Les amendements de Didier Paris pour ce dossier

11 interventions trouvées.

Un récent sondage montre que les Français placent la sécurité en première position parmi leurs attentes pour les prochaines élections régionales. Pourtant, les régions n'ont strictement aucune compétence en la matière. C'est dire l'importance de ce thème pour nos concitoyens, laquelle se fonde sur un sentiment d'insécurité plus ou moins connect...

… avec une augmentation sans précédent du budget de la justice, porté à 8,2 milliards d'euros, et des moyens plus spécifiquement alloués au thème qui nous réunit aujourd'hui, celui de la justice de proximité. Cela étant, les textes ne font pas tout ; il faut aussi une volonté politique, celle d'une politique pénale déterminée. Justement, monsi...

Ces dispositifs impliquent davantage l'auteur des faits, lui permettent de mesurer les conséquences de son comportement et prennent mieux en considération les victimes, trop souvent désabusées. Je pense notamment à l'obligation de régularisation, à celles de remise en état et de réparation – y compris pécuniaire – des préjudices, à la mesure no...

Il faut le reconnaître, l'amendement s'inscrit pleinement dans ce texte, suivant la même cohérence et la même logique, c'est-à-dire le rapprochement entre l'auteur et la victime. La justice restaurative n'existe dans le droit français que depuis 2014 – le rapporteur l'a rappelé – , mais elle est très ancienne et a été beaucoup utilisée, notamme...

Le travail d'intérêt général existe dans notre droit depuis plus de trente ans. L'intérêt de la démarche est de le dynamiser enfin : il a déjà été question des chiffres, 21 000 prononcés aujourd'hui et 30 000 comme objectif. Dans le même esprit, la loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice de 2019 a requalifié le TIG comme ap...

Lorsque j'ai mené sur les TIG un travail de fond dont une grande partie a été reprise dans la loi de 2019, un élément est ressorti de beaucoup d'auditions : la délivrance obligatoire d'un certificat médical retarde le dossier de trois à quatre mois, suivant les cas.

Certains se soucient plus, en effet, de leurs activités de délinquance que de leur propre santé, sans parler de ceux qui se disent que s'ils attendent le plus longtemps possible avant de se rendre chez le médecin, ils ne seront pas immédiatement pris en main par la justice.

En somme, ils voient dans ce délai une opportunité. La nouvelle rédaction de l'article 131-22 du code pénal permettra évidemment de dispenser des soins nécessaires, à la demande soit de l'intéressé soit du SPIP. C'est pourquoi la situation sera clarifiée par voie réglementaire. Il n'y a aucun doute là-dessus : nous ne voulons pas baisser la ga...

Cela a été dit à plusieurs reprises, nous poursuivons l'objectif d'une justice pénale plus rapide, plus efficace, face à une délinquance qui ne dit pas toujours son nom, une délinquance du quotidien, face aux incivilités qui se multiplient, sont trop souvent répétées, tolérées et qui créent sans aucun doute des tensions, des incompréhensions, d...

… mais cette PPL présente des avancées incontestables, utiles, qui, sans aucun doute, porteront leurs fruits. Je tiens à remercier le groupe Agir ensemble et M. le rapporteur Dimitri Houbron pour cette proposition que le groupe LaREM soutient pleinement.

Je suis d'un avis différent : autant certains stages sont difficiles à mettre en oeuvre, notamment les stages sur les réseaux sociaux, autant la protection de l'environnement bénéficie, et heureusement, d'associations très structurées et très bien réparties sur le territoire. Vous avez raison, monsieur le ministre : la citoyenneté peut inclure...