Les amendements de Clémentine Autain pour ce dossier

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L'économie collaborative a donné naissance à un nouveau type de travailleurs reconnus par la loi comme « indépendants », mais qui, dans les faits, ne sont ni salariés, ni indépendants : on peut penser, par exemple, aux chauffeurs de VTC, aux livreurs à vélo et à beaucoup d'autres professions encore. En plus de n'avoir aucune indemnisation en c...

Nous ne vivons pas dans le monde des Bisounours. Dans un monde concurrentiel, en l'absence de règles, les droits des travailleurs sont tirés vers le bas car la compétition attise les possibilités de conduire des politiques irrespectueuses de ces droits. Si la loi ne protège pas les travailleurs, la société sera de plus en plus dure pour eux. A...

Lorsque vous instaurez de la précarité, vous prétendez faire autre chose. Je sais que 1984 de George Orwell vient d'être réédité – cela va sans doute aider nos concitoyens à comprendre le langage que vous employez à chaque projet de loi. Le texte sur l'immigration devait allier fermeté et humanité : on a vu ce qu'il en était, il n'y avait que l...

Vous entendez sanctionner les entreprises en augmentant leurs cotisations sociales lorsqu'elles recourent abusivement aux contrats courts. Cette mesure est tout à fait louable, et nous y sommes favorables – elle figure d'ailleurs dans le programme L'Avenir en commun que nous défendons. Vous entendez également récompenser celles qui respectent ...

Il vise à instaurer des quotas limitant le recours à des contrats précaires, en fonction de la taille des entreprises et de leur chiffre d'affaires. Il s'agit donc d'encadrer, par la loi, le recours à ces contrats. J'insiste sur un argument que j'ai donné précédemment : les entreprises, petites ou grandes, qui recourent massivement aux contrat...

Nous nous étions déjà opposés à l'augmentation de la CSG pour les retraités lorsque le Gouvernement l'avait inscrite dans le PLFSS pour 2018. Nous y sommes toujours fermement opposés et nous avons toutes les raisons de continuer à l'être. Alors que 42 % des mesures fiscales du Gouvernement ne profitent qu'aux 5 % des Français les plus riches, ...

Vos propos sont limpides : les quatre grands thèmes que vous venez de nous exposer illustrent très clairement que l'objectif est d'ajuster la formation soit à la transformation du travail, soit aux évolutions de carrière. Cela veut dire qu'elle n'est plus pensée comme un outil permettant tout au long de sa vie à un citoyen – qui n'est pas simpl...

Il vise lui aussi à étendre le champ de la formation professionnelle en mentionnant de nouveaux enjeux – en l'espèce les enjeux écologiques. Je ne partage pas l'idée selon laquelle il s'agirait d'une simple liste administrative. Lorsque nous votons des lois et que nous y introduisons des éléments précis, c'est aussi pour exprimer la façon dont ...

La remarque de M. Rebeyrotte est pour le moins condescendante. Croit-il que nous n'avons pas compris l'enjeu du texte ? Il s'agit de formation professionnelle, c'est-à-dire de former des personnes qui vont travailler. Celles-ci passeront beaucoup d'heures dans une entreprise dont les décisions auront un impact écologique.

Compte tenu de l'impératif climatique, est-il nécessaire que ceux-ci bénéficient d'une formation professionnelle qui enrichira leur capacité à répondre à cette situation d'urgence – auquel cas il faut inscrire cette nécessité dans la loi – , ou considérons-nous qu'on s'en fiche, que tout est dans tout, que la liberté doit s'exercer, ainsi que l...

Notre assemblée doit agir sur la vie démocratique et impulser des choix de société. Nous sommes là pour faire avancer la société. Nous sommes capables de le faire dans différents domaines. Pourquoi « étroitiser » le champ, à l'heure où nous devons discuter aussi du contenu du travail ? Certes, il s'agit que chacun ait une formation et une feui...

Avec cet amendement, nous vous offrons la possibilité d'entrer d'une bonne manière dans le XXIe siècle, pour les travailleurs et pour l'environnement.