinq ans après l'obtention de leur diplôme. Nous devons nous adapter, au profit de l'intérêt général et de la santé publique. Madame la ministre, que comptez-vous faire en complément du plan « ma santé 2022 », afin de remettre les médecins au plus près des patients ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Je souhaite appeler votre attention sur des situations ubuesques, mais graves pour les patients et les médecins exerçant dans les déserts médicaux. Elles sont provoquées par les restrictions de prescription et la protocolisation à outrance des soins, notamment en milieu rural. Les prérogatives de prescription des médecins généralistes diminuent régulièrement, alors même qu'on les encourage à garder le plus possible les malades à domicile. Cela aboutit à des situations abracadabrantes, pa...