Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier

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L'intervention précédente montre parfaitement, de notre point de vue, les limites de ce projet de loi, et les problèmes qu'il pose – limites et problèmes qui ne sont qu'accentués en outre-mer, comme l'a bien montré notre collègue. La priorité devrait être de corriger les inégalités économiques, au bénéfice des familles, des étudiants et des ét...

Or vous ne faites rien pour combler ces inégalités et pour garantir une réussite à toutes et à tous.

Cet amendement a pour objet la gratuité de l'enseignement supérieur. Depuis trois siècles, nous réaffirmons la nécessité, pour construire une société juste, équitable et pacifique, de faire bénéficier tous et toutes d'une éducation gratuite. C'était déjà le cas dans la Constitution de 1791, qui posait qu'« il sera créé et organisé une instruc...

Malgré de bonnes intentions, l'article 4 va à l'encontre du projet de réussite des étudiants. Il fait écho à notre proposition d'une gratuité de l'inscription à l'université, laquelle a été rejetée sans aucune explication. Cette contribution annuelle fusionne plusieurs droits, dont certains étaient facultatifs. In fine, la tarification est diff...

Tout d'abord, permettez-moi de saluer le vote précédent. En toute logique, il faudrait aller plus loin ; tel était le sens des amendements que nous avions proposés visant à exonérer tous les étudiants. Je répondrai au rapporteur que nous souhaitons que les étudiants et les étudiantes aient accès à des centres de soins, mais l'État devrait les f...

Non seulement l'alignement à 60 euros que nous proposons ne grève pas ce dispositif, mais il permet aux doctorants et à d'autres catégories d'avoir accès à ces soins sans avoir besoin de payer en plus.

Je n'ai pas bien compris à qui s'adressait l'intervention de notre collègue Fugit ; j'ai compris, en revanche, ce qu'il a dit au sujet des enseignants d'université. Personne ne remet en cause leur implication ni l'accompagnement quotidien des étudiants auxquels ils procèdent, au contraire ! Puisque nous en parlons, …

Je parle bien du débat qui nous occupe et notamment des moyens alloués à l'enseignement supérieur. Car en matière de charge de travail, les enseignants, pas uniquement les professeurs mais aussi les chargés de TD, les précaires et les vacataires auraient bien des choses à dire, auxquelles nous aurions à répondre. Nous aurions pu le faire lors d...

Il ne s'agit donc nullement d'un manque de confiance à l'égard des enseignants, au contraire : donnons-leur les moyens d'accompagner véritablement les étudiants en embauchant, et en cessant de précariser le personnel de l'enseignement supérieur !

Nous aurons alors assuré de notre confiance les personnels de l'université. Vous, madame la ministre, au contraire, vous leur attribuez une charge de travail supplémentaire sans les moyens qui vont avec. Cela aggravera le manque de vocation des personnels de l'enseignement supérieur comme leur précarité. Vous aboutirez au contraire de ce que vo...