Les amendements de Célia de Lavergne pour ce dossier

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Cet amendement de suppression de l'alinéa 5, qui est une phrase de portée générale, me donne l'occasion de souligner la créativité de nos oppositions, en particulier celle de gauche, qui souhaite supprimer tantôt l'alinéa 5, tantôt les alinéas 6 et 7, et qui propose également de supprimer les alinéas 5 et 6, les alinéas 5, 6 et 7 ou les alinéas...

Cela dit, chers collègues, vous ne les avez pas toutes explorées. En 2006, lors de la privatisation de GDF, 130 000 amendements d'obstruction délibérée ont été déposés et assumés aux seules fins de bloquer le texte – à l'instar de ce que vous le faites.

Assumez-le donc, chers collègues : vous êtes là pour vous opposer et vous utilisez des outils à cette fin. Je déplore pour la démocratie que vous recouriez à l'obstruction parlementaire, mais c'est ce que vous faites. En 2006, après dix ou douze jours, soit à peu près au point où nous en sommes, après que le président Debré eut écrit aux prési...

… afin de pouvoir aller jusqu'au bout du texte et éviter le recours à article 49, alinéa 3, de la Constitution ; cela a pris moins de trois semaines. C'est donc tout à fait possible et cela dépend uniquement de vous.

Plus que sur l'article, je souhaite m'exprimer sur notre attitude dans ce débat, notamment pour répondre aux provocations de la gauche. Depuis le début de l'examen du texte, notre attitude est calme, déterminée et constructive, en dépit des provocations, voire du harcèlement dont se rend responsable la gauche de l'hémicycle en posant sans cess...

Vous envisagez chaque projet de loi avec une attitude destructrice. Nous, nous adoptons, je le répète, une attitude constructive. Nous voulons fonder un système universel plus solidaire, avec de vraies avancées sociales pour les femmes, pour les agriculteurs, pour tous ceux dont les carrières sont aujourd'hui hachées, pour les temps partiels. N...

En tant que vice-présidente de la commission spéciale, je voudrais intervenir sur la qualité et la bonne tenue de nos débats. En tant que parlementaire et en tant que vice-présidente, je trouve que nous venons d'assister à quelque chose de très grave. Sur le ton comme sur le fond, cette mise en cause personnelle ne donne pas une bonne image de ...

Nous devons travailler sur le fond des sujets. Chacun de nous a un parcours et poursuit un objectif d'intérêt général.

S'agissant de ces amendements comme de l'ensemble de nos débats depuis huit jours, je voudrais que nous soyons tout à fait au clair sur ce que nous sommes en train de faire. Cela permettra d'ailleurs à ceux qui nous regardent de bien comprendre ce qui se passe ici, dans l'hémicycle. Que les choses soient bien claires, il ne s'agit pas là d'un ...

Un bon travail parlementaire ne consiste pas à lancer trois ou quatre idées en l'air, aussi belles soient-elles : la pénibilité par-ci, les femmes par-là.

Cela ne consiste pas non plus à faire un concours de synonymes, ni à invectiver, ni à exiger tout de suite une réponse à une question qui n'a rien à voir avec le projet de loi.

En tant que politiques, ayons un débat d'idées. Un débat sur le fond, nous sommes pour. Nous, députés de la majorité, avons bien montré ces derniers jours que nous sommes capables, comme d'autres, de bien défendre les idées qui nous portent. Mais cela, ce n'est pas un travail parlementaire ; ne vous moquez pas de nous !

Faire la loi, c'est façonner ligne à ligne, idée après idée, amendement sur le fond après amendement sur le fond, …

Comment en sommes-nous arrivés là ? À cause de qui ? À cause de quoi ? De 31 000 amendements vides de sens, qui bloquent notre institution !

À cause de nos collègues insoumis et communistes, soutenus par les socialistes, nous parlementons davantage que nous ne faisons notre travail parlementaire.

Cet amendement vise effectivement à affirmer le principe de solidarité entre les générations, c'est-à-dire le principe de répartition. Or il est déjà inscrit au troisième alinéa. Soit vous avez mal lu le texte, soit vous faites délibérément de la paraphrase pour nous faire perdre du temps. Je n'ai jamais porté de regard désobligeant sur les co...

À ma collègue de La France insoumise qui nous parle de décence ce soir alors que nous souhaitons garantir le niveau de vie des retraités dans le futur système, je dis, au nom de La République en marche, que la décence consiste d'abord à ne pas jouer avec les mots, …

… y compris en proposant par voie d'amendements de substituer au mot : « pour », les mots : « afin de ». De même, la décence, ce n'est pas déposer 41 000 amendements pour bloquer une réforme porteuse de réelles conquêtes sociales

La décence, c'est enfin ne pas bloquer le fonctionnement de l'institution dans laquelle on a été élu et où on représente presque 100 000 citoyens. En revanche, la décence, pour nous, c'est notamment assurer une pension minimale égale à 1 000 euros, puis à 85 % du SMIC net, à des gens qui perçoivent aujourd'hui beaucoup moins.

À écouter les différents orateurs, je constate que nous partageons une préoccupation commune : nous aimerions débattre du fond. Mme Dumont semble s'inquiéter que nous ne puissions pas le faire aux articles que vous avez mentionnés, où il est en effet question du point, de son indexation, de la revalorisation des pensions, et où nous pourrions d...