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Questions au gouvernement


Les interventions de Damien Abad


Les amendements de Damien Abad pour ce dossier

76 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, depuis la déclaration de Vladimir Poutine, hier soir, les tensions entre la Russie et l'Ukraine ont atteint leur paroxysme et nous font craindre le pire. Face au pire, la nation et l'Europe doivent tenir. Elles ne doivent tomber ni dans la duplicité, ni dans la naïveté. Dans le moment que nous traversons, nous de...

Le moment viendra de faire le bilan de la diplomatie française en Australie, au Liban, au Sahel et en Ukraine.

Même si elles n'ont pas permis d'amorcer une désescalade, je salue les initiatives diplomatiques de la France pour engager une médiation avec la Russie. Ces tentatives de dialogue ont néanmoins été trop tardives et trop solitaires.

Ne soyons pas naïfs et n'ayons pas peur des mots : il s'agit, de la part de Vladimir Poutine, d'une violation du droit international et d'un affront fait à l'Europe.

Contrairement à M. Zemmour ou à Mme Le Pen, nous ne serons jamais dans la complaisance, ni dans la lâcheté, car face à la voix des armes, le rôle de la France est de réaffirmer son entière solidarité à l'égard du peuple ukrainien.

Nous devons à tout prix éviter un conflit armé et défendre une issue diplomatique : c'est la crédibilité de l'Union européenne et de la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui se joue. Nous ne pouvons nous résoudre à voir le sort de l'Ukraine se décider entre Washington et Moscou, en restant de simples spectateurs impuissants...

Monsieur le Premier ministre, nous croyons au progrès, en la médecine et en la recherche médicale. Voilà pourquoi nous ne serons jamais du côté des antivax, des complotistes et de tous ceux qui colportent honteusement les rumeurs les plus folles.

Honte également à ceux qui menacent de mort des députés de la République et à ceux qui comparent la vaccination obligatoire à la Shoah en brandissant l'étoile jaune. Ils n'ont pas leur place dans la République !

La vaccination pour tous, c'est la clé d'une reprise durable et la condition d'un retour à la vie normale. Hélas, à force de lenteurs, parfois par manque de pédagogie et par défaut d'anticipation, nous avons trois mois de retard par rapport à nos voisins dans la politique de vaccination. Monsieur le Premier ministre, votre passe sanitaire, c'es...

Par votre manque d'anticipation, vous sanctionnez les restaurateurs en les menaçant de peines disproportionnées qui dépassent largement leurs responsabilités. Vous sanctionnez aussi les primo-vaccinés de juillet : avant même qu'ils aient reçu leur seconde dose, ils voient leurs libertés menacées. Les Français ne doivent pas payer ce manque d'a...

vous ne pouvez pas vous dérober à vos propres responsabilités. Dès le début de votre mandat, vous nous aviez promis de revivifier la démocratie dans notre pays : en réalité, vous l'avez fragilisée comme jamais. Quelle est la légitimité démocratique de votre gouvernement aujourd'hui, alors que les cinq ministres que vous avez envoyés en campagne...

Quelle crédibilité politique vous reste-t-il, quand vous pratiquez le front républicain à la carte, en refusant de vous retirer là où il faudrait faire barrage à l'extrême droite

La réalité, c'est que vous êtes responsables de vos tambouilles politiciennes et des tentatives de déstabilisation qui ne font que renforcer la confusion et la défiance. En voulant nier les différences qu'il y a entre nous par pur cynisme électoral, vous dégradez la politique française et vous videz les bureaux de vote. Oui nous sommes différen...

Par ailleurs, vous êtes responsable de graves dysfonctionnements dans l'acheminement des documents de propagande. Vous êtes aussi responsable de l'échec du « en même temps », cette politique des demi-mesures en matière d'insécurité, de délinquance et d'islamisme. Votre mission, monsieur le Premier ministre, est de gouverner la France, pas de ...

Madame la présidente, nous vous remercions pour votre hommage. Avec Christian Jacob, avec les députés de l'Oise et au nom de l'ensemble des députés du groupe Les Républicains, je souhaite à mon tour rendre hommage à notre collègue et ami Olivier Dassault. Je veux dire notre tristesse et adresser, bien sûr, nos sincères condoléances à sa famille...

Monsieur le Premier ministre, il s'appelait Samuel Paty et son nom résonne aujourd'hui dans notre hémicycle comme celui d'un martyr de la République, mort d'avoir enseigné la liberté d'expression. N'oublions jamais ! N'oublions jamais pour ses proches, pour nos enseignants et pour la France. Ne pas oublier, ce n'est pas seulement laisser coule...

Les islamistes sont passés et, depuis trois ans, votre majorité a refusé systématiquement nos propositions contre l'islamisme radical.

Expulser de notre territoire national les étrangers fichés pour radicalisation et terrorisme ? Refusé. Fermer les cent mosquées salafistes et les salles de prière radicalisées ? Refusé.

Réduire l'immigration grâce à une restriction du regroupement familial, du droit d'asile et du droit du sol ? Refusé. Interdire les listes communautaristes aux élections ? Refusé !

Si nous voulons vraiment que les islamistes ne passent plus, il est temps de passer des paroles aux actes. Et si pour cela nous devons modifier la Constitution, alors modifions-la !