Les amendements de Caroline Fiat pour ce dossier

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Les circonstances nous amènent à évoquer les violences. Vous m'avez souvent entendue parler de maltraitance institutionnelle ; celle-ci ne concerne pas uniquement les établissements de santé, mais toute la sphère gérée par l'État et le Gouvernement. Lorsque les forces de l'ordre sont fatiguées, qu'on ne rémunère pas leurs heures supplémentaire...

Ou alors est-ce dans votre intérêt de les laisser continuer ? Il est en tout cas troublant de se dire que le phénomène ne concerne que 150 ou 300 personnes, mais qu'on en arrive là.

Pour revenir au problème de la fatigue qui engendre des scènes violentes, monsieur Paris, j'ai l'impression que c'est précisément votre jeu : vous vous amusez à titiller et à agacer, vous faites tout pour excéder et provoquer les gens, pour que « ça » arrive !

Et après vous vous cachez en accusant les groupes d'opposition de mettre le feu aux poudres ! Non, il faut avoir l'intelligence de prendre les choses comme elles sont. Arrêtons les attaques et les piques, cessons d'insinuer qu'on serait plus subtil que les autres. Un peu de cohérence dans la situation actuelle ferait du bien à tout le monde.

Encore un article pour se protéger contre les 150 à 300 casseurs qui porteront un masque pour manifester, sachant, comme l'a dit M. Peu, que ceux-là enfilent leur tenue au sein même de la manifestation et l'enlèvent quand ils la quittent. Samedi dernier, en Lorraine, pendant la manifestation, la température était de moins 4 degrés. Par ce temp...

Cet amendement propose deux avancées en faveur de la liberté fondamentale de manifester. D'une part, il précise que, dans une manifestation, la dissimulation du visage peut être justifiée par un motif légitime. Se couvrir le visage pour se protéger du froid est une attitude de bon sens, et il serait dommage de ne plus pouvoir sortir l'hiver de ...

Selon M. Rebeyrotte, les gens réclameraient donc que tout cela cesse. Or, je vous rappelle que, dans les semaines qui ont suivi le 17 novembre, toutes les questions de l'opposition au Gouvernement concernaient le début des Gilets jaunes. Nous appelions votre attention sur leur colère, sur le fait que ce mouvement allait prendre et qu'il fallait...

Les préfets, nommés par l'État, pourront donc décider qui sont les gentils, qui pourront manifester, et qui sont les méchants, qui ne le pourront pas.

Imaginons que, dans un département qui ne connaît pas de problèmes de violences, un préfet qui regrette les pelotons de gendarmes voltigeurs – nous connaissons les dégâts qu'ils ont faits – trouve que telle personne présente le profil type de l'extrême gauchiste : il pourra décider qui manifestera ou non. Moi, je fais partie du mouvement La Fr...