Les amendements de Damien Abad pour ce dossier

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Monsieur le secrétaire d'État, nous allons maintenir cet amendement, qui soulève clairement la question de l'appauvrissement des retraités. D'un côté, les pensions sont désindexées ; de l'autre côté, l'inflation conduit à un accroissement des salaires des actifs. Cela va très vite nous conduire dans un goulot d'étranglement. Les retraités perd...

D'abord, chers collègues, vous n'avez pas le monopole de la vérité. Ce n'est pas parce que nous pensons différemment de vous que nos idées seraient, par essence, fausses. Les Français rejettent massivement cette arrogance. Quelle est la réalité ? Monsieur Lavergne, nous ne pouvons pas gager les mesures d'une proposition de loi par une baisse d...

Nous faisons bien entendu porter le gage sur le tabac, comme tout le monde l'a fait ici dans cet hémicycle, en tout cas tous ceux qui ont déposé des propositions de loi. Ne venez pas nous donner une leçon, car elle est fausse et irrespectueuse du travail du Parlement. La vérité, c'est que vous ne voulez pas changer de cap ni d'orientation. La ...

Monsieur Cazeneuve, vous plaisantez, j'espère ! Souvenons-nous : le dernier projet de loi de finances initiale dont nous avons débattu ne risquait pas de prévoir ces 10 milliards d'euros, puisqu'ils ont été présentés après l'adoption du projet de loi de finances rectificative pour 2018, en décembre !

Par ailleurs, vos propres mesures n'ont toujours aucun financement. Prenons la baisse de l'impôt sur le revenu de 5 milliards : vous ne dites nulle part comment vous comptez faire. Le Premier ministre lui-même a prononcé ici même, la semaine dernière, un très long discours : il a parlé de tout, sauf du financement des mesures annoncées. Commen...

Mon cher collègue, c'est exactement le contraire que nous voulons faire : c'est pour corriger les divisions et les fractures que vous avez créées dans la société française que nous vous proposons cet article.

Vous devez l'assumer, mes chers collègues, puisque vous avez reculé sur ce sujet. Vous avez raison, madame la secrétaire d'État, c'est dans le cadre du projet de loi de finances qu'il faut resituer les choses. Or dans ce cadre, il y a eu des hausses de CSG répétées, notamment sur l'année 2018, et vous savez bien que l'annulation de la hausse de...

Vous le savez très bien, les deux sources de pauvreté en France, ce sont les familles monoparentales et les personnes âgées isolées. Quand on taxe ces dernières, on s'en prend à la justice sociale en France. Enfin, si vous êtes revenus en arrière en matière d'indexation, c'est parce que le Conseil constitutionnel vous l'a demandé…

… parce que les députés Les Républicains et le peuple vous l'ont demandé. La réalité, c'est que vous avez mangé votre chapeau, alors autant le faire jusqu'au bout en votant cet article !

Madame la secrétaire d'État, en vous écoutant, on se dit que l'on est passé de la politique du « en même temps » à la politique du zigzag permanent. Regardons les choses en face. Pour ce qui est de la CSG, vous avez dans un premier temps, dans le cadre d'un projet de loi de finances, décidé de l'augmenter ; vous êtes ensuite revenus sur cette ...

Et oui, nous le redisons, il y a eu un matraquage fiscal. Quand on augmente de 4,5 milliards d'euros les impôts, cela s'appelle un matraquage fiscal. En tant qu'ancienne socialiste, madame la secrétaire d'État, vous devriez savoir ce qu'est le matraquage fiscal et quel impact il a sur les Français ! Nous n'en pouvons plus de cette politique de...

… en votant l'article 3, qui est une mesure de bon sens, de justice sociale et de justice intergénérationnelle. Cela rétablirait un peu d'équité et de bon sens fiscal.

J'aurais volontiers laissé la parole à M. Goasguen. Madame Peyrol, nous n'avons aucune leçon à recevoir de vous au sujet du financement de nos mesures. À la suite de la crise des gilets jaunes, le Président de la République a mis 10 milliards d'euros sur la table, dont on ne connaît pas le premier centime de financement ; il y a quelques jours...

En fait, vous voulez cacher la réalité aux Français : c'est toujours plus facile de faire des cadeaux que d'expliquer comment on va les financer.

Nous, nous avons au moins le courage de tout mettre sur la table et de formuler des propositions – et tant pis si vous n'aimez pas les PowerPoint – alors même que ce n'est pas notre fonction première en tant que membres de l'opposition. Vous avez dit, monsieur Cazeneuve, que votre politique familiale était ambitieuse mais ciblée. Supprimez le ...

Les grandes vertus des interventions de nos collègues de la majorité n'ont en effet été ni l'humilité ni la finesse. Quelle est la réalité ? Nous proposons une baisse de l'impôt sur le revenu. Puisque vous nous avez taquinés, madame Motin, sur le financement de nos mesures, permettez-moi de faire la même chose. Notre proposition est destinée à ...

Soit, mais où, quand et comment ? Toucherez-vous au crédit d'impôt recherche, aux allégements de charges des entreprises, au chèque emploi-service ? Vous nous dites « non » à chaque fois que nous évoquons une niche précise ; il faudra bien que vous finissiez par nous dire « oui ». J'ai eu le sentiment que cela pourrait tomber sur le gazole no...

Quoi de plus paradoxal, incongru et sidérant que de refuser de débattre d'une proposition de loi du groupe Les Républicains sur le pouvoir d'achat, alors que nous sommes en plein coeur du grand débat national, que l'Assemblée nationale est censée être le lieu de débat par excellence et que le pouvoir d'achat est la priorité absolue des Français !

Mais admettez tout de même que refuser, à l'heure du grand débat national, de débattre du sujet qui intéresse le plus les Français, c'est fort de café.

Balayer d'un revers de main cette proposition de loi, comme vous vous apprêtez à le faire par une motion de renvoi en commission, c'est tout simplement rester sourd aux attentes des Français. D'après un sondage publié hier, 79 % d'entre eux estiment que le grand débat va accoucher d'une souris, avec des conclusions très éloignées de leurs préo...