21 novembre 2018

Rapport N° 1414

de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république sur la proposition de loi de Mme Maud Petit et plusieurs de ses collègues relative à l'interdiction des violences éducatives ordinaires (1331).

Extrait

Mesdames, Messieurs, La violence n'est pas un mode d'éducation.

Elle n'explique rien et ne résout rien.

Au contraire, elle nourrit d'autres formes de violence et altère la confiance des enfants et leur compréhension de leur environnement, qui sont pourtant fondamentales pour leur permettre de grandir et d'apprendre.

Le recours aux violences physiques et psychologiques a longtemps été accepté, voire encouragé, au motif qu'il découlait de l'autorité parentale et de la nécessité de fixer des interdits clairs aux enfants.

Nous n'en connaissions pas alors les conséquences.

Si les psychiatres et les médecins alertaient depuis longtemps sur les causes de la violence ou de la dépression infantiles notamment, ce sont les recherches dans le domaine des neurosciences des dix dernières années qui ont définitivement établi qu'un enfant soumis à des punitions humiliantes ou à des cris répétés sera affecté dans son développement, ses apprentissages et sa relation aux autres....

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